Val Maïra du 13 au 20 août

25 janvier Reportages

Une belle itinérance franco-italienne entre l’Ubaye et l’Italie. Dépaysement assuré pour une immersion dans une belle nature.


Samedi 13 août 2016

La majorité des participant(e)s se retrouvent peu à peu à la gare de Gap sous un soleil qui ne nous quittera pas de la semaine. Certains arrivent en train, d’autres en voiture, d’autres encore à vélo !

Les bagages sont nombreux et musicaux (guitares, percussions, violon, accordéon) et les visages sont déjà souriants. Les bonjours s’enchainent entre retrouvailles et nouvelles connaissances.

Nous arrivons tous tardivement sur le lieu de notre camping sauvage après le village de Maljasset, en bordure de l’Ubaye (1900 m.).
Montage des marabouts, des tentes, dîner, rapide observation des étoiles avant d’aller retrouver nos duvets.

Les participant(e)s : Luc (accompagnateur), Lionel (intendant), Nicole, Dominique, Sylvain (alias Sylvanus), Flore, Adeline, Sébastien, Timothée, Anaïs, Laurène, Sylvain, Jeanine, Chloé, Vincent, Julien, Juliette, Maxime, Jamil et Hervé.
Sans oublier Charlot bien sûr !


Dimanche 14 août

Atelier initiation à la joëlette puis départ pour une balade dans la vallée de l’Ubaye. Petits passages techniques sur des cailloux humides et acérés pour aller pique-niquer en bordure de la rivière.

Sylvanus, docteur ès fourmis, nous fait partager ses connaissances sur ces passionnants animaux ! Quant à Flore, elle nous apprend la passion des Japonais pour le fumier et les usines à méthane.

Nous amorçons le retour. Encore plein d’énergie, certains se lancent dans une course (prudente mais animée) en joëlettes dans la descente finale menant à notre camping sauvage. Apéro-goûter sur un air d’accordéon. Certain(e)s s’accordent un bain dans la fraiche Ubaye. Dîner sous les marabouts. Arrivée du dernier participant à ce séjour : Denis. Nous sommes désormais au complet !

Lundi 15 août

Grand départ pour le bivouac. Il faut tout démonter, ranger, charger les sacs, préparer le pique-nique, les repas pour le bivouac, bâter Charlot.

Ça monte, ça tourne, ça monte, les mollets chauffent et les blagues commencées dès samedi soir, continuent.

Pique-nique ombragé sous la grande bâche bleue, sieste, bataille de pommes de pin… Nous repartons pour une montée vers la bergerie de Brigitte et Marie (rebaptisée « la belle Marie » ;-).

Les panoramas sont superbes, de plus en plus rocailleux, les premiers névés et glaciers sont en vue. Nous sommes accueillis à bras ouverts par Brigitte, ses chevaux et ses ânes.

Charlot se fait des amis pendant que nous installons le bivouac au pied de la bergerie et des montagnes, à 2280 m. d’altitude. Repas (toujours très bon ! Merci Lionel !) sous un magnifique lever de lune ! Les uns partent dormir sous la toile de bivouac ; d’autres sous leur tente et quelques courageux, sous les étoiles.

Mardi 16 août

Au réveil, le soleil embrase les sommets rocailleux alentours. Nous quittons Marie et Brigitte et leurs grands sourires puis nous nous remettons en chemin, direction l’Italie et le Val Maïra !

Nous longeons des montagnes de toutes les couleurs (blanc, orangé, marron, jaune, noir) et traversons de vastes étendues herbeuses parfois habitées par des marmottes.

Une belle montée un peu sportive nous amène jusqu’au Col Mary (2640 m.) où quelques-uns laissent un petit mot dans le livre d’or protégé dans une sorte de boîte aux lettres en bois.

S’amorce ensuite une longue descente aux passages parfois bien raides. Mais tout le monde arrive sans encombre jusqu’au lieu du pique-nique, sur les bords d’un petit lac.

Après avoir bien mangé et bien dormi, nous poursuivons notre descente en Italie. Les « Salve » sont désormais de rigueur. Les panoramas sur les falaises alentours sont splendides ! Un éboulement sans doute récent, nous contraint à un dernier petit passage technique durant lequel deux cyclistes italiens nous viendront en aide.

Nous finissons par arrivés, un peu crevés mais ravis, au camping du village de Chiappera à 1640 m. d’altitude. Nous testons les douches à l’italienne, entendre par ici : 1 € pour 3 minutes d’eau chaude (enfin, chaude…), sans aménagement handicapé…. Mais les participant(e)s HCE savent s’adapter avec le sourire aux lèvres !
Repas à la lueur des lampes.

Mercredi 17 août

Après la traditionnelle opération « démontage, rangement, préparation de bivouac », nous repartons du camping en passant par le village de Chiappera où Gilberto, l’Italien, nous racontera un peu l’histoire de ce village.

Dans la longue montée de ce jour, l’une des joëlettes se casse ! Luc et Sébastien en seront quittes pour un aller-retour express, à pied, jusqu’au camion laissé bien plus bas mais avec une joëlette de secours (encore bravo à eux deux !) ! Pendant ce temps, nous pique-niquons à l’ombre de quelques arbres.

A leur retour et après avoir repris des forces, nous poursuivons notre montée jusqu’au lieu de notre second bivouac de la semaine, à environ 2200 m. d’altitude. Nous sommes au cœur d’un cirque montagneux magnifique ! Nous rencontrons le berger de ces alpages. Berger qui, comme les bergères Brigitte et Marie, ne laisse pas tout le monde indifférent.)

Le ciel est menaçant, nous nous hâtons de monter la bâche verte et de préparer le dîner et le pique-nique du lendemain. Finalement, l’orage passera à côté de nous, sans nous arroser.

Après le repas, tout le monde est bien crevé et chacun(e) tente de trouver une place sous la bâche de bivouac. Au moins, on ne risque pas d’avoir froid !

Nous nous endormons au son des cloches des vaches environnantes, des aboiements de chien et peut-être même de quelques cris de loups… ?

Jeudi 18 août

Magnifique lever de soleil qui colore peu à peu les montagnes d’une très belle teinte orangée.
Petit déjeuner, démontage du bivouac, préparation des sacs, de Charlot, etc.

C’est sous un grand ciel bleu que nous repartons toujours plus haut ! Nous profitons d’un replat herbeux et de la présence de Lionel (qui doit ensuite redescendre récupérer le camion) pour une belle photo de groupe !

La montée jusqu’au Pas de la Cavale, à 2539 m. est très très raide, les pierres roulent sous les chaussures…tout le monde glisse…mais les joëlettes restent debout !

Dans un premier temps, nous passons avec deux joëlettes seulement afin d’avoir le maximum d’accompagnateurs disponibles. Pour les deux dernières joëlettes, un autre passage est choisi, moins glissant mais tout aussi aérien !
Bien que le pique-nique au Pas de la Cavale soit venteux et frais, nous sommes tous heureux de pouvoir nous poser, reprendre des forces et nous remettre de ce passage très technique !

Mais la journée n’est pas finie ! Encore un petit passage un peu étroit jusqu’au Col des Monges à 2554 m. puis nous amorçons une très looongue descente par le vallon de Rouchouse, jusqu’au village de Larche, situé à 1670 m. d’altitude.
Peu avant l’arrivée, jeanine se tord la cheville en glissant avec une joëlette, heureusement rien de grave !

Une dernière descente en slalom technique et nous arrivons au village de Larche où nous retrouvons le camion, Lionel et les bières qu’il a judicieusement mises au frais pour notre arrivée !

Apéritif bien mérité puis montage des marabouts pour ce camping sauvage sur les bords de la fraiche rivière dans laquelle certain(e)s iront se laver. Après le dîner, plusieurs s’éternisent sous les étoiles, au son de la guitare et de l’accordéon, accompagnés de quelques délicieuses liqueurs…

Pour ce jour si sportif : mentions spéciales à Hervé, Vincent, Nicole, Sylvain et Adeline pour leur confiance dans ces passages aériens, vertigineux, bref, riches en sensations !!!

Vendredi 19 août

A l’aube, quelques-uns partent récupérer les véhicules laissés à Maljasset au début du séjour.

Très long petit déjeuner (et avec des croissants !!!) où tout le monde est ravi de pouvoir profiter d’une journée « farniente ». Tour de table où chacun donne ses impressions du séjour et il est déjà le temps de dire au revoir à Julien qui nous quitte un jour plus tôt.

Opération douches au camping de Larche : douche fraîches certes…mais adaptées !

Pendant ce temps, Luc a trouvé le M. Répartou de Larche pour qu’il s’occupe de la joëlette cassée. Il viendra ensuite partager l’apéro’ de midi avec nous.
Repas en début d’après-midi puis ateliers farniente et musique (percussions, accordéon et guitare).

En fin d’après-midi, nous nous mettons en chemin pour une petite balade dans le vallon, aux portes du Parc du Mercantour. Le camion nous attend un peu plus loin, près d’un bel endroit idéal pour un feu de camp sous les étoiles.

Et au menu ce soir : du canard confit cuit au barbecue, un délice ! Histoire de ne pas se déshydrater et de se réchauffer, le rosé pamplemousse et quelques liqueurs sont de la partie… Les carnets de chanson sont aussi de sortie !

Afin de connaître mieux l’association et par le biais d’un quizz, Luc et Maxime, alias « Vaffan » et « Culo », nous proposent un numéro d’anthologie que nous ne sommes pas près d’oublier !!!

Samedi 20 août

Petit déjeuner musical grâce à Sébastien, Luc, Flore et Sylvain. Rangement de tout le campement. Une averse (la seule de la semaine !) vient troubler la fin du rangement.

Les départs commencent : des embrassades et quelques larmes…

Au revoir à tou(te)s et à bientôt pour de nouvelles aventures !

Et encore un grand merci à Charlot, si doux et robuste à la fois !!!