Monts du Cantal du 16 au 23 juillet 2022

26 septembre Reportages

Samedi, toute l’équipe se rencontre joyeusement en fin d’après-midi sous un tilleul magnifique au camping de Thierzac auprès d’une rivière.

La première nuit étoilée pour les uns et sous le tipi pour d’autres est incroyablement chaude. Un petit vent doux permet d’éviter la rosée du matin.

Dimanche.

C’est la journée d’initiation « technico ludique » bien au frais dans les hêtres.

Béatrice, accompagnante pour la 1ère fois, veut tout comprendre et se met sur tous les postes avec ténacité et curiosité !

Isabelle marche souvent pour économiser les efforts du groupe. Delphine rit beaucoup sur la joëlette surtout quand elle a peur.

Le pique-nique se fait près de la ravissante chaumière de Granier.

André nous retrouve avec sa bonne humeur communicative et un charmant petit rosé en soirée.

Lundi

C’est une journée difficile et on a la chance d’avoir Laetitia VB, venue en renfort, avec une ascension jusqu’au déjeuner, qui se fait heureusement à l’ombre avant la chèvrerie en plein soleil, prévue initialement.

La porte du lion est superbe :

Une délicieuse salade de pomme de terre-pomme est suivie d’une jolie sieste indispensable, parsemée et étagée. Un hamac est mis à disposition pour la sieste.

La descente est elle aussi plutôt technique entre les pierres et sous un soleil torride mais avec un paysage exceptionnel.

Un ami de Nico, Bernard, son moniteur d’escalade et guide, nous guette dans une descente périlleuse pour filmer les exploits de son protégé, qu’il connaissait déjà avant l’accident. Il lui a redonné goût à l’escalade, alors qu’il était encore en fauteuil et l’accompagne fidèlement dans ses aventures diverses et variées.

Ça se termine tardivement à l’ombre de la forêt en descente jusqu’au lieu de bivouac. À notre grande surprise, un troupeau de superbes salers arrivent en nombre autour de nous dans l’estive. Le coin repas s’installe dans une arène de présentation du Puy Marie.

Les préparatifs du soir sont difficiles avec des pieds qui brûlent et une énergie ébranlée par les +750m de la journée, mais certains arrivent encore à s’amuser autour de la vaisselle

La tablée se retrouve pleine de rires grâce à notre clown André, en admirant un coucher du soleil exceptionnel, juste récompense de cette journée bien difficile.

Bernard et Virginie, duo d’intendants ont concocté un poulet coco juste délicieux.

Sous le tipi, pendant le coucher, Sébastien prévient qu’il ne faut pas rentrer le pied dans la poche du pantalon, s’en suivent les fous-rires de Delphine et Hugo qui fait la chenille pour remonter son sac de couchage sur le matelas. À côté, Nico est déjà endormi à poing fermé. Le brossage de dents est l’occasion d’un repérage des constellations.

Sébastien qui a perdu son cache d’appareil photo, essaye de former un groupe de récupération vers 5h le lendemain avec comme motivation le double lever de soleil. Il refera l’ascension seul, nous apportant de magnifiques clichés

Mardi

Nico passe à côté d’un rocher en surplomb à tête de dinosaure.

La randonnée est périlleuse ; Delphine n’est pas trop rassurée. Il lui faut des blagues pour penser à autre chose alors Julien fait l’ascenseur ou la porte. Elle va bcp mieux surtout quand Willy s’occuper de sa joëlette. C’est clair, même si le gril power l’entoure, pour elle, il faut plus de gars autour ????

Le paysage devient exceptionnel et la troupe avance de bon cœur

Soudain grosse frayeur, Nico fait une chute dans un mur en escalier. Il est heureusement indemne et repart aussitôt vaillamment.

Willy lui propose de terminer la randonnée en télésiège avec André et Cécile.

Après une descente, sur les pistes de ski pierreuses, on retrouve Bernard et Virginie qui fait son baptême de conduite du camion ; une belle marche arrière dans les près jusqu’à notre lieu de bivouac.

Une baignade en rivière précède l’apéro où résonne les rires puis au repas Willy annonce que le lendemain sera très allégé pour compenser ce démarrage un peu violent ; ouf ! La journée aurait dû être difficile.

Le programme allégé annoncé et l’excellente croziflette, qui devait nous permettre de gravir des sommets, nous donnent du baume au cœur. S’en suit une vaisselle pleine d’éclats de rires jusqu’à 23h !

Mercredi journée détente

Après un transfert en voiture, la balade sur un petit chemin bordé de framboises nous amène à la rivière, ou quelques bassins étagés et cascades se superposent jusqu’à un pont de bois.

Willy se jette à l’eau et Hugo et Isabelle se lancent aussi malgré le soleil timide, provoquant une bataille d’eau.

Agathe fait un massage à Isabelle, Nath fait un soin à Delphine, moment de détente bienvenu pour tous. Cécile partage des calissons d’Aix

Le pique-nique a lieu dans ce cadre idylles avec la malédiction de la thermos perdue qui continue, suivi d’une sieste. Puis nous repartons pour 1h30 de joëlette facile jusqu’au buron de la Souleyre

Nicolas arrive en tête après un belle marche

Des génisses et quelques sapins au premier plan d’une vue panoramique nous accueillent devant le buron.

Des jeux de dés sont proposés à Hugo et Isabelle avant l’apéro pendant que tout se prépare pour une nouvelle nuit de bivouac.

C’est Julien qui décroche la pince à linge et il chante une chant millénaire bourguignon : « lala, lala lalalalere »
https://photos.app.goo.gl/Z7GzBEj7Leh7F9LA7

Les Fous rire résonnent à la vaisselle, accompagnés par la guimbarde

Jeudi, démontage express et départ à 9h30 vers le parc de Chamalière où 2 gardes Natures nous attendent pour nous faire observer quelques chamois et leurs chevrettes. Lors de l’ascension Nath s’est fait une vilaine crampe, Andréa a posé un strap et Isa lui prête ses bâtons pour progresser aux côtés de Bernard qui raconte quelques souvenirs.

Un balcon à l’ombre de bouquet de hêtres nous sert d’observatoire

Les questions fusent et « non, il ne faut pas jeter ton noyau de brugnon ni une peau de banane dans la nature ».

Delphine continue de rigoler avec la gente masculine qui l’accompagne, le moral est au beau fixe et la troupe avance joyeusement. Il faut faire voler les joëlettes pour Delphine et Hugo au-dessus de barbelés, pendant que le reste du groupe joue les commandos en passant dessous.

https://photos.app.goo.gl/mGxwo8HQDnqqHcR76

Patrick prétend avoir traversé les barbelés centraux sans les toucher ????

Après le repas Virginie et Bernard nous quittent pour récupérer le camion et on se retrouve sur un promontoire entouré de sapin avec vue sur la vallée

Tam confie les yeux plein d’étoiles que c’est la première fois qu’il voit un chamois et un télésiège. La soirée se termine autour d’un jeu de cartes solidaire, dont l’objectif est de faire un maximum de points tous ensemble

Vendredi :

Montée ultime de la mort grise devant l’église de Mura pour un dernier défi.

On trouve un lieu de baignade pour le pique-nique juste avant le camping du dernier soir.

Après un émouvant tour de table alterné de chansons et même d’un peu de danse, le repas s’achève par une merveilleux tiramisu, au moment duquel, Willy a dû sortir de table et Delphine déclame ; « si qqn prend la part de Willy je le démonte ! »

Comme à chaque fois avec HCE, ce séjour Cantal nous a permis de donner le meilleur de nous-même et d’expérimenter une fraternité, qu’on tentera d’exporter dans la vie quotidienne.