Randonnée sur les Hauts de Bray le 1 février 2014

Après des journées pluvieuses, venteuses jusqu’au matin même de la rando, un temps inespéré mais bienvenu accueille la quinzaine de randonneurs. Le ciel bleu puis le soleil ont accompagné cette randonnée en cet après-midi de février.

Valérie et Thierry, organisateurs de cette sortie avaient donné rendez-vous à 13h30 près du gymnase de village de Bray-sur-Somme à environ 30 km au nord-est d’Amiens.
A l’arrivée des voitures venues d’Amiens pour les unes, de l’Aisne pour les autres, le café chaud fut dégusté avant de prendre le départ pour 11 km à travers champs, sous-bois, chemins bien campagnards.

Nous sommes 15 (dont 1 passagère joëlette et Pierre marchant avec ses fidèles 2 compagnons, entendez ses 2 bâtons) pour découvrir cette terre du Pays du Coquelicot. Terre qui a tant souffert durant la guerre 1914-18.
Le coquelicot, fleur d’été, est devenue l’emblème du souvenir (guerre 14-18) du fait de sa fragilité.
Ici en Pays de Somme, cette terre est habitée de ce souvenir : les cimetières militaires y sont nombreux (australiens, anglais, néo-zélandais … ). Aujourd’hui nous passons devant le cimetière allemand.

Sous le soleil lumineux et bleu, le paysage hivernal offre des couleurs bien particulières : couleur ocre du champ labouré, couleur verte des herbes d’engrais, couleur vert tendre du tout jeune blé d’hiver, couleur sombre des arbres sans feuilles, couleur grise des chemins boueux.
La chaude couleur or du soleil presque couchant vers 16h embellit ce paysage. Nous n’y rencontrons pas âme qui vive.
Si pourtant, il y a de la vie : nous admirons le ballet gracieux et ondulant des vanneaux au ventre blanc, des étourneaux. Soudain à l’horizon 4 chevreuils sortent d’un bosquet, traversent les champs pour aller boire aux étangs non loin.

A l’approche d’un village, des chevaux s’excitent à notre passage, pendant que les poneys et boeufs restent impassibles.
J’allais oublier les deux ânes qui, lors du départ, nous ont observé toutes oreilles dressées. Comment ne pas penser à Karak et Tartare ?

Nous montons un raidillon quelque peu glissant (boue oblige !), nous franchissons un petit pont et arrivons au milieu des étangs de la vallée de la Haute Somme. Ici tout est plat. La luminosité est telle que les étangs, haut lieu des pêcheurs lorsque la saison est propice, sont argentés. C’est dans ce superbe cadre que nous pausons pour boire le vin chaud, savourons les gâteaux faits maison par Cathy et Valérie.
Allez courage ! Encore un peu de marche pour clore la boucle et retrouver les voitures pour le retour.

Merci Valérie, merci Thierry, pour cette belle rando bien champêtre, sans oublier Paul le fidèle photographe.

texte de Yolande photos de Paul et Yolande