Mercantour 2012

25 janvier Reportages

Partis de toute la France, certains (Kevin, Pierre Mikaël et Olivier) se sont rencontrés à la gare de Gap pour faire du covoiturage jusque Saint Dalmas le Selvage. Ah, quel long voyage (mais il faut lire les descriptifs) et impressionnant en passant par le col de la Bonnette (la route la plus haute d Europe 2800m). Merci au passage à l’organisatrice des covoiturages.

1- Donc le samedi, retrouvailles pour certains et rencontres pour d’autres.

Comme la plupart n’ avaient pas bien lu le descriptif, les arrivées furent tardives et c’est à la nuit tombée que nous avons pris le premier repas en commun. Feux d’artifice et concert du village une bonne partie de la nuit, était-ce pour fêter notre arrivée ?

2- Dimanche matin, Fanfare, quel accueil !
(Ah non, c’était le week-end de l’année où le village est en fête)
Après les explications théoriques sur l’utilisation de la joëlette, une randonnée de mise en jambe sous le cagnard. On se met à l’ombre pour manger, et à la fin : pluie, mais nous nous rendrons vite compte que ceci est quotidien ou presque (phénomène météo de la chaleur qui monte depuis la mer à Nice et vient craquer sur le relief en journée). Retour au village
Visite de l’église et explications par « l’ancien » de la vie d’avant et de maintenant de la vallée.

3- Lundi : Réveil 5h30 et transfert à Pra. C’est parti pour 2 jours avec nuit en refuge. Mais pour cela, il faut monter. Montée en lacets jusqu’à la Maison forestière où nous aurions du manger, mais le temps se couvre et nous enquillons, alors on court, on vole afin que l’orage ne nous tape pas dessus, les joëlettes ne s’entendent pas bien avec les éclairs. Nous arrivons finalement au refuge de Vens. On mange là bas à 17h mais au sec et sans avoir transformé les passagers en poussière même si des douleurs dues aux secousses se font sentir. Le repas du soir pris au refuge est assez italien (Minestrone, canard polenta, gâteau maison). On aménage le réfectoire car les escaliers sont trop raides pour y faire monter les passagers.

4- Mardi : on remet le réfectoire en état avant le petit déjeuner car nous ne sommes pas seul (de nombreux italiens viennent faire une virée depuis chez eux sur deux jours avec nuit au refuge) et montée au col de Fer. François, notre super intendant tracteur et tout et tout nous quitte pour aller faire les courses et nous redescendons au lac de Vens au pied du refuge pour pique niquer et se baigner. On redescend par un autre chemin et une petite pluie (je vous l’avais dit). On dort au camp de base.

5- Mercredi : Départ tardif (10h) pour une petite balade dans le vallon de Gialorgues mais le camion et certaines voitures nous avaient avancés. Petite, mais costaude comme balade et nous arrivons à un refuge non gardé que nous avions réservé au CAF. Arrivée d’un troupeau de 1800 (j’en ai compté 1786 la nuit pour m’endormir) moutons gardés par un seul berger, deux patous et des chiens rabatteurs. Le soir un groupe de 7 personnes arrive en disant qu’ils avaient réservé aussi alors que nous sommes déjà au taquet. Nous faisons de la place et nous nous serrons. Mais ils étaient venus pour faire la fête et la font sans respecter le sommeil des justes, ‘petites’ explications et nuit perturbée.

6- Jeudi : Scission, non rassurez vous pas de notre groupe mais de celui avec qui nous avions partagé le refuge et quand nous nous levons, les ‘gentils’ étaient partis et le ‘méchant’ toujours là. Le berger nous fait une conférence, oui j’insiste tellement c’était bien, sur sa vie de berger et sur les attaques de loup, il n’est pas radical et son ouverture d’esprit est largement appréciée du public que nous sommes. La nuit mouvementée et la fatigue se faisant ressentir, Olivier notre accompagnateur décide de redescendre. Le soir, nous avons au village de St Dalmas, une conférence sur le loup par un garde du parc avec un film par caméra thermique qui nous montre la technique d’attaque. Beau film mais nous sommes fatigués et le conférencier était moins intéressant que le berger.

7- Vendredi : Nous remballons les tentes et partons pour Saint Etienne de Tinée. Sur le chemin, nous croisons un 4x4, ok, deux, ça passe, mais en fait c’est plus d’une cinquantaine qui passent à coté de nous car en fait il y a un salon du 4x4 et de retour, ils préfèrent passer par une route que les organisateurs leur ont conseillés. Pause déjeuner au col et certains improvisent une partie de Base-Ball. Redescente sur St Etienne et arrivée au camping ou nous avons le temps d aller nous baigner dans une piscine-lac aménagée. Grosse toilette de la semaine et dernier repas avec un tour de table bilan qu’il est toujours agréable de faire.

8- Séparations du ‘petit’ groupe et retour de chacun chez soi mais certains se retrouvent par hasard à Gap et mangent une dernière fois ensemble.