Matheysine - du 10 au 17 juillet 2021

6 octobre Reportages

Arrivée des troupes le samedi 10 juillet entre 16h et 18h au chalet des chasseurs des Signaraux. Atelier montage du marabout et des tentes individuelles.

Puis, vient l’heure du repas qui débute par un discours d’accueil et de bienvenue de Frédérique qui en profite pour rappeler le respect des gestes barrières. Ce après quoi nous nous sommes réfugiés à 18 à l’intérieur de la cabane exigüe des chasseurs peu propice à la distanciation physique et à l’aération en raison de la pluie qui fait son apparition et qui nous poursuivra souvent durant ce séjour. La nuit a été plus difficile pour certains, trop près de l’enclos de Charlot (le mulet) qu’ils ont entendu manger toute la nuit.

Le dimanche matin nous avons tous été réveillés au doux bruit de « C’EST LA MEEERDE !!! » émanant de Gaël fatigué de glisser dans son sac de couchage en raison de la pente. Petit déjeuner à 7h et nous apprenons la venue en renfort de Suzanne et sa fille Chloé, adhérentes d’HCE, pour la journée. Celle-ci sera sportive car au lieu de la journée d’initiation prévue, Frédérique a préféré avancer l’ascension du Mont du Sénépy afin d’esquiver la pluie annoncée les prochains jours. Elle s’est effectuée dans le brouillard, au côté des traileurs.

Heureusement le ciel s’est dégagé une fois le sommet atteint, nous laissant admirer la vue sur le lac de Monteynard et sur le Vercors. Exactement comme Félix nous l’avait prédit quelques heures avant : « dans un quart d’heure il fera beau » ce qui le suivra toute la semaine.

Nous avons donc pique-niqué sous le soleil et dans les hautes herbes.

Damien s’est vu tacher son short blanc avec du café et par solidarité Antoine a décidé de faire de même lors d’une chute proposant ainsi une descente disons « sportive et sensationnelle » pour Gaël.

La redescente s’est effectuée sous le beau temps et offrant par la même occasion de beaux coups de soleil à beaucoup d’entre nous. Mais le restant de la semaine les apparitions du soleil se feront rares. Ce fut une bonne journée « d’initiation ».

Le lundi matin nous avons trois défections : Megane, Christelle et Virginie qui décident de faire une petite visite de l’hôpital de la Mure. La première d’une longue série. Nous sommes montés au chalet des treize bises dit « le chalet du curé ».

Comme son nom l’indique le lieu est particulièrement venteux mais nous avons la chance d’avoir plutôt beau temps pour manger. L’occasion pour nous de goutter le fameux « faux moka » de Christophe dont tout le monde quémandera la recette sans rien obtenir de sa part. L’objectif sera alors durant toute la semaine de trouver les ingrédients dont il est constitué. Nous rencontrons le berger du coin qui nous a expliqué son métier et celui d’inséminateur : une rencontre intéressante et très instructive.

La redescente qui a suivie était tranquille et nous sommes passés par l’arboretum… L’occasion de voir de nombreux végétaux et quelques sculptures.

Le soir nous nous sommes occupés avec des jeux comme devine-tête ou le Molky et en préparant le repas, déjà bien avancé par les trois filles rentrées de l’hôpital.

Une énigme posée par Damien a d’ailleurs occupé certains une bonne partie du repas se poursuivant jusque dans la soirée par d’autres petits casse têtes ludiques jusqu’à ce que la brume nous couche.

Réveil en fanfare pour Frédérique ce mardi matin puisque Charlot qui s’est échappé de son enclos est allé brouter au pied de sa tente. S’en est suivi un petit footing matinal pour le rattraper. La matinée sera consacrée au rangement et au démontage des tentes ainsi qu’au transfert dans le camping des Cordeliers à Pierre Châtel, toujours dans la bonne humeur.

L’après-midi, nous partons à la découverte des trois lacs alentours : celui de Pierre Châtel, de Pétichet et de Laffrey. Suite à la publicité faite par les trois filles, Jeremy, Damiens et Christophe ont décidé à leur tour de se rendre aux urgences et de prendre une carte de fidélité pour le groupe. C’est donc à trois joëlettes que nous sommes partis. Nous avons pu admirer l’aigle de Napoléon et la maison d’un célèbre compositeur : Olivier Messiaen, le tout, non loin de la prairie de la rencontre.

Nous sommes rentrés assez tôt au camping pour profiter du luxe que la cabane de chasseur n’offrait pas : se doucher et laver la vaisselle à l’eau chaude.

En raison de la pluie nous décidons d’annuler le bivouac prévu le lendemain. Nous faisons également la connaissance d’un oiseau que nous baptiserons José et qui viendra à coté du marabout durant tout le temps de notre présence au camping. Tout le monde met également la main à la pâte pour la cuisine en épluchant les légumes ou pour Megane en explosant un œuf dur sur le crâne robuste de Félix.

Le mercredi nous avons pour objectif de nous rendre à la pierre percée, ce qui nous offre de belles côtes. Nous sommes passés plus ou moins à travers les gouttes sauf après manger.

La pierre percée était vêtue d’un drapeau tricolore en ce jour de fête nationale. Ce fut l’occasion d’une séance photo pour certains.

Nos jeunes casse-cou Samuel et Octave ont escaladé le rocher.

Le retour fut un peu pluvieux mais descendant. Damien est entré dans un concours de virilité avec le chien excité d’un village que nous traversions puisqu’il gardait l’âne. Arrivée assez précoce donc direction le bar/restaurant du camping pour manger une gaufre et boire un verre, où Béatrice à généreusement invitée tout le monde.

Le soir nous avons droit aux innovations du chef Valentin pour le repas : la polentiflette (de la polenta avec du reblochon) : un régal pour tout le monde.

Jeudi matin : réveil sous la pluie. Changement de programme et annulation de la randonnée. Heureusement Damien est allé chercher des viennoiseries pour toute l’équipe de quoi ne pas perdre le moral. Le matin nous nous occupons donc avec des jeux, en rédigent le contre-rendu du séjour ou par un atelier tresses...

Et pour rentabiliser la carte de fidélité de l’hôpital Béatrice, Valentin et Laurence y sont passés dans la matinée à leur tour. Au total nous avons eu 3 passagers sur 4 qui y seront allés, un beau palmarès.

Visite du musée de la mine de La Mure à 13h. Visite et musée très intéressant suivi d’un instant sieste (un film de 20 minutes où les trois quarts ont piqué du nez et où des ronflements se sont fait entendre)

L’idée était ensuite d’aller à la fête foraine avoisinante mais celle-ci avait fermé la veille. Nous nous rabattons donc dans un tacos pour manger des crêpes et, pour les plus en manque de viande dans ce séjour végétarien un burger ou une crêpe salée.

Avant de partir Antoine a renversé par accident un bol de sorbet fondu qui trainait dans le restaurant, de quoi ravir le propriétaire… En rentrant nous découvrons l’existence d’un microclimat nuageux au-dessus du camping. Le retour fut l’occasion pour les perdants au Molky de prendre une revanche, mais comme souvent la pluie a décidé d’écourter la partie.

Le couché des troupes se fait tôt car demain le levé est prévu pour 5h30.

Levé très tôt comme prévu pour ce dernier jour de randonner, trop tôt d’ailleurs dirons certains, dans la brume et le froid. Tout le monde se répartit dans les voitures direction l’embarcadère pour prendre un bateau qui nous emmène à notre lieu de départ en traversant le lac.

Nous devons traverser les passerelles de l’Ebron et du Drac, toutes deux à environ 45m de haut. Début de la randonnée dans la joie et la bonne humeur propice aux chamailleries.

Chaque équipage cherche à déstabiliser les autres joëlettes en leur enlevant la goupille des brancards avant. Jeu au cours duquel Gaël, jusqu’alors seul passager à ne pas avoir vu sa joëlette se faire saboter, s’est auto-saboté sa joëlette. L’occasion aussi de continuer le jeu de la pince à linge qui nous aura occupé toute la semaine : le but étant de déposer une pince à linge sur les habits d’une personne sans qu’elle s’en rende compte. L’objectif étant de ne pas être celui qui a la pince à linge sur lui lors du repas du soir. Aujourd’hui nous avons enfin un très beau temps. Nous entamons la traversée de la première passerelle : une traversée difficile pour Camille tétanisée par le vertige mais qui fera preuve d’un immense courage pour finir la traversée yeux bandés et guidée par un sac à dos et idem pour passer la seconde passerelle.

Pause de midi au sommet sous un grand soleil propice à la sieste et redescente jusqu’à une dernière montée pour rejoindre les voitures. L’occasion d’une petite course entre Valentin, Octave et Megane d’un coté et Christophe, Antoine et Gaël de l’autre.

Le soir nous n’échappons pas au traditionnel tour de table toujours aussi émouvant.

Le samedi matin le réveil se fait vers 7h pour pouvoir déjeuner tous ensemble une dernière fois avant que ceux dont le train était assez tôt partent et pour avoir le temps de ranger le tipi, le marabout et de rentrer Charlot dans le camion avec quelques difficultés et non sans quelques réticences de sa part.