Balcons du Mont Blanc du 16 au 23 juillet

21 août Reportages

Vendredi milieu d’après-midi, l’intendant : « Heu, Laetitia, quand tu me demandes mon heure de train, tu parles bien de la semaine prochaine ? »
Non, pas vraiment... Va falloir s’organiser là.

Pas possible de joindre Simone, ni Domi.
Cécile doute fortement qu’on puisse appeler Jean-Jacques pour atteindre Dominique.
Mauvaise langue ! La Présidente est au bout du fil. Donne des pistes pour remplacer Gaëtan. Puis finalement, on apprend qu’il peut venir dimanche soir. De la bonne semaine. Ouf !

Faut quand même faire les courses et finalement être seule pour conduire le camion et Mainon à bon port.
Mais nous aurons un intendant, c’est plutôt confortable finalement.

Puis le séjour commence. Se déroule. Se termine.
Avec plein de détails qui donnent des sourires pour le reste de l’année.

Comme Grand Corps Malade était là incognito, quelques auteurs lui ont proposé un slam :

Souvent, les chansons font sourire ceux qui y étaient, vous aurez donc une petite traduction pour tenter d’y remédier.

« Hier, ils étaient à trois pour acculer Mainon,

Mais oui, c’était vraiment une montée à brouter couché.
Montée à brouter couché

Pourtant Marie-Jo avait squatté les chiottes handi

Et puis, ça fait trois jours qu’on attend les melons."

Mainon s’est barré lors du battage, il a sauté en contrebas d’un mur d’1m50 et s’est retrouvé coincé.

Dans la journée, la pente était tellement raide que la métaphore était toute trouvée. Quant aux melons, ils sont arrivés avec l’intendant …

"Déjà dans la montée, on était bien équipés :

La mèche pas si rebelle ou les cheveux tressés

Des bobs de toute sorte, à carreaux, bleus ou blancs

On avait trop d’matos, on a du s’séparer

D’la chaussette en cashmere (on la pas retrouvée).

Et la jolie Pauline parlant aux étrangers,

Laisse enfin le Bubu, charmant, un peu souffler.

Le soir à la veillée quand on a bivouaqué

Face à Napoléon, René a bien chanté
René chante
Le cor …, le cor …, le cor …, le cor …"

Le Mont Blanc, vu d’Annemasse, ressemble à Napoléon sur son lit de mort. Mais nous n’étions pas à Annemasse …

"Thierry nous a texté, Doudou n’a pas gueulé Thierry

Dans la montée, il nous a bien aidé

Tandis qu’Alain crapahutait."

Thierry est allé dans les cordes pour nous aider. Il a mangé avec nous à midi. Mais sa femme, pas mise au courant, nous a annoncé qu’elle appellerait les gendarmes à 16h si le Thierry dont nous lui donnions des nouvelles n’était pas son mari !

"Et le lendemain, au petit-déjeuner :

" Mais ! Tu as pensé au Butagaz !
C’est trop une bonne idée ! »

Leila est toujours là, à s’en émerveiller.

Thibault, quand il n’est pas en train de se marrer,

Masse pendant des heures celles qui l’accompagnaient.

Mais d’ailleurs ?! Comment faut-il les appeler ??
Accompagnants, accompagnateurs ? Ça perturbe René !"

Cécile nous a fait tout un discours sur l’accompagnant, qui est un professionnel, et l’accompagnateur, les Accompagnateurs Actifs, qui viennent en séjour pour jouer à la joëlette. Ou l’inverse. De toutes façons, c’est p’tet bien Blanc Bonnet – Bonnet Blanc c’t’affaire ...
Et s’ils devenaient des Accompagn’ ACTEURS ??

"Aux pauses graines, si Pauline en a laissé,

Des questions existentielles sont bien souvent posées :

« Quel numéro pour filer la diarrhée ? »

« Quelles différences entre neiges éternelles et glaciers ? »

« Mais qu’est-ce qu’on va bouffer ? »

« Quelle drogue prend donc Juliette ? De la menthe poivrée ? »

Merci pour ces sommets ensoleillés,

Les bivouacs bien arrosés,

Les nouvelles amitiés,

et le clou ….

LES ANIMAUX EMPAILLES !!!
Pooooooooooo ….."

Expression favorite de Gaëtan, notre intendant mystère, qui avait fini par arriver.

On est un groupe parfait, TRES beau, surtout avec le Mont Blanc derrière nous.

On a pas bu une pinte du séjour,
Mais on termine à 8,05 !!!"

Il est conseillé aux intendants de prévoir 8€ par repas et par personne pour un séjour.

"PS : Reviens Marie-Jo."

Comptant sur l’inertie du groupe, Marie-Jo est allée aux WC (pas les handis ce coup-ci) mais sans se douter que nous devenions hyper efficaces. Nous l’avons cherchée un bon bout d’temps pour finalement la retrouver dans le bus allant à la maison de la réserve, puisque nous avions prévu d’y aller dans la journée. Sacrée Marie-Jo !

On aurait aussi pu parler de « l’optimisme déprimant de Cécile », des maquereaux à la tomate servis 3 fois à Leila pour remplacer le porc (le t-shirt de Juliette s’en souvient encore, d’ailleurs), de l’histoire d’amour naissante entre Maxime et Mainon, de la crème Mont Blanc finalement laissée au camp alors que c’était l’anniversaire de Laetitia et qu’elle adore ça, le grincement-couinement du frein qui va jusqu’à faire pleurer, des rires, des sourires, de la joie, de la bonne humeur, et des passages que nous avons ouverts, sans savoir si ça passait vraiment en joëlette. Mais faut dire qu’avec cette sacrée bande d’accompagna-cteurs-nts-teurs, on pouvait chercher de bons petits passages artistico-ludico-techniques.

Vous l’avez compris : de beaux paysages, une météo idéale, un groupe plein d’énergie et de bonne humeur, une entente parfaite , une semaine qui passe trop vite... A refaire.