Tour du Mont Thabor du 20 au 27 août

25 janvier Reportages

Samedi 20 août

Le point de rendez-vous est donné : Le Lavoir au fin fond de ValFréjus.
Plus on avance plus on se demande si on s’est pas trompé de route… Au pied d’une ancienne caserne désaffectée, transformée partiellement en fromagerie d’alpage, le groupe se constitue petit à petit. Certains sont venus de loin, des 4 coins de France.

Anne et Chantal arrivent d’Angers, Vincent de Tours, Frédérique des Vosges, Jean-Paul et Mickael de la Loire, Eric du Limousin, Julie de Toulouse, Michel de Nancy, Quentin, Lionel et la surprise de 4 jeunes scouts en uniformes : Justine, Adam, Baptiste et Benjamin de Lyon et environs, Francine de la région parisienne, Marc, Martine et Fabien de Haute Savoie, Laetitia de Clermont, Pierre de Villefranche et Laurence de Grenoble.

Les premiers installent le marabout et Jean-Paul, notre intendant hors pair, étale toutes les courses qu’il a fait pour la semaine, nous sommes impressionné par le volume, « on va manger tout ça ?! »
La météo n’est pas très favorable ce soir, on s’entasse tant bien que mal dans le marabout pour notre première nuit.

Dimanche 21 août

Le soleil n’a pas encore pointé son nez, et il fait frisquet ce matin dans le brouillard. Malgré tout, toute l’équipe est attentive aux consignes de Frédérique.

Un tour d’initiation autour de la caserne et nous attaquons les choses sérieuses, 600 mètres de dénivelés pour rejoindre le refuge du Thabor. Heureusement les nuages s’élèvent et laisse place au soleil, nous découvrons enfin le paysage. Le contraste est immense entre la caserne austère et les alpages qui se présentent à nous.

La montée est soutenue, les mollets tirent un peu et le souffle est court, mais on avance. Vincent marche une bonne partie du chemin. Nous apercevons enfin le refuge, il semble proche mais les derniers mètres sont ardus.

Au refuge l’accueil est chaleureux. La petite bière en terrasse pour certains, est bien appréciée. Le repas est servi par le refuge, c’est cool pas de vaisselle ce soir !

Filles d’un coté, garçons de l’autre chacun regagne son dortoir.

Lundi 22 août

Après cette nuit au chaud, voire trop chaud, nous déjeunons tranquillement pendant que le soleil prend de l’altitude.
C’est une journée descente, mais attaquons par une petite montée pour regagner, en 2minutes théoriques, les lacs Sainte Marguerite aux eaux cristallines !

Nous entamons alors la longue descente dans la Vallée étroite, ou la Valle Stretta en Italien. Cette vallée magnifique, avec son torrent qui serpente et ses mélèzes, est un territoire unique, situé en France mais habité et géré par l’Italie.

Le ciel est bleu pas un nuage, le décor somptueux, c’est un régal pour les yeux. Nous retrouvons Jean-Paul avec le fourgon, un peu après le refuge di Re Madji (les rois mages), dans un mélézin, nous installons le marabout. Dans le torrent les 3 scouts téméraires et Pierre tente une toilette…

Mardi 23 août

Ce matin nous reprenons la route de la veille jusqu’au refuge de I Re Madji et bifurquons direction col de Thure. La montée est raide avant de zigzaguer dans les mélèzes. Nous croisons beaucoup de randonneurs italiens et un couple semble s’intéresser à notre association. Nous pique-niquons à l’ombre d’un mélèze avant de repartir pour les 150 derniers mètres de dénivelé.

Mais le bât de Mainon a roulé, un arrêt s’impose pour le rebattage complet… L’arrivée au col de Thure enchante toute l’équipe, sous l’imposante présence des trois rois mages. Un petit lac parsemé de joncs apporte une touche pittoresque à notre bivouac.

La répartition des tâches s’effectue joyeusement, chacun choisi son atelier : vaisselle, ramassage de bois, de pierres, corvée d’eau ! tout ceci dans le but de passer une inoubliable soirée autour du feu avec au menu saucisses Knacki grillées, conversations philosophiques, et chants menés par nos scouts et accompagnés par une danse chamanique ou bretonne d’Anne !

Mercredi 24 août

Après la belle nuit étoilée, Mainon s’impatiente, il va chatouiller le nez de Lætitia l’air de dire « occupe toi de moi » mais il fait encore un peu frais et le duvet est confortable. Mainon n’en peut plus, et hop d’un coup de galop il arrache tout et se met à galoper en toute liberté dans ce magnifique décor avec le tintamarre des sardines accrochées au bout de sa corde qui servent de réveil pour tout le monde.

Aujourd’hui nous descendons sur Névache, en chemin nous faisons la connaissance du berger aux 1700 moutons puis un peu plus tard nous retrouvons la famille de Lætitia venue à notre rencontre.

Sur notre route nous croisons une demoiselle coiffée curieux phénomène d’érosion.

Déjeuner à Névache, charmant petit village où, le mélèze roi habille façades et toitures. Pierre nous offre le café sur une terrasse ombragée de la brasserie du chevalier barbu.

Pour rejoindre le camping de Foncouverte un transfert est organisé en fourgon pendant qu’une petite équipe fait le trajet à pied en longeant la Clarée avec Mainon.

Arrivée au camping, au programme : vidage du fourgon, montage des marabouts et douche chronométrée (la seule de la semaine). Le soir notre chef étoilé Jean-Paul nous régale de sa ratatouille maison accompagnée d’une escalope à la crème sur un lit de champignons de Paris.

Jeudi 25 août

Le soleil cogne de bonne heure, « bonjour Julie ! Joyeux anniversaire ».

Nous rangeons le campement et partons tranquille sur la route qui remonte la vallée. Déjeuner champêtre à l’ombre d’un saule, les plus téméraires tentent une baignade dans l’eau limpide du torrent.

Le cadre est majestueux au Nord, au Sud, à l’Ouest, à l’Est, un régal pour les yeux. Nous repartons tardivement, objectif le refuge des Drayères.

Mainon passe devant sur la piste pendant que nous empruntons une petite sente qui ondule au gré de la rivière. Au refuge, nous accueillons Vincent sous une haie d’honneur suite à sa journée complète de marche.

Ce soir c’est Julie à l’honneur au refuge : extinction des lumières et bougies pour marquer le coup. S’en suivra une veillée dans une petite cuisine annexe avec chants et « limonade maison » de Jean-Paul !

Vendredi 26 août

Petit déjeuner 7 heures, c’est une grosse journée qui nous attend : montées sportives au seuil des Rochilles puis au col du même nom.

La caravane de joëlettes progresse lentement pendant que Vincent marche tranquillement mais sûrement, loin devant… Heureusement sur le sentier une sympathique équipe de randonneurs de l’ASPTT de « Sainté » propose spontanément leur aide bienvenue !

Nous longeons le lac de la Clarée aux eaux turquoises et après un dernier raidillon, nous atteignons le lac Rond à 2450 m. Après l’effort le réconfort, la baignade s’impose, pour certains se sera du bout des pieds et pour d’autres la traversée du lac à la nage.

Après le casse-croûte et la sieste nous poursuivons notre chemin pour franchir le col des Rochilles et admirer le lac du grand Ban avec au loin les aiguilles d’Arves.

Nous entamons alors la grande descente sur la piste jusqu’aux Mottets, notre point de destination finale. Certains loupent l’arrivée et dans leur élan continuent la route… Timing très serré pour la soirée : récupérer les égarés, monter les marabouts pour la dernière fois et aller chercher les véhicules laissées à Valfréjus soit 2h30 aller-retour. Pour cette dernière soirée notre chef JP nous a préparé une tartiflette géante et tiramisu à la pêche.

Le dernier tour de table permet de recueillir les impressions et émotions de chacun.

Samedi 27 août

Aujourd’hui c’est le grand départ. Mainon est le premier à sauter dans le fourgon. C’est enfin les vacances pour lui ! Petit à petit le campement se range et l’équipe se sépare. On se promet de se retrouver à l’AG…

« Au fait Lætitia ! c’est quand la date ?? … »