Un petit tour à Chouvigny

Notre petit groupe se retrouve au parking de Jardiland, ce 30 janvier, pour une sortie organisée par Laurence B. à Chouvigny. Mais voilà, où est Chouvigny ?

En rond, tels des bisons, portable à la main, nous cherchons le moyen le plus direct pour arriver.
Nous partons dans l’Allier en suivant Jean Luc (nous allons visiter la France).

Petit arrêt à Ebreuil où Christian cherche de quoi se sustenter, errant, seul dans les rues désertes à la recherche d’une boulangerie. C’est en mode Auvergnat, casquette et baguette sous le bras qu’on le vit revenir.

Nous voici arrivés au lieu de rendez vous, parking face aux poubelles de tri, dans le froid, la grisaille et l’humidité mais la bonne humeur est là. Deux joëlettes et quinze accompagnants, ça va aller.

Première petite grimpette pour commencer cette rando de 12km et 400 m de dénivelé.
On rencontre un chasseur Calvinien (habitant de Chouvigny) un peu bavard, qui nous raconte l’histoire de Chouvigny, les gorges, la Sioule, le château…

Château fort du Xllle siècle, d architecture médiévale (ce qui fera dire à Christian : c’est un château fort-fort, sans folie dans les tours) perché sur un éperon rocheux, surplombant les gorges de la Sioule. Château habité par Madame de La Fayette, comtesse et femme de lettres.

Arrivés au plateau, il faut bien penser à manger. Chacun protégeant ses fesses comme il peut de l’humidité : couverture de survie, serviette, plastique, Alain opte pour une sorte de boîte d’œufs carrée, baptisée un protège cul.

On repart, le soleil fait son apparition, les chemins sont boueux mais la bonne humeur toujours là.
Nous apprenons avec stupeur, de la bouche de Loïc, que des gens font l amour avec des arbres (comprendre calinothérapie) pour ne pas heurter les âmes sensibles, ce qui s’est dit après restera sur le chemin.

Nous arrivons au cimetière, point culminant sur les gorges, la Sioule, le château, il a été décidé par mes faux amis que j’écrirai le compte rendu ; Claire et Loïc, corde à la main, le vide derrière moi, je n’ai pas eu le choix.

À la sortie du cimetière, allez savoir pourquoi, une envie de crêpes se fait sentir, certains sont pris du syndrome de Pavlov,nous bouclons notre rando avec nos joëlettes baveuses, mais les discussions continuent :
 les crêpes au lait
 non à la bière
 au Nutella
 sacrilège, au sucre
Mais tout le monde est d accord sur un point ; les crêpes, c’est au rhum.

Merci à Laurence B. pour avoir organisé cette sympathique rando.
Merci aux accompagnants et passagers pour leur bonne humeur.
Merci à Claire et Laurence A. pour les photos.