Notre association était invitée à participer à cette randonnée (tenue d’un stand et présence d’une équipe avec joëlette) et promesse d’un chèque de soutien à nos activités. Alors, malgré les autres activités de ce weeh-end d’avril (randonnée à Riverie dans les Monts du Lyonnais et préparation de la saison HCE à Saint Jean de Bournay), une équipe s’est mobilisée.

Dans les vignes, ou les nouvelles feuilles vert tendre en pleine croissance coloraient les coteaux, les huit marcheurs hachecéens reconnaissables en vert, bien sûr, ont porté la bonne parole sur un circuit plaisant autour du château de Pizay.

Un balisage bien fait, pas trop d’ornières ni de gadoue, un ravitaillement confortable, un obstacle dans les bois (gros tronc d’arbre) et un passage étroit en corniche le long d’un ruisseau sous un pont de chemin de fer, ont permis d’offrir aux collègues marcheurs, spectateurs sceptiques, une brillante démonstration d’efficacité de l’équipe.

D’ailleurs une charmante hôtesse leur avait vanté, dès le hall d’inscription, les bienfaits de ces expéditions estivales à plat ou en montagne, sur les panneaux de photos immortalisant les exploits du passé...

Il ne restait plus qu’à les documenter et les instruire et le casse croûte de fin de matinée, bienvenu, fut l’occasion d’échanges techniques autour de la superbe rutilante joélette, qui n’avait rien d’un Tacot….

On espère avoir convaincu certains sportifs de venir nous prêter leurs jambes, leurs bras et leurs cœurs...

NB : pourquoi le Tacot ?
Parce que, dans les années 1925/35 un petit chemin de fer, tortillard surnommé le Tacot, remontait la vallée de la rivière l’Ardières, jusqu’à Beaujeu, le col de Crie, Monsols, pour transporter voyageurs, bois et vins du Beaujolais jusqu’à la ville et les bords de Saône…

C’est actuellement la voie verte, mais notre randonnée serpentait en dehors du bitume, autour de cet antique trajet, pour faire découvrir collines et panoramas.