Massif du Thabor du 03 au 10 août 2019

25 janvier Reportages

Samedi en fin d’après-midi, les véhicules arrivent les uns après les autres par la piste jusqu’au Lavoir, lieu de notre RDV au-dessus de la station Valfréjus. Nous commençons à faire connaissance en préparant le repas, avant le traditionnel tour de table de début de semaine. Ce séjour est le premier pour 5 d’entre nous : 4 accompagnateurs, et l’une des passagères joëlette.

Après une rapide présentation du programme de la semaine par Aurélien, nous installons les couchages pour la nuit, dans le foin pour le confort, ou en extérieur pour profiter de la « nuit des étoiles ».

Dimanche, nous retrouvons le dernier membre de notre équipage arrivé dans la soirée de la veille et nous partons pour 3 jours, avec une nuit en refuge suivie d’un bivouac. Pour les nouveaux, l’heure est à l’apprentissage du maniement de la joëlette. A la fin de cette première journée nous offrant déjà une superbe vue sur les reliefs alentours, nous arrivons au refuge du Thabor.

Après une dernière montée plutôt rude, nous accédons au lac voisin. Les plus courageux s’offrent une traversée à la nage tandis que d’autres trempent simplement les pieds dans l’eau pour se rafraichir !
Après une bière et une partie de pétanque, nous préparons le repas du soir et le pique-nique du lendemain, avant une nuit marquée par la chaleur des dortoirs !

Lundi, nous partons en direction du Col des Méandres à 2700m, au pied du Mont Thabor, où est prévu notre bivouac. Le parcours est ce jour-là assez technique, ou technico-ludique selon les points de vue, avec de nombreux pierriers à traverser notamment. Après le pique-nique au bord d’un nouveau lac, nous atteignons le col dans l’après-midi.

Nous pouvons commencer à installer le bivouac, remplir les gourdes à une source proche et profiter du torrent pour la toilette. Le soir, une soupe très appréciée nous réchauffe, puis nous nous laissons bercer par les mélodies jouées au fifre par notre musicien Guillaume, dans un décor splendide

Mardi, le jour se lève sous la pluie, nous nous organisons donc pour prendre le petit déjeuner sous la bâche de bivouac, en abritant au passage une randonneuse que l’on espère voir en recrue HCE l’année prochaine !
Une fois la pluie passée, nous entamons la descente vers la Vallée Etroite qui nous offre une fois encore un panorama grandiose ! Nous profitons de la pause pique-nique en bord de rivière pour faire sécher les duvets et autres vêtements ayant pris l’humidité le matin.

En milieu d’après-midi nous arrivons sur le lieu de notre camping sauvage, où le camion nous rejoint après une crevaison sur la piste. La rivière nous offre de belles baignades entre les parties de jeux de société. La soirée se termine autour d’un feu, avec des airs de fifre, quelques danses et des chamallows !

Encore un matin pluvieux ce Mercredi, où une journée tranquille nous attend avec une ballade dans la Vallée Etroite. Par un sentier assez roulant nous arrivons à notre lieu de pique-nique, en même temps que la pluie qui fait son retour. Au moment de reprendre notre chemin, Mainon de mauvaise humeur, laisse une jolie trace sur la jambe d’Alice qui emprunte les béquilles d’une passagère joëlette pour terminer la journée ! Nous passons dans l’après-midi au lac Vert où seuls les plus téméraires se jettent à l’eau avant de rejoindre notre campement au bord de la rivière ;

Jeudi nous remontons au refuge du Thabor par un autre chemin qui nous permet d’admirer de nombreuses marmottes mais aussi de découvrir un bunker pendant notre pause repas. Une fois arrivés, comme lors de notre première venue, le programme est à la baignade, à la pétanque et aux jeux de société.

Après le repas pris cette fois au refuge, quelques airs de guitare et de nouveaux jeux, la nuit nous offre un concert de ronflements avec pas moins de 5 tonalités différentes repérées (certains finissent même la nuit dans le salon du refuge pour y échapper…) !

Déjà la dernière journée de joëlette arrive Vendredi, avec un parcours roulant pour revenir jusqu’à notre point de départ au Lavoir. Nous faisons la dernière montée tous ensemble, les passagères joëlettes montent à pieds, Nicolas en profite donc pour tester la place passager, avec Benjamin notre Handi marchant au pilotage

Après cette journée ensoleillée, une bonne partie du groupe va faire le plein de Beaufort et de Tomme à la fromagerie juste au-dessus de nous.
A la fin du repas, nous faisons un nouveau tour de table où chacun peut exprimer son ressenti, le partage et la solidarité en ressortent avec l’envie de faire rayonner ces valeurs autour de nous. Ensuite, après un atelier de composition de chanson, la soirée se poursuit en danses autour du feu, sous des airs de fifre à nouveau, et d’accordéon !

Certains profitent d’une dernière nuit à la belle étoile et d’autres retrouvent le confort du foin à l’abri des bâtiments anciens.

Samedi matin, les horaires de train nous pressant un peu, nous nous levons tôt à nouveau pour ranger notre campement et prendre le temps des au-revoirs. Petit à petit, chacun reprend la route après s’être promis de se retrouver à l’AG, emportant des souvenirs (notamment sous forme d’hématomes) et des sourires…

Il ne reste qu’à remercier chaque membre du groupe pour cette belle semaine et particulièrement Lydie notre intendante et Aurélien notre guide !

Voici en bonus la chanson que nous avons composée et dont vous saurez facilement retrouver l’air :

Les copains Thabor
1/ Non ce n’étaient pas des bateaux,
Ces joëlettes toutes en couleurs
Tirées devant, guidées derrière
Oui guidées derrière.
Pour les montées et les pierriers,
On ne rechigne pas sur l’effort,
Émerveillés par le décor,
Les copains Thabor !

2/ Mais oui c’était bien son sabot
Et même parfois ses chicots
Qui nous ont tatoué la peau
Sacré bourricot !
Heureus’ment à peine arrivés,
Un grand banquet nous attendait
Lydie nous remettait sur pied,
Plus qu’à digérer !

3/ Les sentiers technico-ludiques
Caillouteux et parfois épiques
Ont fait de nous une folle équipe,
Oui une folle équipe !
Avec un guide qui mine de rien
Malgré une bande de bons à rien
Nous a menés sur l’bon chemin
Merci Aurélien !