Séjour du Caramantran

25 janvier Reportages

Samedi 22 Juillet

Arrivée au camping de Ceillac, repas gargantuesque terminé par un délicieux « sachertorte », une spécialité autrichienne.

Dimanche 23 Juillet

Après une nuit fraîche et humide, départ pour notre 1er campement, passage par la cascade de la Pisse. A la pause repas, Vincent alias Vince conte ses mille et une vies.

Après cette première journée, baignade collective dans la rivière avec un sauvetage in-extremis des lunettes de Luc (perdues dans la bataille d’eau). Nous passons la nuit à côte de cette rivière nommée Cristillan.
Petite averse nocturne, le temps d’un réveil musculaire…

Lundi 24 Juillet

Petite montée bucolique et fleurie : à la tête de l’équipe une dingo-team avec la voiture de Valérie conduite par Vince, Flavien et Claire-volante. Arrivée au Mont Fromage pour la pause graine avant l’orage.

Temps calme nécessaire pour Flavien auprès de Charlot : le début d’une grande histoire d’amour…
Viennent les montagnes russes en descente, toujours pas d’orage !

Après le repas, enfin une (grosse) descente montante agrémentée de jolis cailloux.
Le campement est installé à Saint Véran. Baignade dans la rivière, premières toilettes à l’eau froide pour Brigitte et Luc !

Mardi 25 Juillet

Cris et orages dans la nuit mais personne n’est mouillé.
Départ pour le bivouac, l’eau chaude et la salade du midi ont tenté de nous échapper.
Programme du jour : monter !
Didier nous fait un cours de taxidermie grâce à une marmotte raide morte et asticotée.
Premier jour où la sieste est autorisée (avec mots croisés suisses).

Kevin marche et perd son pantalon (où est passée sa ceinture ? ). Pour se reposer il lance ensuite une bataille de pommes de pin.
Nous avons continué à monter, monter, monter...avec une fin en apothéose : traversées de rivières (à sec ou pas).

Repas au refuge sur la terrasse ensoleillée exposée au vent.
Infatigable, Kevin finit la journée par un parcours d’obstacles : rivière, passerelle, tuyau …

Mercredi 26 juillet

Nuit fraîche, les duvets sont givrés...Brigitte a tenté de s’échapper durant la nuit, la tête et les bras sont passés en dehors du tipi mais les jambes ont préféré rester au chaud.
Petit déjeuner sous le tipi avant l’arrivée du soleil...et du vent ! Éole nous accompagnera toute la journée.

Réveil musculaire tonique, on monte vers le col de Saint Véran (frontière avec l’Italie) puis le col de Chamoussière où nous avons pique-niqué...à 14h.

Pendant que les passagers récupéraient leur retard de sommeil, nos passagères Brigitte et Valérie ainsi que Sarah, accompagnées de quelques bras, sont montées à l’assaut du Caramantran ! They did it !

Une fois tous réunis, nous descendons vers le col Agnel en traversant le pierrier du Caramantran. Luc et Kevin continuent à cueillir de jolies fleurs, le premier pour les faire sécher, le second pour les offrir à Célia ou Virginie.

Jeudi 27 juillet

Dernière grosse montée du séjour (d’après Didier) vers le col Vieux avec vue sur le Pain de Sucre (et le Mont Blanc grâce à un ciel bien dégagé).

Descente vers un lac qui nous accueillera pour midi. Baignade non interdite, testée par plusieurs courageux suivie d’une loonngue sieste...qui nous laisse croire que le campement est proche.
Brigitte décide de partir avec ses béquilles en amont et choisit des chemins vertigineux qui donnent des sueurs froides à Virginie, heureusement Rémi arrive en sauveur. Valérie quant à elle s’entraîne aux tractions.

Très, très, très longue descente avec rencontre du berger et de ses moutons. Ceux avec un « D » sur le pelage appartiennent à Didier. Willy adopte un crâne de bouquetin, très odorant, pour sa collection.
Sarah finit la journée en joëlette, une première.
Au dîner c’est le drame, la louche est perdue ! Une battue est organisée pour la retrouver, en vain ( Jean-Pierrade n°1 : la louche était dans son sac).

Vendredi 28 Juillet

800m en moins ont permis à tous d’avoir une nuit récupératrice.
Après un vote sans vote, le camp est plié en un temps record ! Mais Charlot décide de nous fausser compagnie pour aller lécher le sel des moutons. Nous admirons alors le footing matinal de Flavien, Didier et Willy.
Jean- Pierrade n°2 : son opinel gravé au bout cassé est introuvable...il réapparaît dans son sac… comme la louche !
Nous descendons tranquillement vers le camion ( trop tranquillement pour certains qui se chargent d’alourdir nos sacs avec des cailloux…), pour rejoindre le camping en suivant un chemin plutôt roulant en bord de rivière. Luc commence même à apprécier les descentes !

Après le déjeuner, Julien brode patiemment « Caramantran » sur le chapeau de Jean-Pierre pendant que Madeline peint des aquarelles pour nos généreux donateurs.

C’est l’heure du dernier repas et de l’habituel tour de table : un grand merci à tous et toutes pour l’aventure, le partage et la bonne humeur. A très bientôt sur les chemins !