Pyrénées Ariégeoises du 24 juin au 1er juillet 2023

25 janvier Reportages

Jour 0 : C’est parti !

Le samedi 24 Juin, les arrivées se font au compte-goutte, certains sont arrivés la veille ; le campement est déjà installé sur les hauteurs du village de Freychenet ! Des nouveaux, des plus expérimentés, des habitués, certains font même parti des meubles comme dirait Vincent ! Nous entamons ensuite le tour des prénoms ce qui rend la chose compliqué pour un premier jour, on découvre un moyen mémo technique pour retenir le prénom de Yovan, et nous apprenons aussi que nous avons un premier défi pendant ce séjour : imiter le rire de Laurence.

Ce soir là, très beau ciel étoilé...

Jour 1 : Journée d’initiation, boucle dans les gorges de Péreille

Découverte de la joëlette pour les nouveaux, balade qui met bien en jambe pour un premier jour, les joëlettes commencent à chanter !

Le midi sieste au dessous de la cime des hêtres, Lise se fait manger par les moustiques dès le premier jour, heureusement Nathalie a des huiles essentielles secrètes pour apaiser les piqûres. L’après-midi on arrive dans le village de Roquefixade, on ne risque pas d’être dérangé par le bruit !

Petite pause autour de la fontaine qui nous rafraîchit, certains finissent bien trempés !
Le soir, on goûte le rhum de la Réunion de Madeleine, repas avec Jeff et sa femme, saumon au menu, quel régal !

Réveil au milieu de la nuit sous la pluie pour ceux et celles qui ont dormi dehors, tout le monde sous la tente marabout, sous laquelle on reçoit encore des gouttes, mystère…

Jour 2 : Journée sportive dans la forêt

Ça grimpe ça grimpe et ça reregrimpe, sous la brume, des pentes à la verticale qui font chauffer nos mollets et nos cuisses, mais on garde le sourire. On découvre le harnais de Madeleine, une belle invention, qui, d’après Dominique, lui permet de rester au courant... Petit pique-nique dans la forêt, la brume est encore là mais ça va bientôt se découvrir heureusement...

À quelques mètres de l’arrivée, la pente est trop raide, on y va 2 joellettes par 2. On monte, on tire, on souffle et on est contents d’arriver en haut ! Une équipe redescend chercher les deux autres joëlettes, c’est dans l’effort que l’équipe se soude !

Arrivée au refuge de Jacques, très authentique, toute l’équipe est sous le charme ! Montage du tipi sur un terrain en pente qui fera des heureux pour la nuit, petite pensée pour Vincent et Gaël pour qui, celle-ci, fut très longue... Camille courageux dort dehors dans la brume en pensant sûrement que ça va se découvrir évidemment ! D’autres vont dormir dans la petite cabane au- dessus du refuge. Dans la chambre des filles, Christine et Laurence s’exclament " c’est pas Versailles ici", ça nous fait rire, oui c’est sûr, Jacques n’est pas maniaque, mais on est super chanceux de séjourner chez lui ! L’objectif de la soirée : que le verre de Jacques ne soit jamais vide, belle soirée conviviale, la nuit tombe, on attendra encore que ça se découvre ...

Jour 3 : Ascension du Mont Fourcat ... enfin presque !

Au réveil, la brume se forme autour du refuge, on avait prévu de faire le mont Fourcat, mais le temps n’est pas au beau fixe malheureusement ! On monte le matin jusqu’à arriver à 3 colonnes en pierre. Mais de quoi s’agit-il ?

La légende des 3 pics c’est l’histoire de 3 frères tous reconnus par le village, qui sont partis après dans la montagne au secours de leur brebis qui les avaient appelé à l’aide. Et pendant qu’ils sont partis les sauver, il y a eu de l’orage et ils se sont fait foudroyer tous en même temps, alors pour leur rendre hommage, les villageois sont montés au Mont Fourcat pour prendre pierres et les redescendre pour dresser trois piliers de pierres qui sont depuis toujours intacts.

Retour au refuge, cueillette de champignons pour certains, lecture pour Christine, Laurence et Gaël se pose sur le banc pour profiter de la vue, baignade à la rivière pour d’autres, une belle après midi ! Enfin, Dominique, nous initie au jeu "Pierre appelle Paul", Pierre appelle 2, 2 appelle 11, 11 appelle 4, Christian appelle le numéro 0 qui n’existe pas, etc. Ce jeu a été pour certains ( on taira leurs nom pour des raison évidentes d’anonymat) l’activité la plus éprouvante du séjour ! Nos grands gagnants : Yovan et Bruno ! Bravo !

Jour 4 : Après l’effort le réconfort !

Il est l’heure de quitter le refuge et de dire au revoir à Jacques, belle descente dans la forêt, on apprend à éviter certaines racines...

Pique-nique dans le village de Montferrier sur une belle pelouse, à côté d’un lavoir. Nous mangeons notre salade, accompagnés d’une belle mélodie de trompette, et petite sieste au soleil pour certains. Pendant ce temps là, Germain essaie de breveter la manière la plus appropriée de faire un noeud dans la corde des tireurs, Sylvie cherche son tupperware de pâtes sans carottes qui restera introuvable (mystère à résoudre, tous les indices sont les bienvenus), d’autres, débattent sur le nombre de dénivelé qu’il nous reste, à savoir que c’est à ce moment précis qu’on comprend qu’il faut systématiquement ajouter environ 300 mètres aux dénivelés annoncés en amont par nos accompagnateurs.

Et hop, c’est reparti ! On commence l’après-midi sur un chemin boisé, des vaches et un taureau nous double avec leurs bergers, d’après Patricia, il s’agit d’espèces de l’Aubrac, une équipe se forme pour réclamer des bières fraîches pour l’apéritif, 24h plus tard les réclamations ont été entendues, nous sommes ravis ! Montée dans la forêt pour ensuite arrivée au parking où l’on retrouve Philipe, petit goûter et préparation des affaires pour le bivouac du soir ! Dernière montée assez raide, mais le paysage en haut est tellement réconfortant ! Magnifique lac de Moulzoune, et hop, tous à l’eau !! Au milieu des truites et des têtards, on se relaxe et ça fait tellement du bien de prendre le soleil !

Philippe nous régale encore une fois, barbecue au feu de bois, poulet et patates, quel magnifique endroit pour bivouaquer ! Chacun se trouve son coin, dans un hamac, sous une bâche, sous un arbre... La lune se reflète sur le lac et c’est magnifique ...

Jour 5 : Les descentes "ludiques" !

Le matin, on monte sur une crête, en haut pendant la pause "graines", nous pouvons avoir une belle vue nos lieux de passage de la semaine : notre bivouac de la veille, le village de Roquefixade et les gorges de Péreille, c’est très beau. La brume nous suit évidemment, mais nous savons que ça se découvrira bientôt. Ensuite, descente sur un beau chemin très bien aménagé, roulant, et très agréable, on pourrait croire qu’il a été conçu spécialement pour les joëlettes ! Évidemment non... Avec HCE ceci n’existe pas, un test pour les nouveaux, pour savoir si nous pouvions rester dans l’association, ouf c’est bon on réussit à descendre sains et saufs, challenge réussi ! Sur le chemin, on en apprend un peu plus sur la flore locale, genêts, genTiane, thym serpolet etc. Les randonnées du mois de juin sont bien fleuries et c’est très agréable ! Après une descente rocailleuse et un peu technique, certains ont bien les pieds boueux et trempés (on taira leurs noms de nouveau... ), tout le monde commence à avoir un petit creux ! Il reste une demi-heure d’après les accompagnateurs... 20 minutes plus tard, il restera 30 minutes, l’espace- temps est étrange dans les Pyrénées Ariégeoises...

Après le pic nique, le chemin est large et plutôt plat. Eric marche presque toute la fin de la rando, une ola l’accueillera sur le parking du camping !
Je ne sais pas vous, mais de cette journée, j’ai appris que chez HCE les descentes dites "ludiques" ne font, étrangement, pas du tout rire !

Nuit dans un camping ariégeois, douche chaude enfin seulement pour certains... Petite chute de Laurence dans la descente pour aller à la douche, mais bon fou rire donc tout va bien !
Yovan, Clément et Dominique montent les bâches pour que l’on puisse manger dessous au sec, sachez que ce n’était pas une bâche 2 secondes, mais plutôt 2 heures ... je vous avais dit que l’espace-temps était étrange pendant ce séjour !

Toutes les bâches sont tendues avec des petites cordes et des sardines, ce qui rend les déplacements de Philippe compliqués, car il aime se prendre les pieds à peu près partout sur son passage ...

Jour 6 : Sur les traces des Isards et des Cathares...

On se réveille sous la pluie, matinée tranquille, jeux, préparation de gâteau aux pommes, et de la musique ! Dominique nous apprend des chansons et Lise nous accompagne à la flûte. C’est un chouette moment tous ensemble !

Puis, après un très bon repas, ça se découvre, mais cette fois, c’est bien réel !! Nous entamons une petite marche en direction du château de Montségur. Sur la montée, on en apprend plus sur la faune locale ; les Isards des Pyrénées, cousin du Chamois des Alpes, très agiles et sportifs, ils sont emblématiques dans la région. L’hermine, le lièvre et le lagopède sont les seules espèces dont le pelage blanchit l’hiver, nous avons l’impression de déranger le coq du village donc nous décidons de poursuivre notre balade du jour.
Près du château, Bruno, Sylvie, Vincent et Stéphane nous en apprennent plus sur l’histoire des Cathares. On redescend ensuite dans le village pour arriver jusqu’au musée. Une future guide conférencière passionnée d’histoire Cathares nous explique leur tragique destin. C’est très intéressant même si on pique un peu du nez, c’est la fin du séjour, la fatigue se fait sentir !

C’était un très beau musée, on pouvait y observer différentes trouvailles issues des fouilles archéologiques ; des jeux, des boucles de ceinture, des outils, des armes et des ossements qui datent de 1200 ap. JC, impressionnant !

Le soir barbecue au camping, le bois nous a presque manqué ! Debrief tous ensemble, chacun peut s’exprimer et décrire la semaine qu’il vient de passer. De manière générale, le séjour a été une réussite, nous nous sommes surpassés physiquement, nous avons fait de belles rencontres, et nous sommes tous et toutes tombés d’accord, la magie qui est générée durant chaque séjour avec HCE est unique et inexplicable ! En conclusion de ce séjour, impossible d’imiter le rire de Laurence, car il est unique !

Pour finir, comment oublier l’histoire de la chaussette perdue de Dominique, en majorité improvisée, quel talent ! On fera aussi des virages à droite et à gauche, des sauts de haies, des clic clic et des rivières pendant cette soirée, de quoi paraître fou pour des personnes extérieures, mais heureusement, nous sommes en Ariège à la fin du mois de Juin !

Jour 7 : Dernier jour brioché !

Le matin, dernier petit déjeuner tous ensemble. On mange une délicieuse brioche de la boulangerie du coin, offerte par Gaël, on s’est régalé, merci à lui ! Les pronostics sont lancés, mais combien de grammes pèse cette brioche ? Malheureusement, ce mystère restera aussi entier que celui du tupperware de Sylvie.

Merci à tous et toutes pour ce séjour formidable, et surtout, ne vous inquiétez pas, ça va bientôt se découvrir...