La conquête des trésors du Vercors Nord du 14 au 21 juillet 2012

25 janvier Reportages

Il était une fois dans le Vercors du Nord, Cécile, néo-reine (de la joëlette), qui souhaitait découvrir les trésors de son royaume.
Simone, fée expérimentée et aux multiples baguettes magiques (dont bâtons de cochonou) exauça son vœu par un beau soir d’été.

Les meilleurs compagnons d’aventure furent conviés au château de Cécile pour une expédition de 6 jours : trois princesses aux sourires envoûtants, un prince à l’humour désarmant et une fée aux intuitions infaillibles…accompagnés par une troupe de fougueux aspirants-chevaliers, à fière monture.

Pour bien commencer, Simone épaulée par Arlette, fée en herbe (de fougère), les régala tous d’un festin…qui en annonçait d’autres. Un feu d’artifice offert par Cécile clôtura superbement la soirée.

Après une journée concluante d’attelage-test des carrosses dans le parc du château, et d’exploration des clairières de Pierre-Feux alentour, la joyeuse compagnie menée par Cécile, rejoignit la vallée d’Autrans pour un périple de trois jours.
La première épreuve fut la traversée du Bois des Eperières : tandis que le cortège progressait avec entrain à travers la végétation touffue sur la piste roulante faussement rassurante, quelques raidillons, longs et boueux, vinrent le défier de poursuivre.

Pas de quoi entamer la bonne humeur du groupe qui à force de volonté et d’entraide accéda en fin de journée au premier émerveillement : l’accueillant plateau de Gève, vaste écrin de verdure chatoyante au soleil, à l’écart des bois sombres. La troupe fit sien ce bijou le temps d’une soirée festive et d’une nuit étoilée. L’atmosphère, fraîche après le coucher du soleil, fut rapidement réchauffée par un feu de camp et par les pouvoirs « fou-rirogènes » des histoires de « trône » de Simone et des « âneries » d’Arlette…

Le deuxième jour, toujours à travers bois, point de boue à affronter, mais des troncs d’arbre. S’abattant avec fracas en travers de la piste, sous l’effet des haches tonitruantes des bûcherons, ils furent habilement évités par nos braves. Ayant une nouvelle fois triomphé des bois, plus solidaires et enthousiastes que jamais, et désormais aguerris aux raidillons, ceux-ci franchirent avec brio un promontoire rocailleux exigeant autant de technique que de force. Ils purent se proclamer à la mi-journée vainqueurs de la Sure et jouir, tous sens en éveil, de son panorama somptueux sur la vallée de l’Isère et la Chartreuse.

Les alpages de Plénouze furent facilement gagnés l’après-midi. Les alpages de la Molière, jalousement gardés par quelques centaines, sinon milliers, de vaches, leur donnèrent un peu plus de fil (de clôture) à retordre. En fin de journée, ils parvinrent à marquer leur territoire et forcèrent le respect des bovins, en particulier grâce au « trône »…

Un nouveau problème, et non des moindres, se posa alors : l’épuisement total des réserves d’eau et aucune source en vue. Aussitôt Jocelyne, usant de ses pouvoirs intuitifs, avança yeux fermés (et joëlette en mains). Ayant localisé une source à quelques centaines de mètres du campement, elle apporta rapidement la solution (40 litres d’eau sur joëlette).

En récompense à cette glorieuse journée bien remplie, le plus beau des couchers de soleil, la plus belle des nuits étoilées, et le plus beau des levers de soleil furent servis sur plateau (de la Molière) à la troupe.

Il faut croire que les exploits de Cécile et de ses compagnons avaient intimidé les marmottes, qui restèrent muettes et invisibles tandis qu’ils se lançaient à l’assaut des crêtes de Charande le troisième jour. Les gnomes se montrèrent plus téméraires, sortant de leur grotte pour rencontrer avec intérêt le groupe de retour dans les bois.

Après un court repos bien mérité au château, les conquérants virent leurs forces décuplées le lendemain dans l’attaque du point culminant des « quatre montagnes » : deux lutins et leurs grands-parents, tous pleins de vitalité, étaient venus de loin leur prêter main forte…Après les 700 mètres de pente gravis, le siège fut établi au sommet du Moucherotte pour se restaurer, se reposer, et surtout prendre possession des 360° de visibilité sur Grenoble, le Vercors, la Chartreuse, Belledonne, les Ecrins, et le massif du Mont-Blanc (trop intimidé, comme les marmottes, pour se montrer).La croix de la Ramée et son plateau avec vue panoramique furent ajoutés au palmarès de la journée, avant le retour au château.

Le dernier jour d’expédition était déjà là. La cime des Allières fut l’ultime découverte de la troupe, par une montée paisible à travers bois sur pistes forestières et pistes de ski.

Le soir même on fêta joyeusement au château toutes ces conquêtes communes. Les aspirants-chevaliers furent adoubés. Bâtons de cochonou et courgettes bio leur furent remis en guise d’armes.

Après quoi, chacun reprit sa route vers de nouvelles aventures, riche des trésors conquis du Vercors du Nord, riche surtout de belles rencontres, de bons moments et d’efforts partagés, de nouvelles amitiés…

Si vous souhaitez vous aussi vivre un véritable conte de fée, prenez-donc le chemin du Vercors du Nord pour y retrouver Cécile…
Et rappelez-vous, tous les sentiers d’HCE mènent au bonheur !

Catherine