Mode d’emploi de la Joëlette

Décembre 2017 La Joëlette

Dépliage : mise en service

Tous les éléments sont regroupés ensemble.
La Joëlette même repliée peut rouler en tenant les poignées arrières qui ont été repliées vers l’avant. La ceinture serre tout l’ensemble

Mettre en place les deux béquilles arrières et la béquille avant. L’ensemble tient alors sue son trépied.
 Déplier les bras arrières.
 Redresser le dossier, le bloquer en position avec les barres verticales.
 Replier les bras avants, repose-pied, appuie-tête, coussins.

Installation du passager

L’un des accoudoirs peut-être replié (un papillon à enlever). Le ou les bras avant peuvent être enlevés.
Le passager étant assis, régler les repose-pied, appuie-tête, mettre la ceinture, les brancards avants avec les goupilles.
Surveiller toujours l’appareil, car les béquilles peuvent s’enfoncer dans un sol mou.

Ne pas oublier de boucler la ceinture de sécurité du passager et d’attacher les pieds sur les cale-pieds.

Mise en route

Les deux accompagnateurs sont à leur place.

Celui de derrière fait légèrement basculer l’engine en arrière en l’attrapant au sommet du dossier.
Celui de devant se retourne (face à l’arrière) enlève la béquille avant et la passe à celui de derrière, puis il maintient le fauteuil.
Celui de derrière enlève et replace à l’envers les béquilles arrières l’une après l’autre en penchant légèrement l’appareil vers l’avant et à droite et gauche.
L’accompagnateur arrière ramène la Joëlette au point d’équilibre et la maintient pendant que celui de devant se retourne en position de départ.
L’accompagnateur arrière trouve le point d’équilibre général parfait :
 Latéral : de droite à gauche (roulis)
 Frontal : en avant et en arrière (tangage).
Pour permettre à l’accompagnateur arrière de ressentir le point d’équilibre, l’accompagnateur avant ne doit pas maintenir la Joëlette pendant cette opération.

Puis l’accompagnateur arrière règle la hauteur des brancards arrières pour être en bonne position.
Le siège doit être à peu près horizontal, très légèrement basculé vers l’arrière.
Le poids doit être supporté par la roue, pas par les accompagnateurs.

Circulation

Avoir un toujours en tête les deux points essentiels : sécurité et confort.

Sécurité

La Joëlette fonctionne avec d’un équipage de trois membres : il est important qu’ils communiquent entre eux.
Ensuite, ne pas aller trop vite, il faut savoir où passe la roue et où on met les pieds.
Conserver en permanence l’équilibre et la position du siège quelque soit la pente ou l’état du terrain en réglant la hauteur des bras arrières :
 monter les poignées pour les descentes
 les baisser pour les côtes.
La roue doit porter l’ensemble au maximum ; même si le terrain est en dévers latéral, l’adhérence reste la même. Plus on s’écarte du point d’équilibre, plus les accompagnateurs sont obligés de porter l’ensemble. S’il y a obligation, pencher l’ensemble vers l’amont. En cas de chute, l’appareil se bloquera tout seul au sol à cause des angles du châssis. Ne jamais pencher vers l’aval (face ou profil).

Confort

Régler toujours les bras arrières pour conserver le siège horizontal et pour que l’accompagnateur arrière soit en position favorable pour maintenir l’ensemble.
 Suivre la ligne la plus roulante possible.
 Éviter les montées raides, choisir plutôt des virages en Z.
 Amortir les obstacles, en retenant et en soulevant.
 Veiller à ne pas accrocher les repose-pied qui sont relativement fragiles.

Toujours utiliser le frein dans les descentes, ne pas retenir de l’avant (risque de déséquilibrer l’appareil, et donc de faire forcer l’accompagnateur arrière).

Efforts pour le déplacement

Sur terrain plat, l’effort est minime si l’équilibre est maintenu.
Dans les montées, c’est l’accompagnateur avant qui doit tirer sans accélérer, en dirigeant la Joëlette pour éviter les obstacles et trouver la meilleure ligne de pente.

A l’arrière, il faut toujours tenir l’équilibre et, si besoin, pousser aussi en faisant un effort dirigé vers la roue (entre l’axe et le point d’appui du sol). Attention en poussant depuis l’arrière de ne pas faire basculer l’ensemble vers l’avant, ce qui accroîtrait le poids (et donc l’effort) sur l’accompagnateur avant.
Pour faire des virages à 180° il est préférable de les exécuter sur place en pivotant sur la roue et en sachant que la longueur de l’appareil déporte l’accompagnateur arrière.
Dans les descentes, le ralentissement est obtenu par le frein et par lui seul, sans que les accompagnateurs n’aient à retenir ; ils conservent alors plus d’équilibre et d’autonomie pour ne pas glisser et trouver le chemin.