Week-end neige à Chatel Montagne - 30 janvier au 2 février

Donnons la parole à Frédérique passagère d’une joëlette et à Pascal, « visiteur » d’une autre antenne pour parler de ce week-end neige du 30-31 janvier au 2 février organisé par HCE Auvergne à Chatel Montagne (Allier).

Frédérique : - Le week-end "neige" a été un de ces petits bonheurs que vous offre parfois la vie et qui demeure au fond du coeur comme une parenthèse enchantée.

Pascal : - C’est une coutume, ou une tradition, pour HCE 63.

F. : - Le vendredi après-midi, Christian est venu me chercher, accompagné de sa bonne humeur et de son humour. Cela tombait bien car j’en avais également à revendre et tout au long du trajet avec Annie qui nous avait rejoint, nous avons fait échange d’anecdotes amusantes et d’éclats de rire. Nous sommes arrivés dans un adorable gîte qui ressemblait à la maison des sept nains ou bien à la maison des 3 ours (au choix) et nous étions les "Boucle d’or" ou les "Blanche-Neige" invités dans ce joli chalet tout en rondins et en rondeurs, parfaitement accessible aux personnes handicapées, et nanti de tout le confort.

P. : - L’accueil est chaleureux. Kristina notre hôtesse nous installe, notre cuisinier multi cartes, Isidore, dit CHOCHO, surveille ses casseroles.

F. : - Et ils se sont activés, Krystina et Isidore, je peux vous l’assurer car nous avons mangé comme des ogres tout le long du week-end. A chaque repas, nos papilles rajoutaient une étoile au restaurant HCE.

P. : - L’apéro, le repas et quelques mots de Manu pour mettre au point l’accueil des 42 le samedi matin. Ah, j’oubliais, un intrus, un squatteur, ou un arbitre a rejoint le groupe des 30 compères.

F. : - Nous sommes donc partis (le casse-croûte d’Isidore et Kristina en poche) pour la "Loge des Gardes", en voiture : (eh oh, faut pas pousser tout de même !).

Arrivés là-haut, pour nous remettre de ce trajet, nous avons pris notre repas avant de faire un grand détour aux pays des merveilles.

Le chemin forestier de la "loge des gardes" était un véritable enchantement sous la neige.

P. : - Les joëlettes, sur patins, sont prêtes ! Certains ont chaussé les raquettes ; ils ont eu raison car la neige est profonde, une bonne poudreuse.
Le parcours emprunté est de toute beauté malgré une visibilité réduite.
On souffle, on rit, on glisse, on tombe, des gamins quoi ! Les boules de neige, n’en parlons pas.

F. : - Pas âme qui vive mais d’étranges traces animalières qui nous racontent des histoires de biches cachées et de cerfs aux aguets. Les arbres offrent aux regards des dentelles de neige car aucune partie de leur branchage n’estt épargnée de son chapeau de neige. Les conifères, eux, ploient leurs vastes branches sous le poids de monceaux de neige, donnant l’impression qu’ils font la révérence devant le passage de cette joyeuse troupe bariolée.

P. : - Retour vers le refuge. Vin chaud, gâteaux, le duo Kristina-Isidore n’y va pas avec le dos de la cuillère.
La soirée se poursuit. Place aux artistes ensuite. Gratteur(euse) de cordes, chanteurs(euses), le répertoire est exploré : Chansons d’hier et d’aujourd’hui.

Le public se fait plus rare. Bonne nuit les petits !

Réveil matin, il faut démarrer plus tôt pour partager intensément cette deuxième et dernière journée.
Encore des forêts, des chemins, le silence cotonneux de la neige, la trace qui se fait sous nos pas, une découverte, une aventure.

Le guide est tout à fait rompu à la lecture de la carte IGN. Par contre, il ne pouvait prévoir une barrière verrouillée qui nous oblige à faire demi-tour.

Peu importe, nous rentrons au chalet à l’heure imposé par notre Bocuse local. Pas vrai !
Encore quelques échanges, un "ban bien bourguignon" à notre duo de choc, et le retour déjà...

Que dire des quelques heures passées ensemble ? Elles passent trop vite mais elles restent gravées dans les mémoires.

Le tapis blanc est replié jusqu’à l’an prochain. Mais n’oubliez pas, il y a aussi la neige artificielle, le plus dur c’est de trouver le canon.....

Et puis bientôt la même prairie se couvrira de fleurs, le silence cotonneux sera remplacé par de gais gazouillis, mais amitié, partage et bonne humeur resteront les mêmes.