Week-end en Bauges les 17 et 18 juin
Cela commence très fort avec l’autoroute Lyon-Chambéry coupée suite à un accident. Nous voici donc déviés sur l’autoroute de Grenoble. Heureusement, il y a des "pro" de l’orientation dans le groupe et nous atteindrons le hameau d’Attilly en fin de matinée après un festival de petites routes et de virages.
Nous sommes au coeur du parc naturel des Bauges et nous sommes tout de suite conquis par le charme de la grande maison, mise gracieusement à notre disposition, par Claire, enseignante au lycée Albert Camus de Rillieux. Les retardataires retrouvent ceux qui avaient la chance de ne pas venir de Lyon.
Les voitures sont vite déchargées et nous reprenons des forces avec un pique-nique géant.
Embarquement sur les bolides en début d’après-midi. Les passagers : Eric, Thi Kim, Pauline et Kévin sont des habitués. Par contre, la plupart des accompagnateurs découvrent la joëlette. Mais ils sont jeunes et sportifs puisqu’il s’agit de la team Lyon 1 qui se prépare pour le séjour Pierra Menta et de "gones raideurs".
Franck, accompagnateur montagne de l’association, spécialiste des Bauges, nous a proposé des circuits. La première balade sera donc une boucle de 9 km, passant par la cascade du Pissieu.
la prise en mains des bolides est plutôt tranquille : petite route goudronnée puis piste. Un premier arrêt vers l’un des lacs alimentés par le Chéran donne l’occasion de tester la descente raide et la remontée, tout aussi raide.
Petit passage technique sur un raidillon étroit avec force racines, et trous qui obligent à bien gérer les trajectoires.
Très belle traversée de forêt, en direction de Villaret Rouge, qui nous mène, plein sud vers la cascade. Un dernier obstacle à franchir avec un arbre couché en travers du chemin, quelques galets, avant de nous installer pour une pause bien méritée, au bord de l’eau.
Les savoyards ont de l’humour !
Il y a ceux qui se contentent d’un bain de pieds et les plus courageux qui n’hésitent pas à passer dessous la cascade pour aller découvrir les grottes situées derrière.
Le retour se fera par un sentier qui nous permet de rejoindre la petite route qui va à Attilly. Qu’il est beau ce petit hameau, dans son écrin de verdure ! Les maisons, au style bien savoyard, sont regroupées autour du lavoir.
Certains parlent déjà d’apéritif et les tables sont vite installées devant la maison. Il faut d’abord se désaltérer puis goûter à quelques spécialités apportées par les uns et les autres.
Les spécialistes du barbecue s’activent pour griller saucisses et merguez qui doivent accompagner la ratatouille. C’est aussi l’occasion de se présenter et de parler de nos deux beaux partenaires : l’association sportive Lyon 1 et les "gones raideurs". D’ailleurs, n’oubliez pas, les gones raideurs nous attendent nombreux les 23 et 24 septembre à Neuville sur Saône pour aider à l’organisation du raid Saucona.
La soirée passe vite et Thi Kim regrette que nous n’ayons même pas eu le temps de chanter ! Il faut reprendre des forces pour le lendemain car la randonnée sera plus longue et le petit déjeuner est annoncé à 07h30. Chacun s’installe, selon son envie aux différents étages de la maison ou dehors sous les étoiles.
Dimanche matin : la joyeuse troupe se retrouve à l’heure dite pour déjeuner mais aussi ranger la maison et regrouper les affaires dans le véhicules.
Petit transfert en voiture jusqu’au vallon de Jarzy, d’où part notre randonnée. Nous stationnons les véhicules au parking du Nant Fourchu où nous retrouvons Christophe et la petite Oriane, tout heureuse de retrouver Lou, sa grands soeur !
Le programme de la matinée est simple : nous montons en direction des chalets d’Orgeval et du col d’Orgeval. Dès que nous quittons le parking, la montée s’annonce rude. Le début du parcours se fait sur une petite route goudronnée en lacets. Première pause à l’ombre lorsque nous quittons la route.
Nous sommes sur une belle piste forestière. Pas d’exercice de maniement mais uniquement la nécessité de tracter les engins en répartissant les efforts le mieux possible. Les pilotes se relaient aux différents postes pour reposer les muscles endoloris. On comprend vite que la joëlette, c’est une faire d’équipe et qu’il faut bien se coordonner.
Lorsque nous sortons de la forêt, nous comprenons que les alpages d’Orgeval, domaine des vaches tarines, se rapprochent. Le soleil cogne très fort et les derniers raidillons sont un peu difficiles à vaincre. L’aide de deux jeunes randonneurs sera bien appréciée. Les chalets sont atteints vers midi et demie. C’est plutôt bien car nous avons avalé un peu plus de 600 m de dénivelée en 2h30 !
Le replat, devant les chalets, près du bassin où coule une eau très fraîche, nous servira de salle à manger. Le décor de montagne est exceptionnel. Nous sommes juste en dessous de la pointe d’Arcalod (2217m). Pendant que les plus sportifs se lancent à l’assaut de la centaine de mètres de dénivelé qui nous sépare du col, nous assistons à un concert de chant donné par Thi Kim. Nous faisons aussi connaissance avec Martine, la gardienne du refuge. le prochain séjour HCE dans les Bauges passera peut-être par Orgeval ?
La descente s’annonce moins longue et un peu plus acrobatique que la montée. Ne pas oublier de régler les freins, ni de régler la hauteur du brancard arrière au maximum ! les roues dérapent un peu sur les cailloux mais les passagers sont stoïques et d’ailleurs tout se passe bien sans glissade ni dérapage incontrôlé.
Nous retrouvons les parents de Pauline dans le bas de la descente. Une dernière pause pour nous rafraîchir avec melons et jus de pommes avant de reprendre les voitures.
Un grand merci à tous les participants pour ce beau week-end en montagne bien chaleureux et surtout à Claire qui a eu la gentillesse de nous accueillir dans sa maison. A refaire ?