Col de Vars - 1er au 8 juillet 2023

25 janvier Reportages

Voici la promotion 2023 !

Samedi :

Arrivée tardive à 22h, après un arrêt involontairement prolongé en gare de Valence (ce qui m’a permis de faire connaissance avec Gérard). Comme nous l’a rappelé Eloïse avec sagesse : « l’important, ce n’est pas la destination, ce sont les amis qu’on s’est fait en chemin ! ».

Et un accueil chaleureux avec le buffet (cannellonis, cake et encore deux ou trois bricoles) préparé par nos deux intendantes, Adriana et Michelle.

Dimanche : embuscade bovine à la cabane du vallon

Une journée d’initiation, où les « 1ère années » apprennent à conduire les joëlettes nouvelle génération et un âne 2.0 nommé « Charlot » (deux modèles gourmands en carburant).

Claudette, quant à elle, redécouvre la montagne pour la première fois depuis trente ans : « un grand moment pour moi, très émouvant. » Un émerveillement constant devant la beauté des paysage vallonnés tout en douceur.

Nous pique-niquons presque au milieu des vaches. Quand elle ne murmure pas à l’oreille de Charlot, Alix dessine pour mémoriser chaque détail.

Le soir, quelques notes d’accordéon de Renaud à Madonna, sous la direction du Maestro Aurélien.

Lundi : Montée au col de Vars et à la cabane de l’Ecuelle
Un chemin « roulant » dira-t-on (sauf peut-être pour Medhi après son bain de boue). Et des joëlettes qui courent souvent derrière leurs passagers, pressés d’avancer.

L’après-midi : baignade au Lac Napoléon, où Philippe nous a refait le générique d’« Alerte à Malibu ». Pratique alternative de la joëlette en tongs et serviette de bain pour un effet décontracté assuré.

L’anniversaire de Simon-Pierre fêté le soir-même nous a laissé un superbe souvenir fort en chocolat. Malheureusement, des douleurs au niveau du dos l’ont décidé à partir plus tôt que prévu et son père est venu le chercher le lendemain.

Mardi : montée du vallon du Crachet et bivouac

Traversée d’un ruisseau sans plus de difficultés. Plus sournois étaient les pièges d’apprentis « saboteurs », qui eurent du mal à quitter leur personnage de la veille.

Une ascension relativement courte mais intense avant d’atteindre les lieux du bivouac. Et un service de bois de qualité, rétribué par l’excellent rhum arrangé de Maud. Un beau moment de convivialité, partagé au coin du feu, avec Charlot.

Suivie d’une très belle nuit à la belle étoile (et un peu blanche aussi pour certains).

Mercredi : Réveil au bivouac et descente vers Saint-Paul sur Ubaye

Dans une brasserie en bord de route, les patrons nous ont refusé l’accès aux toilettes de leur établissement (ce qu’ils n’avaient en aucun cas le droit de faire). Face à cette injustice, nous n’avons pas eu d’autre choix que de commander une crêpe au nutella pour Sarah, qui ne perdit pas, pour si peu, son éternel sourire.

Un peu plus loin, nos joëlettes firent la course pour le plus grand plaisir de Claudette, toujours en quête de sensations fortes : Valentin - « elle kiffe Claudette » !

Jeudi : dans une galaxie lointaine, très lointaine…

Aux premières lueurs du jour, deux Maîtres Jedi se livrèrent un combat sans merci (une sombre affaire de chocolat disparu).

Ascension du col de Sérenne, marquée par un paysage minéral, lunaire.

Alunissage au lac des neuf couleurs où Nathan révèle son talent pour la photo.

La vue est à couper le souffle. La froideur de l’eau aussi, ce qui n’empêche pas Vincent et Maud d’y nager le crawl comme à la piscine. Et le grand final : un jeune bouquetin, pris sur le vif par Anna.

Le soir, épluchage des pommes de terre sous la supervision de Claudette, en vue du gratin « Michelle ». Et un dessert roboratif : crêpes nutella-confiture-miel-sucre... : encore un succès pour nos deux intendantes (avec la complicité de Marc).

Le jeu du saboteur – avec extension – nous pousse à montrer notre vraie nature. Désormais, tous les coups sont permis.

Vendredi : Photo de classe et bal de promo

Première partie de la journée dans une forêt verdoyante et tranquille. Une douce illusion de facilité s’installe. Le répit sera de courte durée.

Mais cette (dernière) vue sur le massif des Écrins valait bien une petite suée.

Un lâcher de chamois parfaitement coordonné avec la photo de groupe sur les ruines du château. On remercie les organisateurs au passage, pour leur sens inné de la mise en scène.

Après un dernier verre au « Napoléon » généreusement offert par André, cette semaine s’achève par une soirée de danse mémorable, l’occasion de réviser (ou de découvrir) des classiques de la chanson française (Indochine, Sardou et bien sûr JuL).

En résumé : une parenthèse qui fait du bien. Dès les premiers instants, on s’installe dans une bulle. Avec beaucoup de joie, d’entraide, de bienveillance. Et des forces de la nature qui nous ont impressionnées par leur énergie, leur entrain. Un grand merci aux deux guides, aux intendantes, aux passagers. Claudette tenait également à dire que nous avions tous énormément contribué à son bonheur :

« Anna s’occupait de moi, mais j’ai eu l’impression que tout le monde s’occupait de moi. Quand j’avais un problème, il y avait toujours quelqu’un pour m’aider. Et ça de façon spontanée ».

Un seul regret : « J’aurais aimé que ça secoue encore plus ! »

Pour conclure, deux mots, comme dirait Nathan : « A – Refaire ».