Massif du Sancy du 17 au 24 juin 2017

25 janvier Reportages

En attendant son train en gare de Lyon Part-Dieu, l’humble rédacteur de ce court compte-rendu est tombé par hasard sur un gratuit, et a consulté son horoscope au paragraphe « Verseau » (aucune chance pour lui de voir fêter son anniversaire lors d’un séjour HCE … où est la justice ?)
« Les mots vous manquent. Ce n’est pas grave. Gardez l’essentiel. Faites le tri et on vous fera confiance. » Véridique, alors je me lance, désigné volontaire à l’unanimité moins une voix (laquelle ?).

Samedi 17 : arrivées …

La (déjà) joyeuse équipe se retrouve au camping du Bois de la Gravière à Besse. A noter que, pour des raisons personnelles ou professionnelles, certains ne sont pas là au départ, et d’autres partiront avant l’arrivée, et c’est bien dommage pour eux !
Arrivée remarquée de Jean-Luc dont la voiture produit un cliquetis qui n’a rien d’aussi sympathique que celui d’une joëlette bien équilibrée …
Violent choc pour les anciens : Aurélien nous apprend que Mainon n’est plus Mainon, mais si, mais si, il est devenu Maioui, apparemment pour des raisons qui relèvent de la psychologie positive … il va falloir s’y faire !

Chacun profite des douches du camping, animées par Fun Radio …

Dimanche 18 : découvertes …

Mise en route, découverte de la joëlette pour les nouveaux (et non de la charrette, comme entendu sur les sentiers !), entraînement intensif, mais journée tranquille. Maioui profite de la balade pour se rassasier des herbes fleuries rencontrées le long du chemin, et ainsi fait provision d’énergie pour les étapes suivantes.

Arrivée de Céline et Sonia, coïncidence, c’est le jour de l’anniversaire de Laurent ! Isabelle ne l’a pas oublié, et le gâteau avec les bougies magiques restera longtemps en mémoire.

Laure a eu l’excellente idée d’apporter un jeu de « quilles finlandaises » (le mölky) : presque tous les soirs des matchs endiablés auront lieu, et la lutte entre Guillaume et Brigitte sera épique !

Lundi 19 : c’est parti ! …

Direction le plus jeune lac de France, le lac Pavin dont l’histoire géologique est unique. Pour y arriver, nous avons dû franchir un réseau de barbelés digne de Verdun, non adapté au passage d’une équipe HCE et il a fallu jouer de la pince coupante …

Si l’eau du lac vous paraît salée, c’est que ce sont les larmes du Diable qui l’ont rempli (voir légende sur google).

Bataille acharnée de cônes d’épicéas (et non de pommes de pin !).
Camping sauvage à la ferme des Ribages (1218 m : les hauteurs approchent !). Le fermier nous propose le « bassin » de la ferme pour un bon bain-décrassage : les filles ouvrent le bal, mais où est le fermier ? …


Mardi 20 : la folie … !

Il est temps de compléter la vérité … Il y a les Canyons espagnols, il y a le col Manto, il y a les rochers de la Vanoise, etc…, mais il y a aussi (maioui, pardon, mais oui !) le Puy de Sancy !

Toute l’équipe 2017 peut en témoigner : virages serrés, marches démesurées, ça glisse, ça roule, …, on monte les joëlettes l’une après l’autre …

Mais on l’a tous fait, ce Sancy ! Merci Laurent, et les autres, pour les émotions partagées. Et tant pis si le pique-nique n’a été dégusté qu’à 15 h au col de la Cabane !

La descente par les flancs de la Vallée de Chaudefour a été marquée par des arbres en travers des sentiers, et par les diversions sans conséquence de Maioui, trop heureux de gambader sur ces prairies sans fin !

Repas du soir à 21 h 30, après bains dans deux abreuvoirs à vaches, ou dans la buse d’un captage de source. Nous campons sur un herbage récemment fauché, foin ramassé la veille. L’orage menace, mais il ne tombera qu’à Clermont-Ferrand.

Mercredi 21 : Fête de la musique !

Aurélien nous avait promis une longue nuit étoilée, un réveil tardif et cool … mais pour nous, la musique a commencé vers 5 h du matin : tracteur vrombissant, mise en route de pompe et compresseur, et arrivée d’une centaine de concertistes aux mamelles volumineuses, chacune avec une cloche différente … concert gratuit bien sûr, mais apprécié à sa juste valeur par les braves dormeurs-randonneurs ! 100 vaches, 100 cloches, et … 400 pis à traire !
Certains ont pu se rendormir, et le petit déjeuner a été pris à la demande, suivi par un re-mölky et des échanges en groupes informels, avant le départ pour le fond de Chaudefour, pique-nique au bord du torrent, observations de grimpeurs sur la Crête de Coq …

Les premières gouttes tombant, les capes de pluie sont sorties avant de redescendre par la forêt. Arrêt à la cascade de Pérouse. Aurélien nous raconte la légende du cerf, et nous visitons la Maison de la Réserve de Chaudefour, avant de rejoindre notre pâture et ses abreuvoirs.

Le soleil brûlant nous décide à déployer l’auvent du camion, pour des épluchages dynamiques, et par précaution, le 2ème marabout est monté.

Re-re-mölky avant un fou-rire généralisé, durable et mémorable ! Pourquoi ? Merci à Isabelle pour nous avoir fait découvrir la « Chia noire » (non, non, il ne manque pas une syllabe !). Graines de « Salvia hispanica », aux vertus inconnues mais certaines … On en rit encore, et ce sera un des meilleurs moments du séjour !

Jeudi 22 : l’Auvergne authentique

Petit transfert jusqu’au lac de Guéry dans lequel la plupart des joyeux randonneurs se sont longuement baignés.

Avant d’affronter une montée plus que ludique jusqu’à une cascade, effort récompensé par la première sieste autorisée de la semaine !

Puis, direction le buron de la Montille, mis à notre disposition par le propriétaire inconnu : ferme d’alpage typique et bien sympathique.

René allume le barbecue dans une auge abandonnée, ce qui permet à Isabelle de réussir son repas hyper gastronomicocalorique mais combien succulent ! (andouillettes de canard, chipolatas et truffade locale) et tant pis pour les taux de cholestérol …

Vendredi 23 : ça sent la fin …

Descente et arrêt déjeuner à la cascade de Queureuilh, puis l’équipe rejoint le camping de l’Esquilladou (le Mont-Dore).

Le dernier repas pris ensemble est l’occasion de fêter l’anniversaire de Céline (veinarde !).

Bilan traditionnel et toujours chargé de fortes émotions après tout ce qui a été vécu durant ce séjour. Accueil de Jean-Pierre, venu récupérer le fourgon et Maioui pour le séjour suivant, et de Laetitia, sa chauffeuse.


Samedi 24 : départs…

Les départs échelonnés vident progressivement le camping … quelques larmes ont du mal à être dissimulées…
A bientôt, à toutes et tous, et merci à chacune et chacun pour ce séjour « authentique » !

PS : les participants qui auraient de l’inspiration, pourront compléter les paroles ci-dessous (merci Manu !), et trouver une musique correspondante …

Béquillez, débéquillez, c’est la santé !

Taboulé, taboulé, c’est le pied !

Qui c’est qui ? c’est l’mölky !

Le Sancy, aussi

Et le soir, joëlette, c’est la fête !