Vercors du Nord, du 13 au 20 juin 2015

25 janvier Reportages

Nom de code : nuages résiduels.

Voilà une semaine qui a commencé dans les éclats de rire et qui n’ont pas cessé jusqu’au dernier jour. Malgré une météo pour le moins capricieuse et terrain de facto boueux, le groupe ne s’est jamais départi de sa bonne humeur. Comme l’avait annoncé Eric en début de séjour : « ce qui est bien dans une rando HCE, c’est que personne ne râle » ! Ainsi fut dit, ainsi fut fait !

Nous étions une équipe d’anciens et de nouveaux de 17 à 67 ans. Des jeunes novices, et d’autres expérimentés, des anciens plus rôdés et d’autres commençant, mais tout autant efficaces !

Nous nous sommes donc retrouvés samedi en fin de journée sur la commune de Lans en Vercors autour de la maison familiale de Cécile, notre accompagnatrice de choc pour cette semaine. Grâce aux talents culinaires de notre intendant René, nous passons une très bonne première soirée à faire connaissance.

Dimanche, premiers jours de rodage avec la joëlette. Nous commençons par un parcours ludique autour de l’ancienne ferme (slalom, passage de rondin, grimpette et descente de marches)… de quoi se remettre les bons réflexes dans les bras pour les aguerris de la joelette, découvrir de nouvelles sensations pour les nouveaux passagers et apprendre les rudiments pour les nouveaux accompagnateurs.

Une première sortie nous permet de profiter des forêts verdoyantes de ce coin de Vercors. Même si la pluie s’invite ici et là, le pique-nique se fera au soleil avec vue sur la vallée de Lans en Vercors… les pieds dans la bouse ! Le rêve montagnard a un prix : nous nous sommes invités dans une pâture ! Conclusion de la journée : la joëlette ça roule bien, surtout quand les freins ne se mettent pas à fonctionner en montée !

Le lendemain, nous partons pour le premier camping sauvage. Après un court transfert, nous nous mettons en marche pour une journée de yo-yo, montée et descentes à travers forêts et prairies fleuries et leurs orchidées sauvages. Une pause bien méritée s’effectue en haut du tremplin de saut à ski d’Autrans.

La fin de journée est plutôt boueuse et nous fait tester nos qualités de conducteurs de joëlette. Test réussi haut la main. Arrivés sur le plateau de Gève, nous montons le camp et pouvons manger tranquillement sous le marabout. C’est sans compter la pluie torrentielle qui s’abat au moment où la vaisselle se fait. Notre lieu de camping se transforme en piscine.
Grâce aux efforts de tous (y compris le creusement d’une tranchée par Nico !) tous les passagers joëlette pourront dormir au sec cette nuit.

Mardi, nous ne perdons pas espoir de voir un coin de ciel bleu. Après le pliage (ou plutôt essorage) du camp, nous partons vers la Sure. Le temps alterne entre nuages et brouillard et nous avons finalement la chance d’avoir une vue par intermittence à la Sure.
La pluie se faisant de plus en plus insistante, notre accompagnatrice bienveillante décide de nous éviter un 2ème camping sauvage humide pour retourner à notre camp de base. En rentrant, quelques intrépides décident de tester l’étanchéité de leurs chaussures en passant en mode amphibie dans des flaques à l’allure de mare !

La soirée est l’occasion de faire sécher les affaires de la petite troupe et de lancer un jeu de dés endiablé, le 10.000, auquel Guigui gagnera haut la main !

Mercredi, nous allons en direction de la Molière en passant par les crêtes. Nous vérifions les capacités techniques des accompagnateurs et le stoïcisme des passagers. Les montées et descentes techniques demandent l’engagement physique de tous. Le pas de l’ours à la descente ne nous fait plus peur… même si certains ont tremblé !

Jeudi sonne enfin l’heure du départ pour le bivouac sauvage. Le beau temps est enfin au rendez-vous et donne aux plus jeunes l’envie de tester leurs capacités en sprint-joëlette, nouvelle discipline sportive (pas encore agréée aux JO). Les pistes de ski ont donc été montées presque aussi facilement qu’avec des tire-fesses !
La soirée permet de pousser la chansonnette grâce aux carnets de chants de Vanessa. Mais si la journée a été belle, les nuages ont recouvert le ciel et ceux qui avaient choisi de dormir à la belle étoile essuient une pluie dans la nuit. D’autres ont fait de la luge sous la bâche bivouac. Bref, le sommeil a été résiduel.

Vendredi, le temps résiduel continue (merci les prévisionnistes météo !) et réduit nos perspectives de randonnée. Notre accompagnatrice trouve donc des alternatives pour nous permettre de nous dégourdir les jambes pour cette dernière journée. MéOui fait des merveilles dans des descentes pentues. Qui a dit que ce mulet était un âne ? Nous terminons la semaine en traversant une dernière fois une prairie fleurie sous le soleil enfin revenu.

Merci aux 3 jeunes du lycée de St Michel de Maurienne aussi joyeux qu’efficaces et attentifs (Nico, Alexis et Arnaud), à Livia pour son efficacité et ses talents de kiné, à Léone la femme qui parle à l’oreille de MéOui, à Eric le marseillais (qui ne l’est pas !) pour son enthousiasme et ses éternuements inoubliables, à Monique la reine de la joëlette, Guigui pour ses pronostics de foot angevins, à Ludo pour sa joie communiquée à tous, à Alain pour ses bons conseils, à Hervé une locomotive toujours devant, à René pour ses bons petits plats (et ses spécialités alcoolisées ), à Cathy pour son optimisme sans faille malgré la bronchite de la fin de semaine, à Marie qui était bien plus qu’une simple accompagnatrice ), à Roseline attentive à chacun, à Christiane et Pierre, nos grossistes en cerises et en bonne humeur, à Vanessa la pro de la joëlette à pédalier, et bien sûr à Cécile notre accompagnatrice de choc pour cette semaine.