Belle occasion de découvrir les collines de l’ouest vert de la capitale des Gaules, entre Marcy l’Etoile et Pollionnay (où se déroulait la fête des conscrits).

Pendant le parcours, comportant des dénivelées de 150 a 200 m sur une distance de 12.5 km, dès 10 h 30 le groupe devait satisfaire aux exigences, en vingt questions, d’un sympathique document qui les informait aussi des lieux traversés, des monuments églises et chapelles, croix de chemins, habitations rurales, carrières, dates et spécificités du patrimoine rural.

Bien sûr, d ’autres marcheurs, mais partis plus tard à 13 h 30, étaient sur le circuit et furent confrontés au même « remue- méninge » nécessitant de lever le nez et tourner la tête sur le paysage...
Sauf que le froid relatif ( 6 à 8 ° ) et la brume à l’horizon créaient une ambiance de novembre à cette sortie printanière, seulement attestée par le tapis de primevères et de rares jonquilles au flanc des maisons bien exposées....

Car la brume (de beau temps ? ) n’était pas la seule à refroidir les esprits, quelques passages de ruisseaux, aux berges boueuses et au débit gonflé par les pluies de la semaine exigèrent des participants, par cinq fois, des acrobaties finalement ... réjouissantes...
Passages nu-pieds, ou encore en équilibre précaire sur un gué de pierres moussues ou de rondins glissants, joëlettes, pilotes et malvoyants montrèrent leur habileté, ou leur stoïcisme devant le risque d’un bain de pied involontaire...ce qui ne manqua pas d ’arriver, avec l’admiration et sous les applaudissements pour les courageux qui ont continué la balade avec des pieds froids...

Bref, des côtes caillouteuses, des chemins bucoliques, des sous bois dégagés, des chevaux dans les prés, des genêts masquant de traîtres barbelés dans les sentiers encaissés, tout ce petit monde a pu se distraire tout admirant ici une chapelle du XII siècle, là une croix forgée, un château à l ’ horizon .. .les HLM des collines lyonnaises dans la brume.....ou encore pour finir, un musée de maquettes en bois des monuments historiques de France et de la région réalisées fin XIX siècle par Antoine Brun, un artiste local aux doigts d ’or...

A l’arrivée dans la salle des fêtes, boissons et pâtisseries offertes par les organisateurs en échange du bulletin réponse permirent de conclure cette journée de plein air sur une note conviviale, et tout ce petit monde, après les effusions d ’usage, regagnait ses pénates, parfois éloignées, en s’informant de la prochaine rencontre, le 12 mai

Photos : Marie Donger

Texte : Marc Gallavardin