Sur les hauteurs du Beaujolais, dimanche 07 mai

22 juillet Antenne du Rhône

Le dimanche 7 mai une trentaine de courageux, malgré la météo incertaine, se retrouvaient pour un circuit de 13 km dans le haut Beaujolais Vert, entre pâtures et forêts, entre 520 et 880 m d’altitude.

Le départ retardé pour cause d’élection présidentielle, et par l’arrivée tardive de certains participants, se fit à 10 h 35 sous un ciel gris et menaçant …avec une température de 8 ° sur la crête ventée du parking, départ de randonnée, du Fut d’Avenas (alt 743 m).

Les conditions météo de la sortie tronquée de l’année dernière, avec vent neige et verglas, avait « refroidi » les organisateurs et les conseils de prévention du froid et de l’humidité furent bien utiles. Cette année le ciel fut clément et le soleil taquin se révèlera sympathique en fin de parcours.

Une tranquille descente vers le château du Sauzay permit aux nombreux nouveaux participants de se familiariser avec le maniement des deux joëlettes dans les chemins caillouteux et glissants.

Mais bientôt une remontée dans les prés et sous-bois montrait la nécessité de s’encorder et de s’accorder sur le rythme de l ‘ascension…

Vers 12 h 45 une pause casse-croûte salutaire dans un abri aménagé pour les chasseurs et forestiers permit au groupe de se retrouver autour de sandwichs, salades, gâteaux et chocolats sortis des sacs… mais pas de vin du Beaujolais...le poids des bouteilles et le stress devant les caprices du temps aurait-il occulté cette initiative habituelle des organisateurs… ?

L’alcool est, à très petite doses, un lubrifiant social, paraît-il… mais l’esprit HCE aussi…On se rattrapera, promis… !!!

Ceci étant fait, la progression en sous-bois reprit en côtoyant d’importantes zones de débardage, et les chemins défoncés récemment permirent encore d’affiner le pilotage des mono-roues sur la boue et les cailloux.

Après le passage par la croix du Pym et le lieudit la Brunette puis la Trappe aux loups, une montée par un sentier barré de racines et blocs de granit, vit la troupe déboucher sur l’esplanade de la croix de Rochefort, point ne culminant à 880 m, et dominant la vallée de l’Ardières et Beaujeu en contrebas.

Un beau soleil perçait les nuages, et le panorama complet, depuis la vallée de la Saône, les monts du lyonnais, Cindre et Verdun, le Touron, jusqu’au mont St Rigaud (sommet du Beaujolais à 1012 m) s’offrit à la vue des valeureux marcheurs qui accompagnaient les deux passagers roulants et les six handicapés marchants, dont quatre non-voyants.

Mais le vent vif nous poussait vite à redescendre vers le parking de départ, plus que deux kilomètres…par un chemin goudronné (desservant le relais – antenne télé) puis par des chemins de desserte moins carrossables du fait du ruissellement ayant mis à nu soit les cailloux du relief, soit de grandes flaques boueuses creusées par les gros engins d’exploitation forestière.

Vers 17 h tout le monde se retrouvait au soleil pour clore cette belle et fraiche après-midi sans pluie : 14,5 km et D+ 463 m selon le GPS mais… la carte IGN et ses détours au curvimètre est plus diplomatique à ce sujet !

Puis ce fut le départ des groupes vers le Sud et Lyon ou Mâcon.
Il faut signaler cependant que pour simplifier la tâche des organisateurs et équilibrer la ressource humaine (PJ, HM et accompagnateurs), il est nécessaire de prévenir de sa présence, et d’éviter désistements ou inscriptions tardives...question d’efficacité et de cohérence…
Merci à tous …


Marc et Monique, les organisateurs.