Tour du Mont Thabor du 16 au 23 août 2014

25 janvier Reportages

Tout d’abord, Thabor !

Ce mont Thabor est situé à la frontière des Hautes Alpes et de la Savoie. Il se frotte aux formations nuageuses situées à 3178 mètres. Entre la Maurienne et le Briançonnais, il est ouvert tout autant sur l’Italie que sur la France et tient son histoire et ses traditions des deux nations.

C’est au sein d’un paysage verdoyant et au pied d’une caserne militaire reconvertie en partie en fromagerie que nous nous sommes donnés rendez-vous. Très vite, notre vie de groupe s’organise autour d’activités ludiques (montage du marabout, préparation du repas...).

Nous nous retrouvons finalement tous autour du premier repas de notre incroyable intendante Evangeline. Après présentation de HCE et des détails de notre séjour par notre époustouflante accompagnatrice Frédérique, chacun se présente. Les premiers fous rires ne se font pas attendre !

Très vite, une froide nuit s’installe sur le campement. Nous frôlons les -4°C.

Le lendemain, les premières heures de la journée sont froides. Nous attendons avec impatience les premiers rayons de soleil lors du briefing technique. Forts de ces rappels techniques sur la conduite d’une joëlette, expérimentés et primo arrivants, nous partons sur le GR5. Nous accueillons pour la journée, Julien.L, un accompagnant supplémentaire, en vacances non loin de là.

A mi-parcours, nous assistons à la traite des vaches. Une occasion unique de goûter au lait frais, d’échanger avec les responsables du troupeau et de photographier des vaches souriantes !

L’ascension de la Combe des Roches est réalisée en passant par le col de la Replanette pour rejoindre le refuge du Mont Thabor (D+ 600 m). Le groupe continue à gagner en cohésion et se dirige vers notre objectif que nous discernons au loin, culminant à 2502m. L’arrivée au refuge nous permet d’apprécier un air propre, un paysage merveilleux et pour certains, une occasion supplémentaire de partager un verre sous le soleil couchant.

Le lendemain, nous voici embarqués à dévaler l’incroyable descente à partir du col de la Vallée Étroite, toute proche de l’Italie. En chemin, nous rencontrons Mikael, un randonneur parti en solitaire depuis 12 jours. Fort de son intérêt à connaitre notre petit groupe et à s’essayer à la pratique de la joëlette, nous lui proposons collectivement de partager notre journée.

A l’arrivée au pied d’une paroi rocheuse - grandes voies de grimpeurs - nous retrouvons notre intendante préférée. Très vite, le campement s’organise. La machine est en marche, l’ambiance de plus en plus chaleureuse, chacun prend ses marques.

Une nuit pluvieuse nous ramène à la réalité de la météo imprévisible de la montage. Bruno se réveille dans une baignoire, mais conserve son éternel sourire et sens de l’humour ! Initialement annoncée plus tard dans la journée, cette pluie au réveil menace le programme de la journée. La jolie troupe profite de la matinée pour l’improvisation d’un salon de coiffure en plein air, suivi d’un concert de chanteurs prometteurs…, les nuages laissent place au soleil : nous avons une belle carrière de chanteurs en perspective !

Forts de cette matinée reposante et riche en échanges, c’est avec Tartare, notre âne chargé pour 2 jours de bivouac, que nous partons d’un bon pas. Nous entamons l’ascension du col des Thures après un passage aux Granges de la Vallée Étroite. Chaque mètre d’ascension nous permet d’apprécier un panorama qui nous laisse présager le meilleur.

Arrivés dans le vallon des Thures sous la vigilance de l’Aiguille Rouge et des 2000 moutons venus passer la saison de pâturage, une nouvelle aventure commence : la mise en place du bivouac au bord du lac Chavillon avec les Trois Mages en guise de sommets en toile de fond.

La nuit passée, très vite, nous reprenons notre route pour redescendre dans la vallée de la Clarée au village de Névache. Le retour « à la ville » nous permet de faire le plein de Sourires pour participer à l’opération "Sourire pour tous" avec Chamina. La journée se termine au camping de Font Couverte où une douche chaude nous attend. Le barbecue annulé en raison d’une fine pluie n’empêche pas un notre ingénieuse intendante de nous concocter un repas frôlant l’excellence.

Réveil tout en douceur à l’abri du massif des Cerces, avant d’entamer la montée tranquille le long de la rivière de la Clarée jusqu’au refuge des Drayères, pour rencontrer les marmottes. Julien et Frédérique gèrent l’itinéraire bis de Tartare pendant que nous nous attaquons aux racines du chemin. L’agréable accueil des gardiens du refuge nous offre une soirée magique en chansons pour fêter l’anniversaire d’Adeline. La montagne nous offre ses plus belles couleurs, la nuit ses plus belles étoiles…

Vendredi, annoncée comme étant la journée la plus technique du séjour, nous ne craignons pas le parcours car nous avons compris que chaque difficulté était partagée, comprise et soutenue. La montée au Seuil et au Col des Rochilles nous permet de longer le lac de la Clarée, le lac Rond (lieu de baignade pour les plus téméraires) et le lac Grand Ban. Puis le final, descente jusqu’au lieu dit « Les Mottets ». Ça tourne, ça descend, ça tourne, ça descend, ça tourne, ça descend...

Dernier dîner apprécié..., la fatigue se ressent..., nos esprits se remémorent déjà tous ces beaux souvenirs partagés, ces chants entonnés, ces repas dégustés, ces fous rires déclenchés, ces paysages admirés, ces discussions posées, cette joëlette embourbée, ce pneu explosé, ce groupe diversifié, ces tranches de vies contées, ces chutes plus ou moins gérées !!!

Pour résumer, en quelques chiffres :

2 nuits en refuges

1 bivouac

1 crevaison

1 douche chaude

496 sourires

1 groupe soudé

RIGOLE !!!!!

Florent