Corse 2007

25 janvier Reportages

Il y a une dizaine d’années que je participe à des séjours Handi Cap Evasion. Je crois que je n’ai jamais été aussi enchantée…

Avec la joëlette, j’ai eu l’impression de « retrouver » la montagne telle que je l’aime. De plus, nous sommes allés en Corse au début du mois de Septembre. Les touristes sont partis et il fait beau, chaud même. La mer a la même température qu’une piscine chauffée. Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes…

Et pourtant, vous allez le découvrir : l’itinéraire proposé n’est pas reposant. Il n’est pas prévu pour des retraités pépères. Nous en avons tous bavé, que ce soit les accompagnateurs actifs ou les passagers en joëlette. Mais c’est bien connu : seule la difficulté permet l’échange vrai, la cohésion d’un tel groupe et les fous rires ! Passagère en joëlette, il y a des moments où j’aurais eu envie de m’étendre par terre et de dormir !

Le 9 Septembre à 8heures du matin, nous débarquons du bateau à Propriano.
Après avoir pris le petit déjeuner, nous montons avec les 2 minibus au col de Bavella. De là, nous randonnons avec des Joëlettes, vers le Trou de la Bonde.C’est vraiment amusant : il y a un trou dans le rocher comme si une bombe y était passée. Nous allons coucher dans le gîte de Pierrot, à côté de Quenza.
J’ai retrouvé dans ce gîte exactement la même ambiance que dans les refuges basques que je connais un peu.

Le lendemain, nous sommes tous sur pied à 7h du matin et nous entamons une journée soi-disant un peu difficile, veut bien concèder Eric. D’abord, j’ai vraiment du mal à aborder sereinement ces levers matinaux. Nous passons dans la descente de ski de fond du plateau de Coscione et là, Eric, nous mène en bateau…, ou plutôt nous fait faire l’école buissonnière. Nous arrivons à Zicavo un peu avant avant 23 heures harassés. Les conducteurs de joëlette répètent : pierre, rigole, escalier, ornière, petit rocher etc...

Le lendemain matin, le réveil est difficile : j’ai mal partout, aux jambes, aux vertèbres cervicales. Mais Renée est là ! Avec des crèmes, des onguents, elle calme les articulations douloureuses et nous voici repartis…
Heureusement, la journée s’annonce plus facile. D’abord, il fait un temps superbe, et nous ne sommes pas très loin de Porto. Nous rejoignons Porto avec nos 2 minibus en passant dans les calanques de Piana. Le panorama est superbe. Nous couchons dans le camping de Porto. Il n’est pas très loin de la mer et nous avons avons droit à un dîner aux chandelles sur la plage. Dominique, notre intendante nous gâte vraiment.

Quatrième jour :
départ aux aurores vers le col de la Croix. Nous nous arrêtons pour déjeuner dans une petite crique et nous nous apprêtons à descendre vers Girolata, une descente dont je me souviendrai toujours. Girolata, en effet, est un village que l’on ne peut atteindre que par la mer ou à pied.

Cinquième jour :
nous avons droit à une petite visite touristique de congés payés ! Nous prenons le bateau à Girolata vers Calvi (2 heures de bateau cool). A Calvi, c’est le sprint : nous avons 1 heure pour acheter des petits cadeaux souvenirs et des cartes postales, que nous n’aurons pas le temps d’envoyer car nous n’avons pas le temps d’écrire..
Nous reprenons les minibus vers Costa, dans la montagne. Là, le paysage est superbe, nous traversons déjà le désert des Agriates et nous installons un bivouac

Sixième jour :
direction Saleccia. Encore un dîner aux chandelles. Nous mangeons dans une petite crique et repartons vers Saint-Florent.

Le retour à Saint-Florent se fait par un magnifiqe sentier côtier où les difficultés techniques ne manquent pas. Heureusement notre équipe est entraînée et elle a été renforcée par des accompagnateurs locaux. Nous pouvons profiter des plages traversées pour nous baigner.Il fait toujours très beau et nous pensons avec nostalgie que nous allons retrouver la grisaille.

Christine