Au fil du Tarn du 15 au 22 juin 2013

25 janvier Reportages

Ce séjour nous transporte dans les Cévennes au coeur des Gorges du Tarn et vers son sommet mythique du Mont Aigoual. Après un premier contact entre tous les participants, le moment est venu à Olivier, de présenter la joëlette aux 6 "petits nouveaux" qui en auront vite la maîtrise.
Partie des alentours de Ste Enimie, la joyeuse troupe va commencer par une douce ascension vers St Chély du Tarn, pour une pause pique-nique.

Par un joli chemin en balcon, nous voici arrivés à Hauterives, surplombant le Tarn. En fin d’après-midi, nous sommes chaleureusement accueillis par Jeannot, passionné par la restauration de ce vieux village et de sa demeure qu’il mettra à notre disposition. Le repas pris en terrasse est un véritable moment de plaisir.

Le lendemain matin nous conduit à la Malène en longeant le Tarn, tantôt sur un parcours "roulant", tantôt par des voies aériennes.

Mais toute cette activité finit par creuser l’estomac et nos 2 ogres ont tout de même trouvé une cuillère à la dimension de leur appétit !

Au programme de l’après-midi, une balade en barque où chacun pourra apprécier le décor grandiose que le Tarn a creusé dans la roche depuis des millénaires. La météo étant généreuse, une baignade vivifiante et mémorable laissera échapper des cris significatifs !

La récréation est terminée et les bonnes volontés s’activent pour la préparation du campement.

Un départ "presque" matinal nous fait quitter la Malène en direction du Roc des Hourtous. Mais avant de l’atteindre, Olivier devra extraire un joli clou de la roue d’une joëlette.

Sous nos pieds, de belles gorges ! Quel panorama ! Cela vaut bien un rafraichissement !

Un petit transfert en véhicule nous fait basculer des Gorges vers les Causses. C’est dans la ferme de Christian et Sylvie que la soirée va s’organiser avec quelques consignes que les passagers en joëlette écoutent avec attention !

Une soirée animée de grillades et une nuit en yourte, ne laisseront que de bons souvenirs.

Une belle journée était annoncée, belle par son itinéraire mais il nous faudra s’adapter avec les orages annoncés. Ainsi, pour échapper à la pluie, la troupe va aller sous terre pour y découvrir l’Aven Armand, une grande première !

Petit intermède musical avant de quitter le domaine de Caumel pour une ascension en douceur vers le Mont Aigoual.

Mais il manquait une figure connue des fidèles adhérents de HCE : Tartar, notre ami à 4 pattes ! Le circuit empruntant des chemins étroits et accidentés, il ne rejoindra la troupe que le temps d’une journée.

Un joli parcours en sous-bois sera "agrémenté" d’un orage de grêle qui donnera un peu de piment !

A chacun sa technique pour sécher ses vêtements !

Et pour profiter du spectacle que nous offre le Cap Brion, il suffit d’ouvrir les yeux !

Une piste forestière nous conduit tranquillement avec une belle lumière, vers le Mont Aigoual où nous passerons la nuit dans un gîte confortable.

Cette dernière journée est annoncée "sportive" avec une descente technique dite des "quatre mille marches". Profitons-en pour admirer ce panorama avant de plonger dans un sous-bois chaotique qui n’épargnera pas les chaussures de Michaël.

La troupe va se relayer pour assurer les passages difficiles en toute sécurité avec l’aide spontanée de plusieurs randonneurs.

L’après-midi sera plus reposant et à travers une belle forêt de châtaigniers, nous gagnerons le village de Valleraugue où un camping à la ferme servira de base à notre dernier campement.

Elisabeth, fidèle à son poste d’intendante, fut activement secondée par Andrée. Merci à toutes les deux pour leur sourire et leur bonne humeur. Merci également, pour la qualité de son encadrement, à Olivier qui passe le relais à Aurélien, lequel partira le lendemain en direction d’un autre séjour, au Col de Vars.

En guise de conclusion, prenez le temps de lire ce poëme composé par Camille, l’une des passagères joëlette.

Entraide à l’(Handi-Cap) Evasion

Brumes, sommets et puissances ; lumière se lève sur les gorges,

Belles, rocheuses. L’aube joue aux ombres chinoises sur les crêtes.

Avens et causses sont maquillés. Méjean, Armand, les profondeurs, les faîtes,

Les masculins de pierre, les ponts, les villages, les féminins de l’eau forgent

Le temps au fil du Tarn. Et puis il y a des Hommes. Et bien plus que de petites brouettes,

Des joëlettes.

Le courage, l’équipe, l’amitié, le meilleur du monde. L’image d’une force collective vivante.

Et le vent, la chaleur, l’orage. Et la joie

Des voix

Toutes portées vers le haut. Toutes vibrantes.

Les montées suent et soufflent, cependant,

Les descentes freinent et sautent, trépidant,

A l’équilibre recherché d’un cliquetis constant et berçant.

Les vautours du belvédère surveillent. Planent et dansent au-dessus des versants.

Les expériences nouvelles, les mots, les rires, les couleurs, plus vives ensemble.

Encor’ plus chères.

Les amis, les spontanéités, venues en renfort. La barrière des différences, qui tremble

Et cède. Aussi la douleur, la fatigue, épousant la nature jusqu’aux chairs
Volontiers volontaires ;

Et l’Esprit en trois consonnes,

Qui sonne,

Rejoint le cœur :

H. Haleine pure ; respiration, venue saisir par la main la valeur de l’être.

C. Compte pour le dévouement et la fierté. La dernière lettre,

E. Etanchement d’une soif, va de curiosités en découvertes. Saveur

Douces des choses invisibles, inquantifiables, essentielles.

Merci. Durant 7 nuits, 7 jours nous avons rêvés, vécu, gravi…

Nous nous sommes connus entres deux parenthèses ; Oh ciel !

Le souvenir est si précieux ! Et les larmes sont vraies. L’envie

De dire, d’écrire la montagne d’aventures toujours renouvelée.

Formidable, merveilleuse, partagée… Vue par les yeux,

Ressentie à travers l’âme et blottie dans les bras aux adieux.

J’ai été emmené à un oasis bon, au-delà des dénivelés.