S’il m’était conté… Vauxrezis

Samedi 12 septembre, Jérémie nous avait donné rendez vous chez lui pour une randonnée sur les coteaux du Soissonnais. Pour renforcer l’équipe picarde, Bernard et Patrick d’Ile-de-France nous avaient rejoints.

Le parcours était repéré par l’association Pl’Aisne Nature et Laurent n’a pas manqué de nous commenter cette sortie en tant que greeter patenté.

Avant de démarrer, un petit temps pour répondre aux questions du journaliste de l’Union, puis explications du pilotage de la joëlette pour les novices.

La pluie n’arrêtera pas les courageux, et c’est ainsi que 3 passagers joëlette ont pu randonner dans la campagne soissonnaise, longeant les champs et traversant les bois.

Les randonneurs de Pl’Aisne Nature se sont essayés au maniement de la joëlette, certains prenant confiance en réalisant que ce n’était pas si difficile.

La boucle du matin nous emmène jusqu’à la pierre à sel de Chavigny, qui servait de mesure pour payer la gabelle autrefois.

Après 7 km, la pause casse-croûte à l’Eau Vive de Siloë, la maison de Jérémie et de ses parents, est bienvenue : réconfort des corps et des esprits avec un peu de vin de coing. Il faut bien ça car il pleut encore et une seconde boucle de 7 km nous attend.

La troupe un peu moins fournie que le matin va découvrir le dolmen de la Pierre-Laye. Le site n’a pas encore révélé tous ses secrets. On y a retrouvé des ossements humains et une hache. Les orifices dans les pierres pourraient avoir servi à l’écoulement du sang de victimes… sacrifices ou combattants ennemis…

Les paroles de Laurent nous font frissonner bien plus encore lorsqu’il nous explique l’origine de la chaussée Brunehaut que nous empruntons. Le nom de cette chaussée est celui de la reine Brunehaut, condamnée à mourir attachée par les cheveux, un pied et un bras à un cheval sauvage. Le parcours irraisonné de ce cheval aurait donné naissance aux nombreuses Chaussées Brunehaut. Il parait plus vraisemblable que ces anciennes voies romaines aient pris le nom de la reine qui les avait réhabilitées à l’époque.

Encore tremblants de peur, nous retournons chez Jérémie boire un remontant, histoire de reprendre la route vers nos contrées respectives, bien remis de nos émotions.

Merci à tous pour cette sortie qui nous a permis de découvrir la jolie campagne soissonnaise. Partage de l’effort, de l’histoire - grande ou petite -, d’un coup à boire ou d’un gâteau, découverte de l’autre, bonne humeur sont tous les ingrédients qui font l’esprit de HCE !