Hauts plateaux du Jura du 03 au 13 juillet
Mieux vaut tard que jamais.... voici le dernier compte rendu de nos séjours en montagne 2013. Le Jura s’est fait désirer... Peut-être fallait-il le mériter ?
La Pesse samedi 6 juillet 2013
20h30 : 3ème fugue de Tartare ! Pas de piles dans le teuteu pour électrifier sa clôture ! Et il le sait, le bougre ! Mais où va-t-on accrocher la bête ?
Au menu ce soir : cornets de ricotta ; salade ; patates en purée et boudin itou en purée !
Mais auparavant, bon briefing de Frédérique, la guide locale.
Le boudin est antillais, et bien antillais, c’est-à-dire très épicé !
Avec nous, il y a un belge, enseignant de surcroît, pas mal : because il a ramené des bières belges. Faudra les goûter rapidement avant qu’elles ne se réchauffent !
Bonne bouffe, le cuistot est jeune, très grand, deux bons mètres, mais bon cuisinier.
Le repas s’éternise un peu, la vaisselle et le couchage de tout le monde et c’est déjà 23h passées. Les tentes sont montées depuis 17h donc il n’y a plus qu’à se coucher et ça fait du bien. Certains dorment sous la tente, d’autres sur la dalle de la maison communale et les autres, sous le marabout. Bonne nuit !
La Pesse dimanche 7 juillet 2013
Réveil en fanfare avec les excellentes cordes vocales de Tartare ! 5h30, c’est un peu tôt ! Petit dèj pantagruélique, des tas de confitures, miel et nutella à gogo. Vaisselle puis briefing de Frédérique, la cheftaine.
Vu qu’il y a pas mal de nouveaux, les conseils de montage, installation et manœuvre des joëlettes ne sont pas de trop ! Départ à 10h bien tapé ! Re-belotte sur un parking à camping-cars, face aux poubelles ! Passages de trottoirs, de rondins et hop, on est parti. Une petite côte engazonnée pour tâter son monde. Un petit détour pour Tartare, guidé par Christine.
Et vlan ! D’entrée de jeu, une côte bien raide avec une chicane, pas triste ! Ca glisse, patine, jure, halète, râle mais ça passe ! C’est pas long mais rude ! Et ça, c’est le début ! Un peu de grand chemin où nous retrouvons Tartare et Christine. Ouf ! Pause !
Quelques chemins boueux, parfois une petite route pour se reprendre et hop, une volée de trente marches en rondins de bois, ultra glissants. Un ascenseur aurait tout aussi bien fait l’affaire ! Les quatre jöelettes passent pourtant sans problème ! Je vous fais grâce des expressions intraduisibles, mais que de sueurs froides ! J’ose pas imaginer une glissade du pilote de derrière ! C’est du pot ou une parfaite maîtrise des engins ? Encore quelques avatars du même tonneau et nous arrivons à la « Borne aux lions‘ », lieu du pique-nique.
Beaucoup de tables de lecture et pour cause : la « Borne aux lions’ » était le point de partage de la Franche Comté, du Duché de Savoie et de la France. C’était aussi le point de passage prévu au traité de Machin en 1600 et des poussières pour laisser transiter les espagnols entre leurs possessions en Hollande et le duché de Savoie, leur allié. Ce devait-être une somptueuse pagaille où tous les trafics collatéraux pouvaient s’imaginer !
Par ailleurs, le coin a servi d’hôpital de campagne au maquis, pendant l’année 44. Maintenant, ça sert surtout de coin pique-nique pour les ‘prenl’air’ et accessoirement pour les ‘joëlettistes’ ! Les premiers arrivent en voitures, les autres avec leurs pieds, ce qui leur permet de dire : c’est le pied !
Heureusement, la bouffe de Nico arrive à point pour calmer nos crampes d’estomac : le choux rouge, excellent au demeurant, reste une denrée difficile à mâcher. Aucun égard pour ceux qui n’ont que les dents de la sécu ! Au risque de s’étrangler, certains avalent tout rond en prétextant que le bord du bol est moins dur !
Sur le coup de 14h30, après une petite sieste contre un mur de pierres sèches, nous prenons la descente du retour. Pour éviter la monotonie d’un A-R, Frédérique nous propose d’emprunter un autre parcours, pas mal, mais un peu pentu et très glissant. La roue de la joëlette étant bloquée depuis une vingtaine de mètre, tout l’attelage glisse joyeusement dans la pente ! Et vlan !! Un des plus vieux du groupe se patafiole dans la glaise noire. Le coude cogne méchamment un rocher qui attendait en embuscade !
Fouillât ! Que ça fait mal ! Frédérique, toujours proche du petit personnel, demande si la cheville n’a pas aussi pris un coup ? Non, apparemment, il n’y a que le coude qui fait mal. Nous reprenons la descente, la roue toujours bloquée, en glissade. La passagère ? Françoise ? Même pas peur ! Pas un murmure ! C’est beau la confiance quand même !
Le reste du parcours, c’est du biniou ! Beaux chemins, petites routes, paysages superbement verts. Et, en arrivant au village, petite halte mousse au premier estanco ! Bien nous en a pris, parce que pendant notre dégustation, une bonne averse non prévue par la météo nous bloque sous les parasols qui ont subitement changé de fonction !
Mais tout en sirotant la bière, une sourde douleur s’installe à ma cheville droite pour finalement me faire dandiner mieux que Denis. Pour revenir de l’estaminet, les murs ne suffisent plus à me tenir et l’alcool n’y est pour rien ! Frédérique avait vu juste, la cheville a été un peu secouée. D’un coup, ça donne une idée beaucoup plus précise de ce que peut-être un handicap !
Arrivé au campement, la cheville n’en peut plus. J’ai bien peur que le séjour ne soit foutu pour moi ! Heureusement il y a plein de gens qualifiés dans le groupe et un bon straping, de la pommade ad hoc et un anti inflammatoire font miracle ! Le soir, ça va déjà mieux, enfin, c’est l’impression que ça donne.
L’excellent dîner de Nico est avalé en vitesse et, au lit. Demain sera un autre jour ! Bonsoir !
La Pesse Lundi 8 juillet 2013
Tartare s’améliore ! Il nous réveille discrètement à 5h20 ! S’il gagne 10mn tous les jours, on devrait finir le séjour avec un réveil tonitruant à 4h20 !
La cheville ? Miracle ! Les pian-pians et autres drogues illicites ont fait des merveilles ! Je n’ai presque plus mal. En fait, je pense que je voulais seulement me faire plaindre. Les tamalous, passé un certain âge, c’est ça !
Donc, je devrai être opérationnel. Frédérique, décidément très à l’écoute de son petit monde, me confie Sandra qui a toutes les qualités du monde pour me soutenir en cas de besoin !
Le petit dèj, la vaisselle, la répartition de la bouffe et le briefing rapidement envoyés, nous démarrons au travers du village vers 9h30. Beau temps, petite route facile et beaux chemins itou.
Donc, en raison d’une cheville fatiguée, j’accompagne Sandra. Nous traversons la campagne, bras dessus, bras dessous, en amoureux. Pas si simple que ça ! Le moindre cailloux peut-être interprété comme un redoutable écueil et vice versa.
Pas facile de trouver la juste mesure. Pour faciliter la chose, les taons piquent dard dard (Wouai, c’est la bonne orthographe !!) Le soleil brûle, l’ombre est recherchée et appréciée. Les gens sont sympa, aussi bien les automobilistes, forts rares, que les randonneurs. Un petit signe de la main, un brin de conversation et on a vite l’impression de revenir à des temps plus civilisés où les bonnes manières étaient de rigueur.
Nous longeons un des rares lacs naturels du Jura. Les fleurs sont omniprésentes, le foin lorsqu’il vient d’être fauché exhale des odeurs enivrantes qui font remonter en mémoire des souvenirs d’enfance.
Le repas est pris près d’une ancienne ferme rénovée et inoccupée. Il manque un bâchât pour se rincer les mains. Tout près, sur le chemin, une flaque à l’eau pas trop claire fait l’affaire !
Un beau chemin, puis une petite route nous mènent au village de Moussière où nous visitons une fromagerie ou comme ils disent par ici : une fruitière. Conté, Morbier, Gex, bleu du Jura sont concoctés ici et affinés dans les souterrains du Fort des Rousses.
Un petit diapo, passé dans une salle à la chaleur suffocante nous retrace l’historique des fromages locaux, La moiteur aidant, nous avons entendu de nombreux claquements de paupières !
Une super dégustation de from’ et un petit coup de blanc local offert par Hervé nous font patienter pendant qu’un bel orage se prépare et finalement nous cloue sur place pendant une bonne heure. Grêle, pluie, éclairs sont au menu.
Frédérique, qui avait prévu un bivouac a un plan B dans son sac. Nous dormirons dans un gîte, au sec. Départ pour le gîte par 5km de bitume mouillé agrémenté de quelques éclairs. Sandra, accrochée à mon bras, peine un peu dans les côtes, mais dans l’ensemble, elle marche très bien. Une dernière petite côte nous mène au gîte-refuge d’une rusticité authentique avec une grande cheminée, un four à pain et un tout petit poêle rouge qui chauffe d’enfer ! C’est un bonheur de voir une maison où le formica n’est pas roi !
Repas très convivial de Nico. Soirée agréable marquée par de grandes rigolades. Douche tiède mais salutaire (ou sanitaire !). Lits à deux étages et nuit à peine perturbée par quelques ronflements en provenance des chambres des filles ! Bonne nuit !
Mardi 9 juillet 2013
Un coup de clairon de Tartare à une heure pas possible !! On est encore bien au lit, seul Denis se lève pour fumer son clop. 8h30, tout le monde est en bas pour le p’tit dèj avec des tartines grandes comme çà !
Départ vers 10h. Petites routes, puis chemins très agréables. J’ai Denis accroché au bras, c’est moins sympa que Sandra ! Chacun son truc ! Denis marche bien, du coup ça soulage une joëlette.
Le chemin monte régulièrement jusqu’aux Carettes puis redescend jusqu’à Lélex. Denis reprend la joëlette. Le chemin trop longtemps en descente le fatigue un peu et comme il marche de plus en plus doucement, on risque bien d’être en retard pour le repas de midi ! Donc, descente rapide avec Céline devant.
Arrêt repas au bord de la Valserine, puis direction un joli gazon chez une connaissance de Frédérique.
Un yack un peu tout fou, dans le parc d’à côté, affole Tartare. C’est vrai qu’il n’est pas beau et totalement déplacé dans le Jura ! A moins que ce ne soit jurassique parc ! Il a deux courtes cornes très acérées, des poils noirs partout, une queue à la verticale dès qu’il s’énerve un peu et il est nerveux le bougre ! Il court en tous sens, sans savoir où il va et il meugle bizarrement dans une langue incompréhensible ! Donc Tartare a la trouille et il ne se sent bien que dans son parc électrique.
Frédérique nous a apporté un poêle norvégien (ou vosgien) taillé dans un tronc à grands coups de tronçonneuse, avec un foyer et une cheminée en étoile. Fred y met un truc pour allumer les barbecues, et c’est parti ! Trois pointes font office de trépied, une poêle dessus avec des tranches de lard dedans et en quelques minutes, c’est grillé au poil ! Ensuite on y met une grande bassine de flotte pour la vaisselle, ça chauffe itou ! Génial ! C’est à usage unique évidemment mais c’est original. Il ne reste plus qu’à le laisser brûler toute la nuit.
Repas tranquille qui se termine à la nuit noire. Vaisselle faite, un petit tour au petit coin : petit coin à la limite du ravin au risque de chuter et de revenir tout cabossé !
Bonne nuit.
Mercredi 10 juillet 2013
Comme d’hab, c’est Tartare qui réveille tout le monde de bonne heure et pour cause, il sait qu’il faut qu’on soit à 9h au télécabine !
Donc, petit dèj de bonne heure et direction Lélex à 1,5km. A 9h pile, nous sommes sur place. Comme d’hab, les WC ne sont pas du tout adaptés et Jérémie a les plus grandes difficultés à atteindre seulement la porte des chiottes.
Par contre le personnel du télécabine est au top de la gentillesse. Ils arrêtent les cabines, nous aident à installer Françoise, Jérémie et Denis. Delphine, on la monte d’une seule pièce, avec sa joëlette ! Et elle se bidonne à souhait ! Arrivés en haut, à 1452m, même scénario.
Nous sommes à pied d’œuvre vers 10h. Un beau chemin nous monte vers 1600m. En passant nous doublons un groupe de jeunes des banlieues de Dijon. Pauvre France ! Ils ne sont pas prêts de nous payer nos retraites !
Dommage qu’il y ait trop de brouillard. Nous repartons pour tenter de monter à 1700m. Le sentier est raide et très caillouteux. Nous montons un bon moment. Sandra souffre beaucoup, à chaque pas il y a une nouvelle embûche. Pas facile !
Frédérique stoppe l’ascension et nous nous reprenons sur un petit mamelon. Le brouillard arrive de la Suisse. Encore dommage ! Nous aurions pu voir le lac de Genève et la chaîne du Mont Blanc. Rien de tout cela ! Seulement quelques névés dans les creux remplacent les glaciers étincelants.
Nous redescendons jusqu’au télécabine pour casser la croûte sur la terrasse en bois d’un resto d’hiver fermé. Nous voudrions redescendre à pied par le grand chemin mais l’orage menace trop. Frédérique, sagement, préfère redescendre en téléphérique. Elle assure le coup et elle a raison.
En bas, quelques courses, des cartes postales et une petite mousse servie au bistrot du coin par un papy de 93 ans, nous laisse un peu de bon temps avant de reprendre le chemin du bivouac.
Retour aux tentes avant 18h. L’orage ne fait pas que menacer, il craque et il pleut suffisamment pour nous faire rentrer deux fois de suite les bancs et la bouffe ! Cela se calme enfin et nous ressortons tout et enfin, nous pouvons déguster les pâtes au saumon concoctées par Nico.
Nous nous couchons comme les poules, largement avant la nuit noire. Le yak fait tinter sa cloche, puis c’est le grand calme, tout le monde dort.
Jeudi 11 juillet 2013
Pas de chant de l’âne ?! Serait-il mort ?? Non, non ! Il est bien là mais quelques courbatures lui coupent le sifflet ! Faut dire qu’il se fait vieux le Tartare et qu’en plus il n’a presque pas d’entraînement ! Hier, alors que nous prenions le télécabine, lui, il se farcissait 700m de dénivelé avec tout le barda ! Il peut faire la gueule et nous priver de sa douce romance matinale ! Tout à l’heure le véto viendra l’ausculter, peut-être que ça lui redonnera de la voix !
Comme d’habitude, gros-petit déjeuner pendant que le véto soigne Tartare. Rien de grave, des petits bobos à droite et à gauche, bon cœur, bons poumons. Evidemment, il fume pas, lui ! Le véto lui met un thermomètre dans l’anus et là, il aime pas du tout ! Il part au galop, heureusement que le parc est fermé ! Finalement le véto récupère son appareil et la pauvre bête tout en regardant l’intrus d’un œil noir, finit par se calmer. Tout rentre dans l’ordre.
Départ vers 9h. On se dirige à nouveau vers le télécabine, mais là, point de transport facile, c’est tout pour les mollets et l’âne connaît déjà le chemin !
Heureusement une trifouillée de gamins d’une colonie de vacances nous prête main forte. Vu la côte, nous sommes bien content de cette aide providentielle.
Une bonne grimpée nous amène jusqu’au refuge du Ratou, lieu de notre hébergement. Nous attendons quelques temps le reliquat de jeunes qui s’est un peu égaré dans les bois et nous repartons par la côte, bien sûr, et en plein cagnard ! Vers 13h, nous nous arrêtons enfin pour casser la croûte avec la compagnie des jeunes. En fin de repas nous avons droit à une aubade bien connue : Hisse et Haut !
Je passe un peu trop vite sur ces jeunes, c’est dommage ! Ils font partie d’un truc catho, ce sont donc des jeunes peinards. Rien à voir avec ceux d’hier !
On a fait des essais de traction de joëlette avec deux jeunes bien gros (les moniteurs) ou avec trois jeunes bien maigres (les gamins) Eh bien les gros avaient déjà du mal à se traîner tout seul alors que les gamins maigres étaient réellement efficaces ! Etonnant, non ?
Après le repas, départ en pleine côte, sans les gosses, le ventre trop plein. C’est dur-dur !
Nous montons jusqu’au col du Crozet. Le paysage est grandiose mais bien bouché. L’orage menace . . . encore ! Nous redescendons rapidement jusqu’au Ratou. Les douches sont prises d’assaut par les dames et quelques touristes aux bagages portés. Douches froides pour les hommes qui passent toujours en dernier, par politesse, mais c’est normal, ou du moins l’habitude ! Néanmoins nous avons le temps de siroter une p’tite mousse artisanale et bien venue d’un demi litre. Humm
Repas aux odeurs alléchantes, le menu l’est aussi : salade du jardin, riz en sauce, viande tendre, fromage sec ou fromage blanc au coulis de framboises. Le top !
Denis et Delphine ont été couchés prématurément. A partir de 21h30, dans la salle commune, « séquence émotion » avec des témoignages renversants de Jérémie et Sandra. Il y en a plusieurs qui tirent une larme ! De quoi remettre les idées en place pour bien des gens biens portants !
Le patron nous sort de derrière les fagots, une délicieuse poire, dégustée et appréciée à sa juste valeur. Couché à 23h, la fenêtre ouverte, on suffoque ! (J’ai pas dit : ça sent le phoque) Heureusement, personne ne ronfle, sauf côté femmes, bien sûr !
Vendredi 12 juillet 2013
Réveil au chant du coq ! Tartare en est surpris, mais c’est quand même mieux que ses braiments asthmatiques ! Même si c’est à 5h30 !
Lever à 7h, p’tit déj terminé à 7h30, départ avant 9h et on remonte au col du Crozet ! La côte est toujours aussi raide ! Heureusement le décor est moins bouché que la veille. On voit le Mont Blanc, le jet d’eau du lac de Genève. Il y a quand même beaucoup de brumes, dommage ! Nous avalons quelques graines et nous repartons, direction une grande ferme d’estive où Fred avait pris contact avec le berger pour obtenir quelques explications : 900 vaches appartenant à 23 propriétaires sur 1000 hectares de pâtures et 2 gamins adorables élevés au grand air et au lait de vache. Une jeune chevrette nommée Herta, appâtée par un quignon de pain vient se laisser caresser par Sandra et les autres.
Re-départ pour 2km sur une petite route en descente, super tranquille avec des paysage typiquement jurassiens, c’est-à-dire sublimes ! Repas pris à l’ombre mais avec pas mal de mouches !
Nous reprenons pour 1h30 de descente par un chemin très, très "gadouilleux" et petite attente pour récupérer Tartare qui est allé chercher son bât au refuge du Ratou. Descente jusqu’à Lélex puis jusqu’à notre campement où une petite mousse nous attend au soleil.
Tartare est complètement HS. Il est couché depuis deux plombes !
Ce soir, grillades de saucisses et jambon fumé. On endure bien une petite laine sur les coups de soleil ! On se nettoie les jambes au jet d’eau. C’est pas une douche mais ça y ressemble !
Pour le dernier soir, séance obligatoire de baptêmes de joëlette. Malgré le gymkhana improvisé, le confort de ces engins reste surprenant !
Veillée sympa mais un tantinet tristounet. Le départ est pour demain. Et oui, tout a une fin, surtout les bonnes choses ! Mais de l’avis de tous, ce séjour aura été une réussite, une ambiance chaleureuse, des parcours au top, même le temps nous aura gratifié de quelques beaux orages pour fleurir de décor de leurs éclairs.
Samedi 13 juillet 2013
Lever de bonne heure, les trains n’attendent pas !
Au revoir à tous, la vie est pleine de retrouvailles !
A la prochaine balade . . . quelque part avec HCE !