A l’écoute du brâme des cerfs

C’est grâce à notre partenaire Bali Rando que nous avons pu vivre cette belle aventure. Nous le remercions chaleureusement

voici maintenant le reportage en photos de Dominique et Marthe

Premiers pas et tours de roues à la sortie de Vèze. Le ton est donné et la boue est au rendez-vous.

Déjà nous prêtons l’oreille : brâmera ? brâmera pas ? Tous nos sens sont en éveil !

Nous traversons la Sianne que nous recroiserons régulièrement

Casse-graines au soleil, nous avons une chance
inouïe avec la météo

Bières et pluches pour soupe et truffade excellentes mitonnées par Isidore

La nuit s’annonce agitée !

Le lendemain, toujours aucun cerf en vue mais les Salers assurent

Procession à la chapelle de la Chastre, Renée nous enchantera en occitan

On fait bien de se reposer……………

…………….……parce que les difficultés s’accentuent
Enfin nous arrivons au lieu de bivouac. La plaquette de présentation du séjour indiquait que nous découvririons « une France profonde, véritable refuge de la tradition »

nous ne pensions pas qu’il existait encore des gnomes chevauchant de drôle de
monture

Le sage Isidore a préparé
campement et repas

Les cerfs commencent à brâmer…l’ambiance bat son plein !

Bien que Kristina ait tenu le piquet toute la nuit, les forces de la nature ont encore gagné...

Mais nous ne nous laissons pas abattre…

et repartons gaiement vers les sommets

Un grand merci à tous et tout particulièrement à notre accompagnateur Aurélien,

ainsi qu’à Elodie et Nicolas.

Voici pour conclure le témoignage authentique de Marthe et Dominique

Nous avions évidemment quelques appréhensions quant à partir en randonnée avec un groupe ! Aussi bien sur les adaptations nécessaires à l’itinérance et au bivouac quand on n’a plus la possibilité de marcher, qu’aux adaptations à la vie de groupe que nous n’avions plus connu depuis l’âge des colonies de vacances…
Nous avons été accueillies par Krystina, la veille du départ, et nous avons alors compris que les choses allaient se passer tout simplement, qu’il fallait se laisser porter dans tous les sens du terme.
Sitôt installée sur la joëlette et nous voilà partis. Les sensations fortes sont très vite arrivées, descente de chemins forestiers boueux, passage de troncs d’arbres….Agrippée aux accoudoirs, peu rassurée, je tentais d’accompagner le mouvement pour me sentir utile.
J’ai vite compris que mes accompagnateurs étaient des experts et que je ne craignais rien. Plus détendue, je me suis alors demandé quelles motivations animaient ces accompagnateurs. Pourquoi venaient-ils suer, se crotter, voire se blesser pour nous permettre de nous balader comme avant ? Les réponses des uns et des autres sont différentes mais l’humanité est le dénominateur commun.
J’ai compris que chacun trouvait sa place dans ce groupe tout simplement, ce qui permettait d’atteindre à une puissance du collectif qui balayait les difficultés. Ainsi, grâce à vous tous je retrouvais des sensations que je pensais perdues à jamais : l’odeur de l’humus, de la rivière, voir et écouter la forêt profonde, cueillir les champignons, découvrir les steppes mongoliennes, euh pardon cantaliennes….Je me laisse emporter, car il s’agit bien pour moi d’un véritable décollage, non pas spatial mais beaucoup plus riche, un voyage intérieur qui m’a réconcilié avec la nature humaine.
C’est très très fort Handi Cap Evasion !