Tête de la Cula – 27 juillet au 3 août 2019

25 janvier Reportages

Randonnées culinaires autour de ma Tête (de la Cula)

Un samedi, j’ai vu arriver un groupe d’Handi Cap Évasion.. Il paraît qu’ils vont randonner sur ma Tête.

Le groupe s’est retrouvé grâce à l’organisation hors pair de Bernard, Monsieur Covoiturage, au camping de Ceillac.

Ils ont installé leur campement, un grand marabout et des tas de petites tentes.

Je vais essayer de parler de cette randonnée et de vous présenter les membres de l’équipe jour par jour.

Tout d’abord, je vous présente le duo le plus important du séjour. Tout d’abord, le guide Stéphane. Eh oui, il ne faut pas se perdre sur les chemins qui mênent à ma tête ! Ensuite, l’intendante Isabelle qui a régalé le groupe avec ses petits plats. Cela sentait bon toute la semaine, j’aurais voulu y goûter !
Au court du premier repas, tout le monde s’est présenté.

Le lendemain, après avoir démonté le camps, ils ont bâté Charlot, leur âne. Parlons-en, il m’en a mangé de l’herbe, celui-là (heureusement que c’était une rando culinaire) !

Zou, après une traversée de Ceillac, la caravane a commencé sa première montée pour une journée d’initiation en direction des Chalmettes. Il y va fort ce Stéphane, le groupe s’en souviendra ! Tout le monde a pris une suée sauf Benjamin qui monte plus vite que les joëlettes.

Après une pause graines bien méritée, le groupe s’est remis en route, il a traversé de petits hameaux à l’architecture typique montagnarde. Des chalets de bois fontaine jalonnaient le parcours. Ils sont beaux les petits chemins que j’ai sur mon flanc !
Je me suis aperçu qu’Émilie, passagère joëlette était aux petits soins pour les accompagnateurs, cela fait plaisir.

Près d’une petite chapelle, le groupe a dégusté le bon pique-nique préparé en commun. Il paraît qu’Isabelle aime bien avoir des petites mains : « C’est la salade à tout le monde » comme elle aime le répéter.

Une petit sieste rituelle HCE, et hop, le groupe se remet en route vers son premier camping sauvage.

Arrivés au bois noir, ils ont installé leur camps, j’ai commencé à sentir de bonnes odeurs de cuisine, la popote du soir était déjà en route. Quelle efficacité cette Isabelle ! Tout le monde l’aide, elle sait déléguer sans perdre le fil de sa recette.

Après une bonne douche dans l’eau de mes ruisseaux et l’apéro, le dîner est servi. Vers 23h je n’entends plus personne, tout le monde s’est endormi sous les arbres.

6 heures du matin, il faut se lever tôt pour gravir ma Tête et préparer les affaires pour une nuit de bivouac. Question : melons pour ce soir ? Non, c’est trop lourd. Les melons se transformeront en Royco minute soupe. Pauvre Isabelle !

La petite troupe s’est mis en route sur mon chemin. Après avoir traversé le bois, mes visiteurs ont découvert les premières fleurs de ma robe. Madeline s’en sert pour créer une couronne afin d’agrémenter le chapeau de Karine.

Ils ont besoin des cordes pour monter les joëlettes. Ce n’est pas parce que je me suis faite toute belle que je ne vais pas leur donner un peu de fil à retordre, ça monte du coté de chez moi !

Vers 14h, le groupe a pique-niqué près d’une cabane. Pour Charlot ce fut royal : des fleurs à profusion. On aurait dit un gamin dans une boutique de bonbons, sauf que mes fleurs sont gratuites.

J’ai remarqué que Madeline avait toujours un bloc d’aquarelles, qui lui permettait de dessiner les paysages de ma vallée, quand elle avait le temps. Ce jour là, elle s’est mise à dessiner Charlot dans sa « Boutique de confiseries ».

Après que tout le monde se fut bien reposé, Stéphane a sonné l’heure de se remettre en route pour le bivouac.

Damien et Amande sont montés tous les deux à pied au son de la musique reggae, ceux-là étaient heureux de monter ensemble.

Vers 17h30, j’ai entendu des rires et des voix, la caravane HCE était arrivée.

Les randonneurs ont monté le campement. Après une corvée d’eau (pour préparer la Royco minute soupe !) certains ont dû se résoudre à faire leur toilette à l’eau froide. Eh non, je n ’ai pas d’eau chaude pour vous !

Vers 20h, le repas est servi, prés du marabout. Finalement, une soupe, ça réchauffe, tout comme les tisanes et, pour les puristes, l’eau de vie offerte par Vincent. Qu’ils étaient tous bien mignons à siroter leurs eaux diverses et variées en regardant un magnifique coucher de soleil sur la vallée !

Après ce petit moment romantique, Sébastien a expliqué les étoiles car il y avait une belle voûte céleste. J’étais contente d’avoir du monde à mes côtés.

Peu après, tous mes invités sont tombés dans les bras de Morphée.

Aie, ouille, c’est quoi ce mal sur ma crinière de si bon matin ? Ah oui, j’avais oublié, le groupe doit monter sur ma tête ce matin, ils ont laissé leurs sacs et Charlot. Lydie, une habitante de la vallée et amie d’HCE les a rejoints pour les aider dans mon ascension.

Damien et Stéphane sont les auteurs de la blague du jour : quelle note fait l’eau du ruisseau ? Ré Mi : spéciale dédicace à l’un des randonneurs qui s’appelle Rémi., pas terrible la blague mais tout le monde a rigolé pour faire plaisir aux deux « humoristes ».

Après quelques efforts, les randonneurs arrivent au pied de ma tête, Damien veut m’escalader à pied pour éviter à ses compagnons de l’emmener en joëlette là-haut. Au bout d’une demi-heure, une haie d’honneur accueille Damien et Benjamin au sommet.

Christelle débouche une bouteille de rouge de sa région pour fêter leur ascension. Moi, je leur offre encore un paysage sublime de ma vallée et de mes voisins.

Après une bonne demi-heure de pause, ils redescendent au bivouac afin de pique-niquer et de recharger Charlot, très heureux de retrouver Myriam, son accompagnatrice favorite et de redescendre vers le bois Noir.

Cécile et Benjamin sont descendus tranquillement en compagnie de Lydie.

Après une belle descente, les campeurs ont retrouvé le camion, avec la promesse pour certains d’une bonne douche.

Le lendemain, une fois les affaires rangées, nos marcheurs partent se rafraîchir au lac du Clausis, un des lacs que je vois. L’équipe en a profité pour se baigner et pique-niquer au bord du lac.

Arrivés dans Ceillac, Florentin et les autres ont la bonnes idée de faire une pause dans un bar. C’est glaces pour certains et bières pour d’autres.

Au camping, c’est douche pour les uns et vaisselle du bivouac pour d’autres.

Une bonne soirée au camping cela fait du bien pour recharger les batteries car j’ai compris qu’ils repartaient en bivouac le lendemain vers le lac Sainte-Anne. J’ai de la famille qui habite par là bas, ils vont dormir du côté de chez mes cousins, les Pics de la Font Sancte.
Après un bon repas, certains font la vaisselle pendant que d’autres vont se coucher avec des étoiles pleins les yeux.

Le lendemain, l’équipe s’est préparée pour son deuxième bivouac près du lac Sainte-Anne. Charlot est chargé. Après avoir emprunté les pistes de ski, ils rejoignent le lac Miroir pour pique-niquer. Vincent leur explique un peu la botanique, c’est son travail.

Une bonne sieste réparatrice et la troupe se remet en route pour le bivouac.

Il faut une heure de marche au groupe en vue d’atteindre le col pour la fameuse photo de groupe.

Après une pause pour admirer les eaux bleues du lac Sainte-Anne, la caravane se remet en route et atteint ce bivouac sublime sous la bénédiction des Pics de la Font Sancte, (Vous savez, des cousins à moi !) .

Mes cousins m’ont raconté que l’équipe est arrivée vers 18h. Ses membres se sont partagés en deux groupes : l’un ramenait du bois, tandis que l’autre faisait la popote. C’est ça l’organisation HCE.

Au menu : ravioles, saucisses ou merguez grillées au feu de bois et bananes au chocolat en guise de dessert.

Après ce menu divin, des chants et des rires ont fusé. Tout le monde était heureux. Petite frayeur passagère car Charlot n’est plus là. Stéphane le retrouve rapidement au lac où il se reposait.

Florentin, Amande, Vléra, Merveille et Karine poussent la chansonnette.

Le lendemain matin l’équipe est réveillée par l’odeur de pain grillé. Ils ont bien de la chance d’avoir Isabelle au top pour leur préparer un tel petit déjeuner et d’avoir Stéphane pour leur avoir trouvé un beau coin de bivouac.

Après avoir rangé le bivouac et nettoyé la place (Bravo de laisser les lieux propres pour les prochains randonneurs, et pour la nature tout simplement !), tout ce petit monde redescend dans la vallée.

Mes cousins m’ont raconté que l’équipe a fait son dernier pique-nique et sa dernière sieste à proximité des Prés de Chaurionde .

Le groupe est arrivé au camping vers 16h. Tout le monde s’est affairé au rangements afin de passer la dernière soirée en compagnie de Nelly et de sa famille. Après un tour de table pour avoir les impressions du séjour, ils ont mangé un succulent repas et, au dessert, ils ont débouché le champagne qu’avait apporté Benjamin. Morgane leur a improvisé un petit slam.

Vers 22h, ce fut le fut le temps des au-revoir car certains partaient très tôt le samedi matin.

J’ai été très contente de recevoir ce petit groupe bien sympathique dans mes montagnes. J’espère qu’ils repartent avec de beaux souvenirs pleins les yeux.