Tour de la Grande Casse en Vanoise - 5 au 12 août 2017

25 janvier Reportages

Je m’appelle Arthur, j’ai 5 ans, ce dimanche matin en finissant ma toilette, j’ai rencontré des randonneurs particuliers. Ils étaient plus de vingt dont 4 en joëlette et un âne (non, un mulet !). J’ai reçu une lettre de Thomas pour me raconter leur périple, on va la lire ensemble.

Salut Arthur,

Matthieu, notre Accompagnateur En Montagne, commence par nous expliquer le fonctionnement de la joëlette et les nombreux nouveaux sont très attentifs.

Après avoir quitté le camping de Champagny en Vanoise, sous les encouragements de ta famille, nous nous sommes mis en route vers le musée « Glacialis » où nous attendait une guide afin de nous expliquer la formation d’un glacier (pas celui où on mange, mais celui des montagnes). Tu savais, toi, qu’il y a des milliers d’années, un gigantesque glacier recouvrait la plaine jusqu’à Lyon. C’était fascinant cette visite.

Vers 11h30, nous avons commencé notre randonnée sur un chemin roulant. Ah oui, j’ai oublié de te dire qu’il y aura tout au long du récit, plein de termes techniques utilisés chez HCE, c’est pour éviter d’utiliser des mots qui font peur !

Après une pause pique-nique, nous commençons notre montée vers le refuge de la Glière à 2000 m d’altitude, c’était assez roulant.

Tu te rends compte, c’est haut ! Arrivés au refuge, certains personnes ont aidé Dominique à préparer le repas, pendant que d’autres commençaient à faire connaissance. Après le repas, certains ont joué pendant que d’autres sont allés se coucher car la semaine va être dure, mais je te le dirai plus tard.

Le lendemain matin, notre charmant accompagnateur, Matthieu, nous a réveillés à 6h. Eh oui, c’est pas des vacances HCE ! Après un bon petit déjeuner et le rangement des dortoirs, nous avons bâté Mainon et installé les personnes en joëlette et en route pour la station de Tignes !

Beau temps sur le parcours, l’équipe a pique-niqué dans un pré face aux glaciers de la Vanoise, c’est magique !

Après une sieste au soleil, mes amis Damien et Jean-Jacques ont gravi le premier col ensemble. Nous sommes redescendus vers Tignes où nous attendait notre charmante intendante au pied d’un télésiège.

C’est là que j’ai passé ma première nuit en bivouac. Tu te rends compte des télésièges pour un bivouac, ils sont fous ces accompagnateurs en montagne !

Il a fait froid cette nuit-là, tout le monde a mal dormi. En plus, en me réveillant, le ciel était gris avec du vent, ça promet pour le reste de la journée.

Nous nous sommes préparés afin de partir tôt. Au fur et à mesure que la matinée avançait, le ciel s’assombrissait. Le ciel bleu laissait place au ciel gris et au mauvais temps. Arrivés au col de la Leisse, nous avons même eu du grésil. La caravane a accéléré le pas pour rejoindre le refuge où la gérante nous attendait avec un bon vin chaud.

L’après-midi, certains ont fait la sieste pendant que d’autres jouaient aux cartes. Durant le repas du soir agrémenté d’une croziflette, tout le groupe nous a félicités pour l’aide qu’on a apporté ce matin sous le mauvais temps. Après ce succulent repas, tout le monde a rejoint les bras de Morphée pour un repos bien mérité.

Le lendemain, j’ouvre l’oeil et à ma grande surprise, il fait beau. Nous avons pris notre petit déjeuner tranquillement.
Dominique, Jean-Jacques et Vincent sont partis à l’aube, rechercher le camion pour l’emmener au camping de Prolognan, et apporter des provisions pour le reste de la semaine au refuge suivant. Ils ont eu la chance de passer le col sous le soleil levant et de voir de jolis paysages cachés sous la pluie et le brouillard de la veille.

Cette journée fut superbe, nous avons marché. Cela fait du bien au moral des troupes de randonner sous le beau temps. Vers midi, nous avons pique-niquer au bord d’une rivière où nous avons pu faire une sieste.

Pendant ce temps, nos porteurs "à 2 pattes" ont rencontré sur leur chemin des bouquetins qui se sont montrés très discrets le lendemain.

Vers 17h, nous avons atteint le refuge d’Entre Deux Eaux où nous avons bu une bière bien méritée en attendant nos trois courageux marcheurs chargés de nourriture. Nous avons dîné au refuge avec une tartiflette que nous a préparée le restaurateur. Parmi les accompagnateurs, quatre jeunes issus de l’école de kiné de Montpellier ont joué un morceau de piano avant de s’adonner à leur séance de massage quotidienne. Vers 22h, tout le monde est au lit car une grosse journée nous attend le lendemain.

Après une bonne nuit, levés assez tôt, un garde du Parc National de la Vanoise nous a rejoints et nous sommes partis gravir le col de la Vanoise sous la brume.

Beaucoup de monde nous a donné un coup de main le matin pour l’ascension. A la pause du midi, la garde nous a expliqué le fonctionnement et la vie du parc.

Tu savais, toi, qu’il y avait des loups en Vanoise et que les meutes de loups sont très hiérarchisées, ils ont un couple qu’on appelle le couple dominant ou le couple alpha. On trouve des loups dans toute la France.

Vers 15h, nous sommes arrivés au refuge de la Vanoise. Certains se sont reposés pendant que d’autres ont dégusté de bonnes crêpes. Après cet après-midi de repos, nous avons dîné et ensuite, avons rejoint notre dortoir sans tarder, tellement on était fatigué.

Le lendemain, à notre grand étonnement, la neige était là.

Nous avons fait super attention en descendant afin de ne pas tomber.

A la moitié de la descente (1 200m tout de même), nous avons eu la chance, ma soeur et moi de prendre le télésiège avec Dominique et Hervé afin d’aller un peu plus vite mais il faisait très froid !

Vers 12h30, nous sommes arrivés à Pralognan où nous avons terminé notre rando. Tout le groupe est arrivé au camping "le Chamois"où nous avons monté le camp à toute vitesse et préparé le repas.

Après avoir pris des douches bien chaudes et fait le transfert des voitures, le groupe s’est retrouvé dans un bar pour déguster un bon chocolat chaud et de succulentes gaufres. A notre retour, nous étions accueillis avec un vin chaud, boisson de circonstance ! Nous avons terminé le séjour par un bon dîner avec un tour de table des ressentis de chacun. Avant de se quitter, nous avons dégusté les bons gâteaux qu’Alain nous avait offerts.

Tout le monde est reparti chez soi des souvenirs plein la tête.

A bientôt Arthur ! Nous espérons que toi aussi, tu as passé de bonnes vacances. Nous t’embrassons.

Thomas