Les Monts de Tarare le 18 juin

Cette fois, nous randonnons bien dans le Rhône : départ du col des Sauvages (714m), au nord du département. Après un faux départ (un pneu de joëlette à gonfler), la petite troupe s’élance sur les hauteurs de Tarare.

René ayant raté le départ, nous partons avec 3 Joëlettes (Stéphane, Zine Dine, Paul)et un handicapé marchant (Patrick). Plusieurs accompagnateurs sont venus découvrir la Joëlette ou se remettre dans l’ambiance avant le départ sur les séjours d’été (Elisa et Myriam doivent partir pour les Cévennes, Pierre pour l’Ardèche, Simone, Martine et Emmanuel pour la GTA10, Joan pour la GTA1 et la GTA13).Des adhérents d’un Lions Club devaient aussi se joindre à nous, mais... ce sera pour la prochaine fois.
Le terrain est vallonné et les sentiers plutôt roulants pour nos roues de Joëlettes. Le passage au point culminant (Le Pouet à 867m) se fait tout de même sentir. Les passages en forêts de résineux (c’est bien agréable l’ombre lorsqu’il fait plus de 30° au soleil !) alternent avec les sentiers en balcon. Le ciel est brumeux, nous ne verrons pas les Alpes, ni même les Monts du Forez. Nous avons tout de même de beaux coups d’œil sur Tarare, les Monts de Tarare reconnaissables à la Tour Matagrin, et même un peu plus près de Lyon, les Monts d’Or.

Le pique nique au pied de Notre Dame de la Roche est des plus confortables, puisque nous pouvons installer tables et bancs sous les arbres. Nous avons droit à une petite gâterie locale de la part d’Yvonne, la "régionale de l’équipe" : fromages blancs locaux et confiture de myrtilles pour tous !

Juste avant de repartir, nous recevons un appel téléphonique d’Eric Guérin : bonnes nouvelles, le séjour dans le Vercors qui vient de se terminer s’est très bien passé. Nous avons aussi une petite pensée pour ceux qui sont en train de découvrir les sentiers corses.
Petite ascension jusqu’à Notre Dame de la Roche, avant de replonger vers le village des Sauvages. La nature façonnée par la main de l’homme est belle. Ici : pas d’agriculture intensive car les parcelles sont petites et souvent en pente. Nous rencontrons quelques vaches, des moutons, un âne et même un lama, mais aucune voiture sur les petites routes goudronnées.
Comme quoi : la Joëlette permet à tous de découvrir les beaux petits coins de campagne même à la porte des villes.