Samedi 2 juillet, une partie du groupe se retrouve à Annecy, puis l’ensemble se retrouve au camping du Crêt, au-dessus de St Jean de Sixt, en Haute Savoie.

Le temps n’est pas à la fête et nous nous empressons de monter le camp entre les averses. Nous serons 22 à partager cette aventure : 4 passagers joëlette, et 2 "handi marchant", 13 accompagnateurs dont 6 jeunes de la team Lyon 1 « recrutés » par Thierry, Franck, accompagnateur montagne encadrant le groupe, Vincent intendant plus Mainon notre mulet.

Dîner dans la fraîcheur après les présentations de rigueur.

03/07/2016

Après une nuit réparatrice bien que fraîche, le soleil nous donne de l’énergie pour attaquer cette journée d’ « initiation » à la joëlette. En sortant du camping, nous passons sur l’autre versant en admirant la vallée traditionnelle savoyarde.

Un sentier forestier glissant nous emmène jusqu’à notre aire de pique-nique à l’ombre de grands hêtres, où un chevreuil nous accueille.

Franck, notre accompagnateur, nous montre le col que nous passerons les prochains jours. Retour au camping, jolie descente bien technique et belle glissade de la joëlette d’Aurélie. Même pas peur !

En ce jour de quart de finale de la coupe d’Europe, quelques footballeux s’en vont encourager les Français contre l’Islande tandis que les autres profitent des histoires de « vieux couple » de Fred.

04/07/2016

Début des choses sérieuses : démontage du camp, transfert et 880 m de dénivelé très, très raides sur piste carrossable, sous un soleil de plomb, jusqu’au col de La Forclaz (1844 m), avant de redescendre bivouaquer au lac de Lessy. Vincent, notre intendant, trouvant cela trop facile, redescend chercher les gamelles oubliées au camion pendant la pause pique-nique.

Myrtille, accompagnatrice montagne stagiaire, nous prête main-forte dans cette montée difficile.

Priorité à la baignade, y compris dans les névés, le repas attendra. Nuit sous un ciel magnifiquement étoilé.

05/07/2016

Temps couvert et température idéale pour une journée compliquée, malgré le renfort de Catherine, une autre accompagnatrice montagne en renfort : affreuse montée « technico-ludique », versants très pentus, petite pluie (rafraîchissante !) au pique-nique, nouvelle glissade d’Aurélie, mais… Non ! Mainon tête de mule refuse de redescendre au camion…

Nos efforts seront tout de même récompensés par la beauté de la faune, de la flore et du paysage : des renoncules alpestres, de jeunes bouquetins, un gypaète barbu vu de très près, sur fond de montagnes herbeuses, montagnes rocheuses et lacs.

Nous retrouvons enfin le camion pour camping sauvage aux chalets de Cuillery.

06/07/2016

Journée cool pour détendre les muscles fatigués : chemin carrossable roulant, grande pause à midi avec sieste obligatoire au sommet des remontées mécaniques du Grand Bornand (Clef des Annes), puis sentier « globalement descendant » (dixit Franck) : une heure de joëlette très vallonnée, 55m de dénivelé négatif.

Le terrain de bivouac miné de bouses nous accueille généreusement au Col des Annes. Jean-Pierre et Sylvie viennent nous encourager avec un délicieux dessert et des confitures maison pour le lendemain. Nous dînerons gargantuesquement de chou, qui provoquera un concert de flatulences nocturne. Pour faire original, la vaisselle se fera dans une salle de traite !

07/07/2016

Après une nuit tourmentée, inondés par la rosée, le réveil est difficile mais la motivation est là pour attaquer cette journée magnifique. Objectif refuge de Gramusset, le chemin roulant se transforme vite en lapiaz tranchant. Nous tentons la conduite (bien involontaire !) de joëlette (celle d’Aurélie encore !) sans conducteur arrière. Échec cuisant, heureusement sans gravité.

Nous accueillons avec soulagement deux accompagnateurs stagiaires pour la journée, Yoan et Damien, avec qui nous passerons fièrement les derniers névés scabreux. Tournée de bière et limonade offerte par la patronne du refuge, au pied de la Roche Percée. Trois gypaètes barbus nous saluent et… la France en finale !

08/07/2016

Humeur sauvée pour certains par les résultats footballistiques, nous profitons une dernière fois du panorama et des gypaètes sur le lapiaz, avant de partir pour cette dernière journée de « descente » technico‒ludo‒casse-gueule. Nous sommes surpris par la longueur de la marche, les deux grosses montées, et la fatigue accumulée de ces derniers jours.

Mais nous sommes fiers d’avoir dépassé nos limites pour atteindre ensemble ces lieux a priori inaccessibles !

Merci à Vincent pour l’intendance, à Franck pour l’accompagnement, et à bientôt pour de nouvelles aventures !

Aujourd’hui, HCEux, demain, H c’est toi !