Haute vallée du Giffre du 11 au 18 juillet

25 janvier Reportages

Le cirque du Fer-à-Cheval à Sixt,

Des torrents dont celui du Giffre,

Tout ceci en musique…

Point de chœur dans l’instant

Mais de la joëlette, on entend le chant.

Du haut des falaises plissées,

De multiples cascades blanches

Le long des parois s’élancent.

Sur de larges espaces l’eau se déploie

Formant un film qui ne se voit

Que lorsque l’on s’en est approché.

Amaury fait la présentation des scouts

Ils sont d’abord 4 à avoir toujours faim ;

Et des 2 cousins de Vincent,

Le plus affamé des 2 c’est systématiquement Quentin.

A 15 ans, c’est bien normal, même si Benjamin

Parfois lui fait des remarques et le retient.

Paysages rieurs, soleil généreux voire plus

Mainon se montre docile et même plus,

Béatrice ne le lâche plus.

Empruntant d’autres passages que les nôtres,

Câlins et paroles, se mettre devant pour le rassurer,

Gourmand de pommes et pruneaux, d’amandes et de carottes.

Bertrand, Baptiste et Alexandre

De manger et conduire ne peuvent plus attendre

Sur l’alpage, plus de forêt mais plein cagnard

La buvette, encore loin, ne se découvre que bien tard.

Autour d’une bière, c’est à Praz-des-Communes

Que tout le groupe fait cause commune.

Quant à Hervé, handi marchant

Il brave les côtes, même en plein vent

Tandis que Paul, frère de Félix

Profite du séjour, pour lui, ça n’a pas de prix.

Idem pour les filles, Brigitte, Evelyne et Emilie

Demain on en profite, cochon qui s’en dédie !

Nos jeunes accompagnateurs

Se montrent très à la hauteur.

Humour et dynamisme, même sans le réseau

De Sixt au Pont-de-Sales, ils grimpent tout en haut.

Rattrapant les nuages, ils franchissent les crêtes

Survolant les caillasses avec les joëlettes.

Epervier, grand duc et chouette chevêche ou hulotte,

Syrphes* et miches**, et autres abeilles, de Franck sont la marotte.

Passionné de nature et percevant bien son auditoire

Il ne compte jamais son temps pour nous dire une histoire.

D’Alfred Wills, un Anglais aristo, il nous dit l’aventure,

Sur Anterne et Sixt, la création du refuge.

Ce fut chouette de voir des gypaètes

Mais le nez en l’air ne fait pas avancer les joëlettes.

Dièses à la montée, bémols à la descente

La belle partition que fut celle de Luc !

Belle et bonne humeur et autres trucs…

Assis dans l’herbe pour la pause de midi,

Une répétition de musique avec brin d’herbe

Bien tendu entre les deux pouces.

Point de sieste, seulement un répit.

Sifflements et modulations font la course !

Ce concert ne ferait pas délier une bourse…

A la belle étoile nous nous sommes endormis

Plusieurs fois, sans les jeunes qui

Préférant leur confort à la rosée,

Se dynamisent aussi

Pour le petit déjeuner.

Millepertuis, linaigrette et scabieuse ébouriffée,

Grande astrance et centaurée,

Toutes sauvages qu’elles soient, sont tout près du Mont-Blanc.

Celui-ci de l’autre côté de la vallée,

Lumineux de blancheur nous en met plein la vue.

Sous le grand sapin, grand spectacle, plein écran.

Evelyne

syrphes* : espèces de mouches, chacune inféodée à un végétal, capturées pour l’analyse du milieu et de l’habitat.

miche** : cabanon de bois pour stocker le foin de printemps. La descente du foin se fait à « cul nu »…