Val Maïra - 16 au 23 août

25 janvier Reportages

Grâce à cette formidable météo estivale, nous n’avons pu mettre les pieds dans le Val Maïra. Grâce aux boute-en-train, musicologues, mélomanes, guitaristes cachés, humoristes et humoristes décapants, chanteurs, imitateurs, comiques, réservés, timides, observateurs, joyeux drilles, photographes, éplucheurs de légumes, coupeurs de melons, laveurs et essuyeurs de vaisselle, petites mains, faiseurs de café, ouvreurs de canettes, tire-bouchonneurs, fins gourmets, apothicaires, porteurs d’eau, sportifs, bruns, blonds, châtains, blancs, frisés, barbus, chauves, glabres, mulet, fumeurs, nuits blanches de la marmotte, potes, au Titanic-Pascale, Laurence, Kévin, Vincent, Laurent, Mathieu es Kouglof, Pascal l’animateur hors pair et Aurélien notre AEM adaptable et admirable, le séjour fut tout de même une belle réussite ;-)

Mais commençons par le commencement….

Rendez-vous à la Barge.

C’est facile : Col de Vars – Saint Paul sur Ubaye – sources de l’Ubaye – premier carton « HCE » à droite. Le camp se trouve juste en dessous et/ou juste après les panneaux « camping interdit ».

Le tour de table débute en l’absence de deux retardataires : Laetitia, qui bosse très très dur chez les Sauvages, et Kevin, qui fête très très dur ses vacances en Espagne.
Finalement, Laetitia, pas si sérieuse, se pointe sourire aux lèvres et Faux Moka en poche.

Quant à Kevin, il arrivera bien dimanche, avec 2h de sommeil dans les valises (sous les yeux).

L’équipe s’annonce dynamique, sympathique, euphorique, avec en plus, une belle petite expérience de la joëlette.

Trois p’tits bleus, dont 2 sont issus de la p’tite sœur de HCE, Ensemble à l’horizon. Autant dire que la vie s’organise vite au sein du groupe : vie quot’, cuisine, vaisselle, équipage, montage – démontage des marabouts, tout roule ma p’tite dame.

Le tour de mise en jambe se déroule le long de l’Ubaye, à la recherche de sa source. Pas de souci lors du dérouillage. Après le repas, Mainon devra quitter le groupe pour rentrer par un sentier plus accessible pour lui. Sauf qu’il n’est pas vraiment de cet avis… Je vous laisse imaginer les courbatures récoltées au bras droit pour réussir à mouvoir ce sacré bestiau… Mais la victoire ne fut pas pour ce mulet fougueux, ce qui laisse augurer un peu plus un bon séjour.

Lundi-mardi, 1er bivouac.

Baptême du feu pour Super Mat’, en stage intendance.

Etape validée grâce à l’excellence de sa purée Mousseline, une première pour lui, qui n’aime que les vraies patates pour sa vraie purée. Le dessert fut lui aussi une réussite : kouglof et sorbet pêche-abricot. Oui, oui, sorbet ;-)

La présence de pot’ ânes auprès de Mainon nous pousse à mettre pain, bouffe, Butagaz et autres Tup’ à l’abri. Bien nous en pris, vu la rincée qui nous est tombée sur le dos à 23h30. Heureusement, nous nous étions sagement couchés à 20h30…

Décision est prise d’être raisonnables et de descendre se sécher à La Barge. Pas de Val Maïra donc, mais un Kevin plus en forme et content de revoir les potes. Delphine, surtout. Il a d’ailleurs un sac à dos tout neuf, avec deux sangles de maintien, à lui montrer. Ouf, il va mieux le bougre !

Notre transfert à Larche va nous permettre de transformer le séjour « Val Maïra » en séjour « Reco ». Pour les non initiés, la reco consiste à tester des passages ludiques (dénomination Aurélienne) en vue de les inclure (ou pas) dans un futur séjour. En général la reco est effectuée à pied, ou en VTT, par les AEM d’HCE. Mais sans le groupe.

Ceci étant, nous validons les journées testées. Y compris celle balisée par les boites de conserve peintes en vert et blanc.

Comme le prospectus publicitaire nous vantait les mérites de l’Italie, nous y sommes tout de même allés. Belle idée. Bon, OK, c’était beau, venté, mais beau.

Par contre Mainon, qui a toujours du mal à voir partir les potes sans lui, a eu la bonne idée de s’asseoir sur son bât. A sa décharge, ledit bât avait tourné sous son ventre. Toujours est-il qu’il a éclaté 30 œufs durs (que dis-je, mollets !), le Tupperware qui les contenait, une sangle en cuir d’une de ses sacoches, et quelques soudures. Ce n’aurait pas été si grave s’il n’avait pas, en plus, défoncé les conserves de… crème Mont Blanc !!
Quoi ? Elles n’ont pas explosé ? Oui mais bon, ça fait très très peur quand même !

Ceci étant, tout est réparable (ou presque). Le bivouac fut superbe, l’animation de la soirée au top. Intitulée « Nuit Blanche pour les marmottes », je vous laisse imaginer l’ambiance.

A noter la belle performance de Pascale lors de l’épreuve de toboggan sur givre à 2h57 du mat’, glissée dans son duvet et son sursac. Nuit trop froide, duvet prenant l’eau, il valait mieux quitter les étoiles (de toute façon tu les vois pas, t’as pas tes lunettes !) et terminer la nuit au sec aux côtés des potes prudents.

En termes d’ambiance et de confrontation, nous tenons à remercier pour la qualité de leurs prestations Yann et Laurent, dans leur duo tragi-comique de pitres tout au long de la semaine : bataille de blagues plus ou moins drôles du matin au soir SAUF… dans les montées, s’il vous plait messieurs.

En résumé, je pense que nous serons plusieurs à rejoindre les propos de Laure :
« Je trouve ça un peu dur de
ne plus me laver dans les torrents,
ne plus voir grouiller les marmottes,
ne plus chercher l’eau à la source,
ne plus s’endormir sous les étoiles,
et ne plus être entourée du groupe... »

Et puis je vous signale quand même que, selon Bernadette (qui est très chouette, et qui nous a aidé à monter en Italie), "c’est la première fois [qu’on entend] quelqu’un dire qu’il n’a plus de bras en montagne..."

Bref, encore un bon moment de partage, de simplicité, de sourires, de fous rires, de sueurs sans les larmes, de soleil, de plein air, d’amitié. Vivement l’assemblée générale, vivement l’an prochain.
Tu sais Pascale, je crois bien que, pour TOUT le monde, la vie est plus belle grâce à ses vacances HCénnes !