... « le Manoir de Veygoux ».

Qui dit manoir dit point d’eau à proximité, éventuellement cascade… même si elle est petite, n’est-ce pas ?

Cette petite cascade aux airs et chuchotements printaniers accueille au-dessus de son cours 3 étranges échantillons de tissus suspendus et ajourés – en lave de Volvic – pour y sécher sans doute. Avec des épingles à linge bien en évidence, garantissant que le vent n’emportera pas ces chiffons-là !

Ceux qui connaissent un peu la région savent qu’à Volvic, il n’y a pas que de l’eau, surtout celle qui est mise en bouteilles ! La lave aussi a droit de cité, notamment dans l’atelier de Thierry Courtadon, sculpteur sur lave, universellement reconnu dans le milieu artistique, oui, oui, jusqu’au Japon même !
Et voilà que Monsieur Courtadon choisit des sites en pleine nature dans le parc des Volcans pour y exposer ses œuvres, toutes très originales.

Quelques heures auparavant, sous un ciel incertain, les 2 joëlettes occupées par Bénédicte et Evelyne, accompagnées d’un quinzaine de participants marcheurs ont pu profiter de paysages tout en collines s’éveillant aux premiers frémissements du printemps.

Le vert tendre des prairies, les sentiers boueux – car il avait plu abondamment les 2 jours précédents – faisaient envie. Une quinzaine de km avec arrêt-buffet à l’abri du vent contre une haie… et de la pluie. Très bel effet lorsque Fabien a sorti un matériel, très momentanément non identifié.

Certainement rompu à la randonnée, il déploie le tarp qui va nous protéger de quelques averses et giboulées. Tous groupés sous l’abri, le pique-nique est sauvé. Le café et le chocolat final aussi.

Dès que le grain est passé, le soleil reparaît qui sèche bien vite les joëlettes.

Ce petit arrosage a ragaillardi leurs couleurs. Avec les gouttelettes suspendues aux brancards, parmi les marcheurs, aucun volontaire pour les squatter paresseusement.

Après la pluie c’est le beau temps, ça se vérifie une fois de plus. Les joëlettes reprennent du service. Traversée d’un champ car le chemin est une vraie flaque au détour de laquelle nous croisons de bons vieux copains de paysages !

Ces chevaux qui ont couru pour nous fuir, tournant en rond à toute vitesse, et qui revenaient vers nous campés bien fermement, pour vérifier finalement si, par hasard, il n’y aurait pas quelque chose à boulotter…

Puis, comme les dénivelés ne sont pas trop violents, c’est l’occasion pour les nouveaux compagnons de s’exercer au maniement du noble instrument. Plusieurs s’y sont essayé, les conditions étant favorables à l’exercice.

Un joli circuit, tout en fraîcheur, a ravi les accompagnateurs – et les passagères – guettant tout de même en fin de parcours où pouvait bien être le manoir annoncé dans l’intitulé de la balade.

Très connu localement, c’était pourtant porte close en ce dimanche ; non loin de là, la rivière et la cascade ! Et on repart !

Vous pouvez reprendre le récit à son début, en même temps que le chemin, par une (autre) belle journée à la lumière changeante.

« A bientôt sur d’autres chemins ! »