La Matheysine, du 18 au 25 juillet 2020

25 janvier Reportages

Ce séjour aura été très riche en partages, en bonne humeur, en bonheur et rires, en bonne nourriture et magnifiques paysages.
Je suis repartie remplie de tout ça, et pleine de gratitude pour ces belles expériences qu’on vit avec HCE.

Samedi
Le rendez-vous est fixé à la cabane des chasseurs et grâce aux indications (très) précises de Didier, notre AEM (tournez après les poubelles, puis après la maison, puis engagez-vous dans les bois…), tout le monde arrive à bon port.

Avec l’aide expérimentée de Laurence, une petite équipe monte le marabout pendant qu’une autre décharge la quantité industrielle de bocaux délicieux fait par Bernard, notre intendant.

On commence le repas avec les présentations et quelques verres de vin, indétrônables de nos apéros de la semaine.

Avant de passer une bonne nuit, Didier nous fait observer avec ses jumelles la comète Neowise, qui ne reviendra pas avant 6 800 ans dans le système solaire. Pour prolonger l’observation, quelques-uns se décident à dormir à la belle étoile.

Dimanche
Réveil matinal pour entamer la journée d’initiation, ou plutôt l’échauffement pour les jours suivants.

Le départ se fait depuis le camp pour aller à un arboretum et au chalet du curé.
Une petite descente technique a permis de renforcer l’esprit d’équipe et provoquer quelques petites frayeurs.

Une fois installés pour manger, Didier nous explique comment différencier la gentiane du vératre blanc, la fameuse plante avec laquelle on fait la Suze.
On visite l’arboretum avec Charlot qui s’empresse de manger tout ce qui lui passe sous la dent, et qui perd un peu patience dans ces longs lacets.
Arrivés au camp, un temps musical s’installe et les bières se vident, pendant que les uns chantent, les autres travaillent sous les ordres précis de Bernard : « Coupés très fins les légumes ! Pas de salade sans oignons ! ».

Le repas se fait tôt pour aller admirer le coucher de soleil pas loin de Charlot, qui a un superbe enclos.

Lundi
Le programme de la semaine est bouleversé à cause du camion, qui n’a pas le covid, mais presque... Il va falloir se débrouiller sans, et la semaine va donc se dérouler entièrement à la cabane des chasseurs. Didier, avec un œil sur la météo, décide d’avancer le bivouac aujourd’hui, pour éviter les orages. Nous voilà partis en convoi de voitures pour le hameau des Arnauds. Nous admirons de petites sculptures cachées dans la forêts.

Ça monte, ça monte … jusqu’au sommet de la montagne du Connest, avec un magnifique panorama sur les lacs, Grenoble, la Chartreuse et le Vercors, le Mont Aiguille…

On redescend pour notre lieu de bivouac au Petit Lac : attention, c’est trompeur ; aucune baignade en vue, il n’y a pas de petit lac, c’est un alpage. Tout le monde s’affaire pour monter les tarps, installer la bâche bivouac, réchauffer le chili…
Petite pause pour jouer au tarot africain, et après le repas, le « vrai » tarot.

Ces quelques parties nous laissent le temps d’admirer les couleurs du coucher de soleil sur les montagnes, puis on s’en va se reposer.

Mardi
On range tout et on repart sous l’œil amusé (et soulagé ?) des vaches, on remonte un peu pour admirer la vue au sommet de Peyrouse.

Le midi, après une descente assez technique, nous nous installons pour manger. Très vite, il s’avère que la Terre tourne (et oui !) donc l’ombre s’en va. On reprend les joëlettes pour faire la sieste dans les sous-bois et profiter de leur fraîcheur.
Sur le chemin, on regarde la Pierre Percée, qu’on ira admirer de près dans quelques jours. On arrive aux voitures et on rentre retrouver Charlot, qui ne s’est pas fait dévorer par les loups et qui s’est trouvé des copains chevaux !

Mercredi
Comme d’habitude, le réveil se fait au son de la guitare, ce qui est très agréable. Merci Jacques ! Les plus matinaux ont déjà préparé le café, tout le monde reprend ses esprits doucement. Pas trop non plus, car c’est une grosse journée qui nous attend. Charlot vient avec nous, pour la deuxième et dernière fois du séjour. Il se prépare, et nous aussi : nous partons dans l’alpage du Sénépy et son sommet.

C’est une journée longue et fatigante, mais la vue en vaut la peine : on peut voir le lac de Monteynard et ses passerelles.

Le retour se fait au son des devinettes, plus ou moins compliquées.
A peine arrivés au camp, l’orage éclate : notre cher AEM a bien fait de sacrifier la sieste, le timing était serré. On se réfugie sous les marabouts, où une rivière/gadoue se forme sous nos pieds !

Jeudi
Le convoi de voitures reprend de nouveau la route, pour aller près du lac de Petichet. On commence par le longer dans les bois, ce qui fait une ballade très agréable. On arrive à un belvédère devant le lac de Laffrey où des panneaux expliquent la vie du compositeur Messiaen, dont la maison est à quelques mètres.

Assez parlé culture, on entame l’ascension pour la Pierre Percée.
Bernard s’amuse à faire passer Madeleine à l’intérieur, ce qui lui fait une mini session d’escalade.

On prend la traditionnelle photo de groupe à côté de ce gros caillou avec un trou, puis la descente se fait dans la bonne humeur : la baignade nous attend !

Le lac de Pierre Chatel est chaud, on en profite bien : Elisabeth, en aidant Sébastien, se retrouve dans une bataille d’eau, elle est trempée et habillée ! Christian et Clément partent en courant chercher deux voitures, les chauffeurs repartent chercher leurs véhicules et c’est bon, en route ! Pendant ce temps, les nouveaux testent la joëlette...

Vendredi
La journée tant attendue est là. Pas parce que c’est la fin, non, c’est même triste de se dire qu’on va bientôt devoir s’en aller, mais parce que c’est le fameux jour du bateau et des passerelles. On se lève à l’aube, toujours avec la guitare de Jacques, et une fois prêts, on s’en va au Lac de Monteynard. Nous attendons le bateau et à 9h, c’est l’embarquement. Les passagers sont sur leurs joëlettes dans le bateau, un spectacle surprenant.

On peut admirer le paysage durant la traversée et frôler quelques planches à voiles. Tout le monde a le sourire, et on descend du bateau ravis. Très vite, on se rend compte que c’est « technico-ludique » : des montées et descentes agrémentées de racines et petites marches...

Les passerelles nous attendent, au-dessus du magnifique bleu du lac. Selon le vertige, on profite plus ou moins du paysage… Ceux qui n’étaient pas rassurés ont vu le bout de la passerelle comme un phare à atteindre (Olivier et Jean-Pierre) mais qui était bien loin tout de même…

La journée s’est terminée par une baignade et de retour au camp, la bière attendait sagement. Des chansons, l’apéro puis le dernier repas tous ensemble, avec la chanson bourguignonne en bonus.

Samedi
Tout le monde s’affaire pour ranger, il faut réussir à tout faire rentrer dans le camion de location ce qui n’est pas une mince affaire. Au revoir et au bonheur de vous revoir !

Agathe