Et Ludovic créa le Cantal

Comment on passe de la découverte de la joëlette à la création d’un séjour

Tout d’abord, j’ai découvert l’association HCE en 2000 sur le campus des Cézeaux où j’étais étudiant et où Jean Ménard exposait de belles photos de montagnes d’Europe, du Népal et du Pérou. Amoureux de la montagne et à la recherche d’aventures, j’ai effectué mes débuts « à la joëlette » lors d’une sortie avec l’antenne locale de Clermont-Ferrand, organisée par Georges Saut. Les premiers essais réussis, j’ai effectué mon premier séjour dans les Pyrénées en août 2000. S’ensuivit le Beaufortain en 2001, les Ecrins en 2002 et à chaque fois des souvenirs merveilleux et le sentiment de vouloir m’investir davantage humainement et physiquement.

L’année 2002 a également été celle pendant laquelle j’ai commencé la formation d’accompagnateur moyenne montagne et celle d’un nouveau séjour en fin d’année au Jas des Bailles, chez Joël, l’inventeur de la joëlette, dont la rencontre a été riche d’enseignement.

Après une formation d’un week-end à Rabou (05) avec tous les accompagnateurs et intendants, je me suis alors senti prêt à encadrer un premier séjour et en 2003, j’ai été responsable du séjour Auvergne, d’un niveau raisonnable et situé dans un massif que je connaissais.

En plus des compétences requises pour acquérir le diplôme d’accompagnateur en moyenne montagne, il est nécessaire, pour pouvoir encadrer un séjour HCE, de maîtriser la conduite des joëlettes, de maîtriser toute la gestion du matériel et de l’âne, d’être attentif à chaque instant au confort et à la sécurité des personnes en joëlettes.
Deux expériences comme intendant (Vercors sud et Bauges) m’ont permis de compléter mes compétences dans la gestion d’un séjour.

En 2004, j’ai renouvelé le séjour Auvergne et franchi un nouveau pas, celui de créer un séjour dans le Cantal, mon département d’origine.

Avec plaisir et passion, j’ai tracé puis repéré un parcours varié avec deux camps de base (Le Claux et Albepierre-Bredons), une nuit en bivouac et une nuit en gîte (Le Falgoux) dans un massif où les vertes vallées, les villages rustiques les plus reculés et les sommets aux formes particulières nous feront oublier les tracas de la vie quotidienne.
Ainsi, depuis ma découverte de l’association, j’ai eu la chance de pouvoir évoluer progressivement dans mes activités et à chaque étape, j’ai pris un grand plaisir, sûrement parce que HCE me permet de m’exprimer totalement.

Ludovic Lestrade, décembre 2004