Séjour Corse, du 5 au 16 septembre 2010

25 janvier Reportages

Nous avons fait connaissance à la gare de Marseille, venant de toute la France. Il manque Julie, une continentale qui vit en Corse, nous la retrouverons sur l’île. Nous embarquons sur le ferry et c’est parti pour l’aventure corsée qui commence par un apéritif sur le pont, où certains ont aussi dormi...

A Ajaccio, transfert vers Evisa. Un arrêt petit déjeuner près d’une plage et premier bain pour certains. Julie nous rejoint au camping durant le déjeuner. Le groupe est désormais au complet.
Sous la houlette de notre guide Stéphane, première journée d’initiation (pour les deux nouvelles : Rachel et Véronique) et révision pour les autres, au maniement de la Joëlette. Le parcours est aventureux, mais nous ne le regretterons pas vu ce qui nous attend les jours suivants. Première nuit à la belle étoile pour tout le monde.

La descente de Spelunca est technique, c’est la mise en pratique de l’apprentissage de la veille, le relief Corse s’impose à nous… Mais la pause déjeuner, près de la rivière est salvatrice pour tout le monde.

Marielle, notre intendante hors pair sait nous redonner les forces nécessaires pour continuer l’aventure en pleine forme. A Porto, nous montons les marabouts car nous sommes là pour 2 nuits.

La randonnée suivante dans les calanches de Piana est interrompue rapidement par la pluie qui rend les rochers glissants et crée des torrents d’eau. Trop dangereux pour nos quatre passagers en Joëlettes, François, Isabelle Myriam et Nicole, mais également pour nous tous.

Tant pis, le soleil revenu, ce sera déjeuner sur le port de Porto et baignade l’après-midi. Surprise au camp : tout a été inondé et il faut faire sécher les contenus des sacs !

Le départ pour le port de Girolata à partir du col de Palmarela est plutôt rock’n roll… Chaque Joëlette est descendue une par une dans les 150 premiers mètres avec l’assurance d’une corde.

C’est l’occasion de la première chute de Myriam, à l’arrêt, en regardant la dernière Joëlette arriver. Plus de peur que de mal heureusement. La cohésion du groupe nous a permis d’arriver sur la plage de Girolata où nous avons passé la nuit sous un beau ciel étoilé.

Une guêpe s’est invitée sur la lèvre d’Agnès durant le déjeuner et en un instant elle ressemble à « Elephant man »… Le transfert en bateau vers Calvi a été un peu mouvementé car la mer était agitée et nous avions stocké les Joëlettes devant la porte de sortie… Pendant ce temps, notre guide et notre intendante ont convoyé les fourgonnettes. Visite de Calvi en Joëlette, magnifique chant occitan de Renée dans une église et glace sur le port, ont occupés notre après-midi. Le bivouac se fera au dessus de l’Ile Rousse. Les moustiques s’invitent dans notre camp…

La randonnée autour de l’Ostriconi dans le désert des Agriates nous donne une autre vision de la Corse et nous permet de voir les bergeries. L’arrivée sur une belle plage accessible permet à tous nos passagers en Joëlettes de se baigner.

Tout le monde a apprécié, surtout Isabelle qui ne s’était pas baignée dans la mer depuis plus de 8 ans et François qui a beaucoup hésité avant d’y aller.

Notre seconde randonnée dans le désert des Agriates est aussi aride que la première, mais l’arrivée sur la plage de Saleccia nous émerveille. Après une douche au camping, nous avons fait découvrir la Joëlette à un jeune handicapé rencontré près de la plage et l’avons invité, avec sa copine, à partager notre apéritif près de la mer.

Après une belle nuit sur la plage, réveil matinal pour notre journée la plus engagée sur le sentier des douaniers qui mène à Saint Florent.

Après une montée très éprouvante, les Joëlettes ont dû traverser un bras de mer, portées à bout de bras par les costauds du groupe (Laurent, Thibault, et les autres)… Repos, douche et bon repas mérités seront appréciés par tous au camping. La Joëlette de François a quand même laissé dans l’histoire, un frein et un brancard vrillé…

Le lendemain, sortie de la Joëlette de secours et randonnée facile dans la campagne Corse parmi les vaches, mais les efforts de la veille se font sentir. Lors de la pause déjeuner, tout le monde finit par une sieste récupératrice. Quelques achats de produits locaux à Saint-Florent et notre dernière nuit s’est passée sur une belle plage privée après un bain bien mérité dans la mer.

Dernière journée dans les vignes après visite de la cave et dégustation des vins du domaine Catarelli. Nous avons dit au revoir à Julie, puis après le transfert jusqu’à Bastia cela a été au tour de Jean qui a prolongé son séjour sur l’Ile de Beauté. Retour sur le continent, un peu secoué par la houle et le vent, et fin de l’aventure à Marseille.

Mais tout finissant par une chanson, voici celle que nous ont concoctée Agnès, Myriam, Renée et Jean-Marie sur l’air de « Sans la nommer » de George Moustaki :

« On voudrait sans les nommer vous parler d’eux

Les anciens et les nouveaux nous étions 18

Dans les pierrades et le sable toujours fringants

Au campement ou à table toujours vaillants

Diététicienne et guide assermentés

Pour nous brinqueballer nous protéger

Nous mener sous le soleil et les nuages

C’est eux qui nous ont briffés, supportés et initiés

Et si vous voulez qu’on vous les présente…

Il y avait François et sa coulante

Rachel et Alain en bonne entente

Isabelle perdue sans sa polaire

Rambo-Laurent qui se lâche

Et Myriam qui se fracasse

Ils se transforment, s’abandonnent

Agnès change de visage

Alain en avale sa langue

Ni devant, ni derrière l’gamin cultive la sienne

Véronique ayurvédique

Nicole relation publique

Jean cherche encore sa Jeannette

Lucien finit toujours son assiette

Patates et confit de Jean-Marie

Renée rossignol gentil

Julie petite souris

Marielle dans ses gamelles

Stéphane a tout dans le crâne

S’ennuie tout de même sans son âne

On a envie de poursuivre

Cette aventure fantastique…

Tous ensemble - Tous ensemble - TOUS ENSEMBLE »

Pour moi, c’était une grande première. Ces 12 jours sont passés très vite, trop vite… Un grand MERCI à tous les passagers Joëlettes pour leur confiance, même dans les endroits les plus périlleux, à tous les bénévoles qui ont eu la patience de prendre en compte mon inexpérience des Joëlettes et de m’aider dans les réglages, à Marielle pour ses excellents repas et la prise en compte de ma spécificité végétarienne, à Stéphane de nous avoir fait découvrir cette belle île Corse. Je n’ai pas de mot assez fort pour exprimer tout le bonheur que j’ai eu à participer à ce séjour, à partager avec les uns et les autres de tels moments de joie, de convivialité, de solidarité, ... Vivement l’année prochaine que je puisse vivre plein d’autres moments aussi magiques…

Véro