Haut Giffre - 5 au 12 août 2023

25 janvier Reportages

Ah, que c’est dur d’être original lorsqu’on essaie de raconter un séjour HCE … ! Mais finalement, c’est aussi l’occasion de se replonger dans ces bons souvenirs, de prolonger un peu la magie qui nous imprègne en séjour, de retarder (même un tout petit peu) la dissipation de ce rêve au profit de notre quotidien… Alors imaginez…

Les premiers se sont retrouvés vers 17h30 à la zone de campement et profitent du tendre soleil pour discuter au cul des voitures et partager les dernières nouvelles avant l’arrivée du camion. Au goutte à goutte, chacun débarque, rejoint la troupe, renforce l’équipe. Les voitures sont bien chargées, le covoiturage est à la mode paraît-il ;) tant mieux !

Les liens ont déjà commencé à se former, les rires fusent les tentes même pas encore installées, la camaraderie prend place tandis que le marabout n’est pas encore debout. Petit à petit, le camp prend forme. Les derniers (qui étaient en fait chez Jean Pierre et Sylvie ) nous rejoignent et c’est le jeu des prénoms qui commence autour de la table. Notons que les règles changent au fur et à mesure : « ah bah moi je vais faire ceux qu’on n’a pas dit, ça ira plus vite ! » (merci Mathieu) ; ou encore Jean-Paul, qui lance sous les rires : « je vais faire ceux que je connais plutôt... ». Finalement, nous avons dû rire trop fort (à défaut de chanter) car il se met à pleuvoir. #AlerteSpoil : le soleil ne nous rejoindra que lundi ! Enfin, ce n’est pas si grave : les bières apportées par Jean-Pierre et Sylvie réchauffent, et les rires tout autant. Surtout lors de la présentation du séjour par Yovann (notre AEM) qui pourra terminer toutes ses phrases par « grâce à Jean-Pierre et Sylvie »  : mais comment aurions nous fait sans eux ?! En effet, nos deux sauveurs ont remplacé Immentso et les tentes à eux seuls… Si, si, je vous assure ! Vous comprendrez plus tard…

Le dimanche matin, nous nous levons donc sous la pluie (et les ronchonneries de Rose, qui déteste être réveillée par la pluie ET le rire de Chloé à 7h du matin). A moins que ce ne soit Juliette… Après tout (dixit elle-même), elle ressemble à Rose, elle est dans la même tente que Rose, elle est la cousine de Rose, MAIS elle n’est PAS Rose ! Ça n’empêchera pas la moitié des participants de les confondre régulièrement durant tout le séjour… Mais on vous aime, les couz’ !
Enfin, notre intendante du tonnerre et sa vaillante assistante lancent le p’ti déj (sous le marabout puisqu’il pleut toujours) puis direction le cirque de Sixt Fer à Cheval pour admirer ses 20 cascades. Bah oui, parce qu’il n’y avait pas assez d’eau qui tombait du ciel, fallait en rajouter… Non, mais allô quoi…

(Vous avez vu les nuages trèèèèèèèèèès bas...?)

Enfin, ça n’a pas empêché les bons moments et les fous-rires. En particulier, l’association Rose/Élodie/Juliette est mortelle pour les zygomatiques de Chloé, qui ne pourra plus jamais entendre le mot « hop » sans avoir mal aux abdos à en pleurer de rire : saviez vous que la joëlette ne lévite PAS quand on dit « hop » et qu’il faut y mettre un peu d’huile de coude ? Vous le direz à Rose…
Midi déjà bien passé (nous ne ferons aucun commentaire sur les graines qui ont disparu ...), la troupe s’installe en mode « romanichels » pour pique niquer sous les tarps tendus entre les arbres : c’est Handi Cap Invasion au milieu du chemin !

Après quelques prières pour la bâche de sol d’Aurélien qui sentira le hareng jusqu’à la fin du séjour (RIP pauvre bâche…), nous repartons nous mettre à l’abri dans la cabane des éco gardes.

Nos braves AEM profiteront de ce répit pour négocier une nuit au sec dans la salle communale : MERCI au maire de Sixt Fer à Cheval, qui réussira finalement à nous fournir le précieux sésame (le comique de répétition « ah bah non, ce n’est pas la bonne clé, je reviens » sera joué 3 fois quand même…). C’est avec soulagement que la troupe s’installe : peu à peu fleurit une très jolie collection de chaises à faire sécher le linge !

Ce soir là, les cœurs se réchaufferont aux airs catalans accordéon et guitare, offerts par Yovann et Aurélien. Qu’il est bon de se coucher au sec et le ventre plein !

Je ne sais pas ce qu’il y avait dans le p’ti déj de nos inséparables 2 Jean-Paul (Jean-Pôle Sud et Jean-Pôle Nord pour ceux qui ne les connaissent pas), mais en ce lundi matin, ils n’ont pas les yeux très réveillés : les chaussures de Salomé ne vont pas DU TOUT à Sylvain, malgré tous leurs efforts XD. Heureusement, les propriétaires desdits escarpins retrouvent leurs légitimes brodequins avant le départ et c’est sous les nuages (mais il ne pleuvra pas !) que la joyeuse équipe s’embarque pour 400m de dénivelé positif en forêt. Ça, c’est de l’échauffement ! Yovann, faut pas faire peur aux nouveaux comme ça … Sans aucune culpabilité, ce dernier nous affirmera avec un grand sourire que ce sera pire le lendemain ! Et encore pire le surlendemain ! Ouf, on avait peur que ce soit facile …

De dépit, on en perd Tiphaine qui se tord le genou (on ne dira pas comment, pour préserver sa pudeur). Ou alors elle essayait d’éviter les chants de marins entonnés par Chloé pour motiver ses pilotes (l’histoire ne nous le dit pas...). Finalement nous arrivons à midi à la cabane prévue… Ah, bah non en fait : cette dernière a fini en cendres, frappée par la foudre peu de temps auparavant (tout à droite sur la photo). Très impressionnant. De quoi réfléchir sur le sens de la vie, la périssabilité du matériel versus l’impérissabilité des souvenirs HCE, tout ça tout ça…

Bref, ce sera une sacrée journée, qui se finit au bord du lac de Gers pour le plus grand bonheur des enfants (même ceux dans un corps d’adulte) qui découvrent les ricochets et la pétou (ndr : pétou = pétanque-cailloux : jeu consistant à faire tomber dans le lac une pierre en équilibre en lui lançant un caillou. On ne leur jettera pas la pierre, ils se sont bien amusés !).

Martine sera tout de même déçue de ne pas se baigner malgré ses brassards : le lac est trop plein d’algues pour que ce soit envisageable.

Sylvain par contre profitera du passage de deux cavalières pour faire un tour à cheval, pour son plus grand bonheur ! Et le retour au refuge se fera dans une ambiance légère (mais boueuse).

R/ Merci à Jean Pierre et Sylvie pour les contacts locaux (Jean-José et Thibaut, gardes de la réserve, nous porteront le nécessaire pour la nuit, et reviendront le lendemain les récupérer) et pour cette bonne adresse ! (même si les propriétaires ont la drôle d’habitude de ranger les couvertures… au congélateur ! Certains ont failli ne pas les trouver XD)

Jean-Paul les remerciera d’une belle aquarelle, tandis que les murs se souviendront longtemps de nos rires. La soirée sera marquée par une nouvelle version du jeu des prénoms : un méli-mélo offert par Thierry, où apparaissent un Yvon et disparaissent une Rose, gagné par l’équipe Élodie/Oriane/Chloé après une lutte acharnée ^^ et d’une bonne nouvelle fêtée dans le crémant offert par Yovann ! Félicitations ;)

Le lendemain, comme promis par Yovann, c’est « dré dans l’pentu » !

Heureusement Chloé marche un peu pour soulager les braves ; et de retour dans son carrosse, elle chante pour encourager les troupes (non, non, ce n’est pas un remake du joueur de flûte de Hamelin, rassurez vous !). Benoît, éco garde qui nous a rejoints au matin, sera une précieuse paire de bras supplémentaires, merci à la réserve ! Et comme toujours, les paysages sont juste magnifiques.

Ce sera pique nique au soleil, avec vue sur le Mont Blanc, qui a la tête dans les nuages… ça claque ! Alors que la moitié des participants faits la sieste, Laetitia voit un chamois dans un lama qui s’avère être une marmotte (blague d’initié) et les enfants partent observer les patous avec Yovann. Jusqu’à ce qu’une famille arrive avec un husky en laisse et que le patou attaque le husky, qui fait tomber sa maîtresse, qui saigne fortement à la tête, et que le berger arrive en courant. Heureusement il est médecin, appelle le PGHM et un hélico vient récupérer la victime… Ou pas ! Les enfants et Yovann (avec sa trousse de secours pour plus de crédibilité) nous racontent l’histoire avec un sourire au fond des yeux avant de finalement avouer qu’ils s’ennuyaient et qu’il ne s’est rien passé du tout ! Tout le monde est tombé dans le panneau et c’est sous les éclats de rire que nous reprenons la route.
La journée sera intense, en particulier pour Martine, et nous arrivons le soir dans le chalet de Marcel, un ami de nos 2 anges gardiens : R/ Merci à Jean Pierre et Sylvie pour cette bonne adresse ! Et merci Marcel !

La moitié au refuge, l’autre au chalet, le tout dans la fraîcheur du soir. Chloé étant défractée, elle ne se souviendra pas du menu, mais ce sera (presque) shampoing aux œufs pour Juliette (nooooon ! Elo, ce ne sont pas des œufs durs !).

PS : la jeunesse, c’est dans la tête !

Mercredi, c’est le dur du dur. Lever à 6h45, on sait qu’on ne déjeunera pas avant 14h, c’est parti mon kiki !

Tout le monde est cramé, mais dixit Aurélien « c’est la plus belle descente de la saison ! » : un peu technique, mais grandiose avec ses gorges et ses cascades, vraiment magnifique !

Nous croisons de nombreuses personnes ce jour là, et nous retiendrons en particulier : « bravo jeunes gens ! » (à Monique), « C’est magnifique ! - Ouais ben on regardera après les cailloux... » (merci Elo), et la bise à Seb, un adhérent HCE qui rejoint un séjour la semaine suivante (surprise ! ). Annie s’en sort comme un chef, guidée par Christine, en suivant un relief qui nécessite une corde pour ne pas tomber dans le précipice… Chapeau mesdames !

Les graines que nous avions regrettées dimanche (no comment… Rose le prendrait mal) sont très appréciées ce mercredi finalement ! Comme quoi, à tout mal un bien :) D’ailleurs, le renfort des éco gardes, Franscesca et Théo, sera plus que bienvenu ! Surtout que nous arrivons un peu tard sur la zone de pique-nique, car il fallait terminer la montée avant. Sur ce, Yovann et Tam-Tam cachent leurs sacs (retrouvés par les enfants après des recherches dignes de Koh-Lanta, faux-moka oblige) et nous quittent pour faire un aller-retour : la mission, qu’ils ont acceptée, est d’aller chercher la nourriture pour la suite du voyage et une joëlette de rechange (puisque celle de Chloé a perdu ses freins durant la descente (quand je vous disais qu’elle pestait contre ses kg en trop, ça ne l’a pas aidée à cesser de culpabiliser).

En arrivant, c’est douche pour le plus grand plaisir de tous, que ce soit en dur ou dans la rivière ! Quel bonheur ! Sylvain se sent revivre, Nico et Jean-Paul se mettent au foot avec les enfants, Martine profite (enfin) de l’eau, Aurél perd son caleçon, Alex rit et faire rire, Chloé dort, Annie profite du soleil et tout le monde prend un peu de temps personnel. Ce soir, nous mangeons au refuge : les pâtes au poulet sont délicieuses, et c’est encore meilleur quand on n’a pas à les faire ! Tandis que Yovann sert, Laetitia remarque que « les handis sont toujours servis d’abord » et Chloé s’étonne « je ne sais pas comment Rose doit le prendre... » puisque cette dernière est déjà plongée dans son assiette… Tout le monde s’esclaffe, tout le monde en redemande, et il ne restera pas un gramme dans la gamelle ! La soirée se termine sur un ciel étoilé commenté par Yovann, et le constat que Martine nous enterrera tous (si elle le pouvait, c’est elle qui borderait les couz’ !)

Ce jeudi matin, réveil et p’ti déj sur l’intégrale de Joe Dassin. Ça chante déjà autour de la confiture et de la pâte à tartiner, et il est décidé de dédier un pastiche à nos bienfaiteurs, Jean-Pierre et Sylvie (patience, c’est juste après). A la place du lac d’Anterne, nous partons pour le petit col d’Anterne, et la chorale Christian/Didier /Oriane/Rose/Laetitia/Salomé/Chloé fait l’animation musicale à la pause graine (au ravissement de certains, et au désespoir d’autres… Le carnet de chant HCE ne fait pas l’unanimité : avis aux amateurs pour le rafraîchir ! Espérons ne pas avoir fait peur à Benoît, l’éco garde venu nous prêter main forte ce jour là (merci à lui ! ).
Enfin, ce sera petite matinée, et on déjeunera au sommet, avec vue panoramique à 360°, le Mont Blanc dans le panorama, et les sommets enneigés dimanche dernier qui sont à présent fondus. Ça sonne bien hein ?…

Ben, on ne mentionnera donc pas les horribles fourmis volantes qui nous ont cassé les pieds tout du long, et que nous retrouverons dans nos affaires jusqu’au lendemain (Elo souffre encore de stress post traumatique suite à l’expérience...)

L’après-midi c’est grande descente, avec une belle vue mais des passages dans la gadoue qui font drifter les joëlettes ! Même le tractopelle en fin de parcours ne parviendra pas à arrêter ce remake de Fast and Furious, mais tout est bien qui finit bien. Nous atteignons le champ dans lequel nous passerons la nuit en bivouac, et très vite l’équipe se scinde en deux : l’une s’occupe du campement, tandis que l’autre repart avec Jean-José récupérer les affaires. Encore une fois, ce transfert nous sauve la mise ! Décidément, le thème de ce séjour ne peut être que la fraternité… (ou les cascades, je ne sais pas). Après avoir fait le plein d’eau « dans la meilleure source de Sixt » sur les conseils de Jean José, et le plein de mousseuse dans le refuge un peu plus loin,

nous installons le feu de camp. Thierry apprendra aux enfants à faire des rubans de feu, Rose essaiera de faire des bananes cuites à la vinaigrette (mais ses bananes chocolats seront finalement un délice), et même l’averse soudaine ne réussira pas à casser l’ambiance.

Au matin, c’est traite des vaches (qui ont été nos colocataires pendant la nuit), démontage du camp (rendu à Jean José) puis départ pour une impressionnante cascade. Son côté « peuplé » sera contrebalancé par sa majestuosité et le dépit d’un touriste qui perdra une de ses chaussures dans le courant sous l’hilarité de Salomé (quand on ne sait pas viser, on ne lance pas ses chaussures …)

Déjeuner au soleil, pieds dans l’eau (voire un peu plus, n’est ce pas Christian, Thierry ?). Martine quant à elle profitera d’une "douche-casquette", à son plus grand bonheur (tandis que Rose subira le même sort bien involontairement, suite à la malice de Tam-Tam...)

Enfin nous partons pour le campement du soir, le même que celui de notre arrivée. Déjà une semaine de passée, qu’est ce que le temps a filé vite ! L’herbe se transforme en étendoir géant où tout le monde fait sécher son matériel ; le contenu du camion est sorti, trié, classé, rangé ; les joëlettes sont réparées ; les affaires sont ré-empaquetées. Jean Paul en profite pour proposer ses chaussures crocodile secondes mains sans lacet à prix coûtant ; Sylvain « vole » par inadvertance le maillot de bain de Laetitia avant de s’endormir au soleil ; Yovann, Aurél, Tam-Tam, Salomé et Valentine partent plonger dans une marmite ; Laetitia, Chloé et Oriane font une toilette de chat à la rivière pendant que les autres prennent une douche bien méritée au camp. Handi Cap Invasion frappe encore un grand coup, en s’étalant sur toutes les zones ensoleillées existantes. Et petit à petit, tout le monde relâche, après ce séjour très physique (« plus dur que le Pérou » selon Jean Paul, « plus dur que les Aravis » selon Alex), mais si beau (merci au décorateur – enfin, à la décoratrice : il paraît que le Bon Dieu est une femme pour faire de si belles choses). Ce soir, Jean Pierre et Sylvie (à moins que ce ne soit Sylvie et Jean-Pierre ?...) nous rejoignent avec des bières et le dessert : nous aurons tous des langues de girafe, grâce à leur délicieuse tarte aux myrtilles ! Miam ! Ce sera feu de camp et marshmallow grillés, chansons, accordéon et guitare, larme à l’œil au tour de table, et douceur du soir entre amis. Dédicace à nos 2 amis de Morillon, sur l’air de « l’Auvergnat » :

Elle est à toi, cette chanson,
Toi l’Ardaillon, qui sans façon,
Nous a donné une joëlette,
Quand nous n’étions pas à la fête
Vous qui nous avez tous sauvés
Qui nous avez ravitaillés
Toutes ces âmes affamées
Qui n’avaient plus rien à croquer

Ce n’était rien, qu’un peu de pain,
Mais il nous a chauffé le corps
Et dans notre âme il brûle encore
A la manière d’un grand festin

R/ Toi l’Ardaillon quand tu viendras
Quand ton vélo t’emportera
Qu’il te conduise par la montagne
Aux enfants d’Joël

Elle est à toi cette chanson,
Toi l’Ardaillon qui sans façon
Nous a trouvé où loger
Quand nous étions SDF
Toi qui nous a trouvé Marcel
Qui nous a prêté son chalet
Quand nous étions à la belle étoile
Comment vous en remercier ?

Ce n’était rien que quelques murs
Mais ils nous ont chauffé le corps
Et dans notre âme ils brûlent encore
A la manière d’un feu de joie

R/ Toi l’Ardaillon quand tu viendras
Quand ton vélo t’emportera
Qu’il te conduise par la montagne
Aux enfants d’Joël

Samedi matin, le camp est démonté, les affaires sont rangées, les voitures chargées, et c’est avec une dernière émotion que chacun se dit « à la prochaine » : Annie, notre danseuse de la vie qui « adore galoper sur les sentiers » (vivement qu’on ait 80 ans !) ; Alex et son rire inimitable ; Sylvain et son humour (parfois cinglant) ; Martine qui est la joie de vivre incarnée ; Chloé et ses chants ; Rose et Juliette, les couz’, si semblables et si différentes ; Elo, Aurel, Noé et Valentine - Tam-Tam et Salomé – Laetitia et Oriane, nos trois familles HCE ; Yovann, notre doux viking faux sosie d’Olivier (qui a piqué le rôle à Mathieu parait-il) ; Monique qui pète toujours le feu ; Nico et Tiphaine, nos bébés HCE dont nous espérons de tout cœur le retour ; les deux inséparables « Jean-Pôle » ; Thierry le montagnard au grand cœur ; Didier et Christine, si complémentaires ; Christian, ses jeux de mots et son légendaire short.

« Tchaô les nazes », et à bientôt…