Blanzat, la première d’Aline

Nous nous sommes retrouvés ce dimanche-là, sous un beau soleil (pas encore trop chaud, mais ça ne pouvait durer vu les températures estivales que nous avions en ce moment), à Blanzat, pour une sortie officiellement « sans montée ni descente » … qui s’est avérée un peu plus vallonnée qu’annoncée, au plaisir de tous les joëlettistes du jour !

D’ailleurs, Sandy avait prévu le coup, puisqu’elle est arrivée arborant fièrement le maillot blanc à pois rouges du meilleur grimpeur.

Après le passage du Tour de France dans le coin, c’était d’actualité, mais nous n’étions pas de taille à compétiter contre eux, surtout avec Claire ayant une légère tendance à percuter des arbres… Advienne que pourra, notre joyeuse troupe s’élança sur les chemins autours de 10h45, après avoir désespérément attendu Thierry et Karine qui ont fait une arrivée triomphale, juste à temps pour sauter sur nos joëlettes déjà montées.

Avec seulement un quart de garçons, notre petite vingtaine de randonneurs HCE s’est révélée être constituée d’une certaine quantité de pipelettes, qui a bien animé la journée ! Et nos hommes, « nos beaux princes » (n’est ce pas, Karine ?), n’étaient pas en reste ! Entourés d’un aréopage de belles gazelles, les cinq chanceux n’avaient que l’embarras du choix. Quand ce n’était pas de l’embarras tout court…

Avec Aline à la barre, nous avons donc traversé des vergers dont les pommiers et les noyers ont fait quelques heureux ramasseurs, avant de rejoindre notre champ de pique-nique. Mais quelques surprises nous attendaient avant de parvenir à destination : au détour d’un carrefour, nous avons eu un coup de théâtre, avec l’arrivée impromptue de Lætitia, venue nous rejoindre au milieu de la matinée, comme miraculeusement sortie de nulle part (mais sans faux-moka, au désespoir des addicts y ayant déjà goûté !).
A noter également Claire qui se fait promener par la joëlette, les deux Laurence qui se mettent en quatre pour assurer à Chloé d’avoir un joli mal de mer, la théorie du saut en hauteur en joëlette développée par Lætitia et Christian au grand damne de leur passagère qui s’inquiète de mourir noyée, et Franck désespéré d’être la cible des petites blagues du groupe !

Après un déjeuner au milieu d’un champ et des rires, nous avons partagé (bien à l’ombre) des gâteaux, du thé et du chocolat. Impossible de dormir pour ceux qui voulaient faire la sieste, tant nos éclats enjoués ont résonné dans la campagne environnante, sous l’œil attentif de nos deux chiens de garde : Potter et Nesquik, qui ont des aboiements … reconnaissables entre tous !

En repartant, sous le cagnard, nous avons apprécié les passages ombrageux sur le chemin du retour, et même aperçu à travers une faille spatio-temporelle une joëlette se prendre pour un chevalier de l’ancien temps, afin de défendre à légers coups de bâton de marche ses porteurs, contre une attaque sournoise de chatouillements (les intéressées se reconnaîtront, je ne voudrais pas ruiner leur réputation à jamais). Nous avons également trouvé une espèce rare de ouistiti, perché dans un arbre et se prenant pour un reporter animalier…

Aline nous a ensuite ouvert le chemin à coups de sécateur, bravant héroïquement les ronces, pour permettre à nos fiers équipages de passer sans trop de mal. Quelques griffures et piqûres plus tard, nous avons géré comme des chefs une descente un peu caillouteuse, où les compétences « technico-ludiques » et « d’intense cohésion » des séjours ont fait leurs preuves, passant l’obstacle comme si de rien n’était !

Le tout nous a ramenés au camp de base autours de 16h30. Pendant que Christian réclamait un bar à cor et à cris, et que Lætitia désespérait de trouver un chauffeur pour la ramener, tout le monde se sépara dans la joie et la bonne humeur d’une journée particulièrement belle et riche en partages de tout ordre. Quel plaisir de retrouver cette si belle atmosphère ! A une prochaine…