Un beau sommet : la Tête du Parmelan (1832 m)

Projet ambitieux pour ce week-end des 16 et 17 juin : l’ascension du Parmelan, au-dessus d’Annecy (74) avec 4 joëlettes. Il s’agit d’un "week-end surprise" offert par les Gones raideurs de Fontaines sur Saône. Morgane et Noémie ont fait un repérage le week-end précédent. Alors, pas trop d’inquiétude car il y aura de l’énergie pour tracter les bolides.

Ce beau plateau calcaire qui domine le lac d’Annecy, votre regard ne peut pas le manquer car ses falaises sont impressionnantes. Qui dit calcaire, dit érosion et un terrain fissuré, sculpté par les eaux. Ce sont les fameux lapiaz qui vont rendre la progression des joëlettes difficile. Il y a également un vaste réseau de galeries souterraines. Nous ne nous approcherons que de la Grotte de l’Enfer et nous nous contenterons de rester en surface.

Un joyeux groupe de 30 personnes se retrouve à 10h30 au chalet de l’Anglettaz,au-dessus d’Aviernoz, point de départ de la randonnée. Nos deux guides sont optimistes car le dépliage des joëlettes et l’installation des passagers est rapide. Elles nous proposent donc de faire une boucle par le Crêt des Outalays avant de s’engager dans la montée vers le Parmelan.
Tout commence gentiment par un sentier assez large et roulant mais les fameux lapiaz vont vite compliquer la tâche des pilotes. Il faut bien gérer sa trajectoire pour limiter les efforts mais impossible d’éviter les nombreuses marches montantes et descendantes.

Pause bien appréciée vers 12h30 pour reprendre des forces. Un petit "coup de mou" lorsque nous réalisons que nous n’avons parcouru que le tiers de la fameuse boucle.

Heureusement, il fait beau,des parterres fleuris égaient les bords du chemin : trolles, rhododendrons, anémones, gentianes...
Un changement de joëlette entre Christian et Alex est nécessaire car une patte de frein s’est dessoudée et impossible de réparer.
Malgré les difficultés, nous progressons avec les encouragements de l’infatigable Brigitte, "tous ensemble, tous ensemble".
Les cordes s’avèrent inutilisables compte tenu de la difficulté du terrain. Les plus agiles passent de rocher en rocher pour aider latéralement.
Quelle équipe, personne ne semble découragé malgré les difficultés !

Vers 16h00, nous atteignons le sentier qui conduit directement au refuge du Parmelan. Nous l’apercevons d’ailleurs tout là-haut sur le plateau mais il nous semble bien loin. Tout commence par une descente caillouteuse avant d’entrer dans le vif du sujet : la vraie montée au Parmelan.

Le terrain n’est pas plus roulant que sur le Crêt des Outalays, mais les marcheurs qui descendent nous encouragent : "lorsque vous arrivez au rocher, cela va devenir plus facile".
Les pauses dans la montée nous permettent de profiter de la vue sur la vallée et sur Annecy. Plus près du sommet, c’est le massif des Aravis qui se dévoile.

Des randonneurs nous aident et un certain Julien n’hésite pas à se mettre dans le brancard avant de la joëlette de Kévin pour terminer la montée.
Vers 19h00, nous voici au refuge Henri Dunand. C’est un refuge sans eau mais avec de la bière pression !

Le temps est un peu couvert mais nous pouvons tout de même admirer le bout du lac d’Annecy, une partie des Aravis, les Dents de Lanfon. Après un excellent repas dans une ambiance bien refuge, nous pourrons apercevoir le soleil qui se couche derrière les nuages. Excellente nuit en dortoir ou à la belle étoile, selon les envies. Il y a un peu de vent mais pas de pluie.

Nous ne sommes pas les premiers au petit déjeuner car rien ne presse. Plus de variante aujourd’hui et nous nous contenterons de la descente directe vers l’Anglettaz. Pas de vue panoramique car nous sommes dans le brouillard !
Il faut tout de même commencer par la montée au sommet : la Tête du Parmelan à 1832 m. Alex et Kévin vont faire l’ascension sans joëlette malgré les difficultés du terrain. Un grand bravo !
Il faut choisir le meilleur angle pour s’installer près de la croix et déployer la banderole "30 ans, 30 sommets". Il faut dire que ce sommet a bien été mérité.

Juste avant de descendre la vue se dégage un peu sur le lac d’Annecy. Au-revoir la belle montagne, nous nous engageons dans la descente. Cette fois nous prenons notre temps car rien ne presse. La joëlette d’Alex va faire la descente sans frein oui, mais il y a super Jean-Phi à l’arrière avec une corde. les semelles de chaussures et les bras ont du chauffer !

Pause pique-nique sur un replat avant de rejoindre notre point de départ et les voitures. Cette fois, nos sommes accueillis par les cloches de vaches, ambiance alpages.

Direction Annecy-le -Vieux pour une pause à l’ombre du tilleul. Geneviève, Jean et Ludovic nous attendent avec des boissons fraîches. Et oui, la montagne cela donne soif !

Un grand merci à tous pour ce beau week-end montagne et surtout aux Gones Raideurs qui n’ont pas ménagé leurs efforts pour permettre à Christian, Alex, Kévin et Eric d’arriver au sommet et qui, en plus, ont entièrement pris en charge les frais des repas et nuitées au refuge.