Mini séjour à Ranchal les 7, 8 et 9 juin

Ranchal : cette commune montagnarde se situe à l’extrémité nord du pays d’Amplepuis-Thizy. Sur le chemin de Saint-Jacques entre Cluny et le Puy en Velay, en limite des bassins ligériens et rhodaniens, la commune offre un relief vallonné et boisé qui permet aux randonneurs de s’adonner en toute liberté à des excursions familiales ou sportives.

Pour la joyeuse troupe qui se retrouve près de l’étang, en direction du Mont Pinay, le programme concocté par Yannick, va être plutôt sportif. La météo s’annonce sans nuage pour les trois jours à venir. Il va sans doute faire très chaud, vu le stock impressionnant de boissons mises à rafraîchir dans le bassin.

On s’installe tranquillement et on partage le premier pique-nique, tout en admirant le cadre sympathique qui nous est offert.

Les joëlettes sont vite installées et Yannick rappelle à tous les règles de conduite à respecter pour le confort du passager mais aussi des accompagnateurs.

Première balade dans la forêt de Ranchal, en direction du Mont Pinay. On apprécie l’ombre des résineux car malgré l’altitude (nous sommes entre 700 et 800 m) la chaleur nous surprend. L’équipe des jeunes donne le rythme dans les premières montées. Ils ne manquent pas d’énergie et gèrent parfaitement la joëlette de Donatien ou celle de Kévin.

René, non voyant, se fait guider par les uns ou les autres. Il va se montrer très résistant au cours de ces trois journées de randonnée, malgré un terrain pas toujours facile.

Les montées alternent avec les descentes. Il n’y aurait pas de grosses difficultés si les forestiers n’avaient pas laissé des arbres en travers du chemin, nous obligeant, à plusieurs reprises à escalader les talus.

Nous profitons d’une pelouse accueillante près du mémorial de Thel (le point culminant du jour à presque 900 m) pour faire une pause.

A peine rentrés, une équipe toasts et cuisine s’active. Corinne, notre super cuisinière, a presque tout préparé, mais il reste tout de même des grillades à tremper dans la marinade et quelques découpes de légumes. Pascale découvre avec plaisir qu’elle peut découper des courgettes en morceaux minuscules.

Pendant ce temps, Sylvain s’active pour remettre en état un frein de joêlette, Kévin fait une petite marche avec ses accompagnatrices préférées, d’autres (et j’en fait partie) dégustent une bière tout en admirant la belle lumière du soir sur l’étang.

Après le repas festif, certains ont encore de l’énergie pour quelques pas de danse sur la terrasse.

La nuit, même brève a été réparatrice. Pour ceux qui dorment à la belle étoile, les petits moucherons piqueurs attaquent dès 5h, ce qui n’incite pas à traîner au lit. D’ailleurs, nous avons une grande journée avec au programme l’ascension de la Roche d’Ajoux et du Mont Saint Rigaud, point culminant du Rhône.

Un petit transfert jusqu’au col des Echarmeaux et nous voici à l’assaut du premier sommet de la journée la Roche d’Ajoux à 970 m d’altitude. Les montées sont bien caillouteuses et pleines de racines, mais rien n’arrête les bolides. Nous croisons le circuit de la rando village organisée à Poule Les Echarmeaux. Belle occasion pour sortir "nos sourires Chamina".

Et la voilà, en fin de matinée, cette fameuse Roche d’Ajoux. Chacun l’escalade à sa manière, la joëlette n’étant pas le moyen le plus adapté compte tenu du caractère escarpé du sentier qui passe entre les rochers. Kevin, Alain et Martine feront l’ascension sur leurs pieds. Un grand bravo !

Nous voici au sommet et cette fois, la vue est bien dégagée. On prend le temps d’admirer en compagnie de quelques randonneurs avant de redescendre.

De belles descentes pour rejoindre le col de la Croix d’Ajoux, mais nous avons pris du retard et le Mont Saint Rigaud, ce sera pour cet après midi. On profite d’un beau replat pour installer notre pique-nique. Le sentier fréquenté par les randonneurs est à côté : allez, encore quelques photos et distribution de flyer entre 2 bouchées !

En raison du retard, Yannick nous propose de faire l’ascension du Saint Rigaud par une petite route plus facile que le sentier. La chaleur ralentit le rythme des joëlettes et ce n’est que vers 16h, que nous atteignons la source et fontaine du fameux Saint Rigaud. On fait une halte au frais, bien appréciée, on photographie encore les randonneurs et surtout, on avale des litres d’eau fraîche. Merci Saint Rigaud !

Devant l’état des troupes, on renonce au Mont Saint Rigaud, pourtant juste au dessus de nos têtes. C’est qu’il reste encore environ 3 heures de marche pour le retour au col des Echarmeaux.

La forêt laisse parfois la place à de beaux coups d’œil sur les monts du Beaujolais. Les belles digitales et les genêts fleuris ornent les talus. Quelques pauses "graines" pour redonner de l’énergie et ça repart...

Nous voici de retour dans la maison près de l’étang prêtée par les parents de Corinne. Ceux-ci nous ont précédé et ont déjà fait cuire les carottes pour le repas du soir. Nouvelle soirée bien sympathique, et repas toujours aussi festif. Bravo la cuisinière !
Notre soirée et le repas seront un peu troublés par une attaque en règle des fameux "moucherons piqueurs". Certains testent le tee shirt HCE sur la tête pour les éloigner, d’autres le feu de bois...

La fatigue se fait sentir : pas de bal champêtre pour ce soir. Chacun rejoint son lieu de campement et même les moucherons disparaissent comme par magie pour la nuit.

Lever à 6h30. Nous avons un peu de retard car il faut tout ranger. Nous avalons force gâteaux pour le petit déjeuner : miam, miam, les croquants de Corinne, le gâteau réunionnais de Jérémy, les clafoutis, cakes divers des uns et des autres.
On rejoint Ternand et son village haut perché au dessus de la vallée de l’Azergues. Nous sommes bien contents de retrouver l’équipe "renfort du lundi" annoncée car 5 accompagnateurs doivent nous quitter.

Tout commence gentiment par un petit tour dans Ternand, village typique du pays des pierres dorées.

Une belle descente sur la vallée de l’Azergues et voici les montées annoncées pour rejoindre une autre village perché au dessus des vignobles : Sainte Paule. On apprécie le renfort des troupes fraîches. Marion et Emilie font de leur mieux pour remplacer les deux ingénieurs (Thomas et Axel) qui nous ont quitté.

Difficile de trouver de l’ombre près des vignobles pour la pause pique nique, mais les paréos servent de parasols et .... nous avons une vue imprenable !

Heureusement, on retrouve la forêt et son ombre si appréciable pour la descente vers la vallée. Un ruisseau au milieu du chemin nous permet de nous rafraîchir.

La dernière montée vers Ternand est vite avalée. Antoine et Anthony assurent avec beaucoup de dynamisme les passages difficiles et en particulier un virage bien raide dans du remblais.

On retrouve avec plaisir Corinne et la bande de Chessy venus nous accueillir sur le parking de Ternand avec des boissons fraîches. C’est déjà la fin de ce beau week-end prolongé et il faut plier les joëlettes.

Les randonnées ont été un peu fatigantes, en raison de la canicule, mais que de bons moments partagés dans une belle nature !

Et maintenant, il ne reste plus qu’à attendre l’an prochain pour de nouvelles belles aventures partagées dans le nord du Rhône. Un grand merci à toute l’équipe et en particulier :
 à Corinne et Yannick, les organisateurs
 aux parents de Corinne qui nous accueillent si gentiment dans leur petit coin de paradis au bord d’un étang.

Pour les photographes qui ont participé si activement à la cueillette des sourires Chamina, le bilan est impressionnant : plus de 250 photos ! Nous aurons droit à une carte postale du Pérou !